Quelle est la célèbre phrase de James Bond sur le Martini ?
Ah, James Bond et son Martini ! Un duo iconique, presque aussi inséparable que le célèbre agent secret et ses gadgets high-tech. Alors, quelle est donc cette phrase si célèbre, murmurée avec un flegme britannique à chaque comptoir de bar digne de ce nom ? Accrochez-vous à votre shaker (vide pour l’instant), car la réponse est aussi simple qu’élégante :
« Shaken, not stirred. »
En français dans le texte, cela donne : « Au shaker, pas à la cuillère. » Une petite phrase, anodine en apparence, mais qui a traversé les décennies et s’est solidement ancrée dans la culture populaire, devenant la signature sonore du breuvage préféré de 007. Mais pourquoi cette obsession pour la préparation « au shaker » ? Et pourquoi cette phrase est-elle devenue aussi culte ? C’est ce que nous allons décortiquer, avec un zeste d’humour et une bonne dose d’esprit bondien, bien sûr !
Le Vodka Martini : Élixir de l’Espionnage
Il faut le dire, James Bond a des goûts de luxe. Voitures rapides, montres sophistiquées, costumes sur mesure… et Vodka Martini ! Ce n’est pas un simple cocktail pour lui, c’est une véritable institution. Imaginez un peu : depuis ses premières aventures littéraires jusqu’aux blockbusters cinématographiques modernes, le Vodka Martini est toujours là, fidèle au poste, prêt à désaltérer notre agent secret préféré après une course-poursuite haletante ou une confrontation verbale acérée avec un méchant de calibre international. C’est son carburant, son réconfort, son petit plaisir coupable (enfin, pas si coupable que ça, soyons honnêtes, un bon Martini, ça ne se refuse pas !).
Et quand on parle de Vodka Martini pour Bond, on ne parle pas de n’importe quelle mixture. Non, non, monsieur a des exigences ! Un Vodka Martini, oui, mais « shaken, not stirred ». Cette précision, répétée à l’envi, est devenue sa marque de fabrique. Tellement que même ceux qui n’ont jamais siroté un Martini de leur vie connaissent cette phrase. C’est dire l’impact !
« Shaken, not stirred » : Plus qu’une Préférence, un Manifeste
Alors, pourquoi « shaken, not stirred » ? Est-ce juste une lubie de star ? Une fantaisie de dandy ? Peut-être un peu des trois, mais il y a plus que ça. Préparer un Martini au shaker, contrairement à le mélanger à la cuillère, change subtilement la texture et la température du cocktail. Le shaker, en broyant la glace, crée de minuscules éclats qui se mélangent à l’alcool, rendant la boisson plus fraîche et légèrement trouble. Certains puristes diront même que cela dilue légèrement le Martini, le rendant plus doux et moins « agressif » en bouche. Mais est-ce vraiment l’objectif de James Bond d’avoir un cocktail « doux » ? On peut en douter…
En réalité, « shaken, not stirred » est surtout une question de style, d’attitude. C’est une façon pour James Bond d’affirmer son individualité, son goût pour le raffinement et sa capacité à imposer ses propres règles, même dans un bar. C’est un peu comme dire : « Je sais ce que je veux, et je l’obtiens, point final. » Une déclaration de confiance en soi, enveloppée dans une demande de cocktail. Pas mal, non ?
Les Ingrédients Secrets (Pas si Secrets) du Martini Bondien
Maintenant, parlons un peu technique. Qu’est-ce qui compose exactement ce fameux Vodka Martini « shaken, not stirred » ? Les ingrédients sont simples, mais la qualité est primordiale, évidemment. On retrouve généralement :
- De la vodka : Logique, c’est un Vodka Martini ! Bond n’a pas de préférence particulière pour une marque, mais on imagine qu’il opterait pour une vodka de qualité supérieure, histoire de ne pas gâcher le plaisir.
- Du vermouth sec : L’autre ingrédient clé. Le vermouth apporte une touche aromatique et herbacée qui équilibre la force de la vodka. Un vermouth sec, de type Noilly Prat ou Martini Extra Dry, est généralement utilisé. La quantité de vermouth est variable selon les goûts, mais pour un Martini « dry » (sec), on en mettra peu, voire très peu. Certains puristes se contentent même de « parfumer » le verre avec du vermouth avant d’ajouter la vodka. C’est dire !
- Des glaçons : Indispensables pour refroidir et « shaker » le cocktail. Des glaçons de bonne qualité, qui fondent lentement, sont préférables pour éviter de trop diluer le Martini.
- Une olive verte ou un zeste de citron : Pour la garniture, la touche finale esthétique et gustative. L’olive verte, dénoyautée et parfois farcie, est la garniture classique du Martini. Le zeste de citron apporte une note fraîche et acidulée. À vous de choisir votre camp !
Du Vesper Martini au Dry Martini : Les Variations Bondiennes
Il est important de noter que la fameuse phrase « shaken, not stirred » est en fait initialement associée au Vesper Martini, un cocktail créé par Ian Fleming, l’auteur des romans James Bond, et nommé d’après le personnage de Vesper Lynd dans Casino Royale. Le Vesper Martini est un peu différent du Vodka Martini classique. Il contient :
- Du gin (et non de la vodka, à l’origine !)
- De la vodka
- Du Lillet Blanc (un apéritif français à base de vin, aujourd’hui remplacé par du vermouth blanc sec ou du Cocchi Americano)
C’est pour ce Vesper Martini que Bond précise « shaken, not stirred ». Avec le temps, la phrase est restée et s’est appliquée au Vodka Martini, qui est devenu sa boisson de prédilection au cinéma. Et pour complexifier un peu les choses, il existe aussi le Dry Martini, préparé avec du gin et du vermouth sec (sans vodka donc), généralement mélangé à la cuillère et garni d’une olive ou d’un zeste de citron. Alors, vous suivez toujours ? Pas de panique, l’important, c’est de retenir que Bond aime son Martini « shaken, not stirred », qu’il soit au gin, à la vodka, ou un mélange des deux !
James Bond et le Martini : Une Histoire d’Amour qui Dure
En conclusion, la phrase « Shaken, not stirred » est bien plus qu’une simple commande de cocktail. C’est un symbole, une icône, un concentré de l’élégance, du mystère et de l’assurance de James Bond. Elle résonne dans nos oreilles à chaque fois qu’on évoque l’agent 007, et continue d’inspirer les barmen du monde entier. Alors, la prochaine fois que vous commanderez un Martini, n’hésitez pas à glisser un petit « shaken, not stirred » avec un clin d’œil. Qui sait, peut-être que ça vous donnera un air un peu plus… bondien ? Santé ! (Au shaker, évidemment !)