Est-ce légal de manger de la viande de chèvre aux États-Unis ? La réponse pourrait bien vous surprendre… ou pas !
Ah, la viande de chèvre ! Un sujet qui passionne les foules, n’est-ce pas ? Peut-être pas autant que la dernière saison de votre série préférée, mais tout de même, ça intrigue. Surtout si vous vous demandez si, oui ou non, il est permis d’en déguster un bon morceau aux États-Unis. Alors, accrochez-vous, car on va décortiquer ce mystère caprin avec une bonne dose d’humour et de faits croustillants.
Oui, mes amis, c’est tout à fait légal ! Aux États-Unis, manger de la viande de chèvre n’est pas un acte de rébellion ni un péché capital. Ouf, soulagement général ! Mais attention, légal ne veut pas dire qu’on en trouve à tous les coins de rue, façon hot-dog à New York. Il y a quelques petites subtilités à connaître pour savourer votre cabri en toute légalité et sécurité.
Maintenant que les bases sont posées, plongeons un peu plus dans le détail. Parce que, soyons honnêtes, un simple « oui, c’est légal » ne suffit pas à satisfaire notre soif de connaissance, n’est-ce pas ? On veut du concret, du palpable, du… caprin !
La législation américaine, aussi complexe qu’une recette de soufflé raté, encadre la consommation de viande, et la chèvre n’y échappe pas. Figurez-vous que nos amis à cornes sont couverts par le Federal Meat Inspection Act de 1906. Oui, oui, 1906 ! Autant dire que cette loi a plus de rides que votre grand-tante Gertrude. Mais l’important, c’est qu’elle est toujours en vigueur et qu’elle stipule que toute chèvre destinée à la vente doit être abattue et inspectée dans des établissements agréés, que ce soit au niveau fédéral ou étatique.
En clair, si vous avez l’âme d’un éleveur de chèvres et que vous comptez vendre votre production, pas question de faire les choses à moitié dans votre arrière-cour ! Il faut passer par la case « inspection » pour garantir la sécurité sanitaire de la viande. Et c’est tant mieux pour nos papilles et nos estomacs.
Mais alors, pourquoi n’y a-t-il pas de boucheries caprines à chaque coin de rue ? Bonne question ! La réponse est un peu plus nuancée que la simple légalité. Historiquement, la viande de chèvre n’a jamais vraiment fait partie des habitudes culinaires américaines. Contrairement à d’autres cultures, notamment en Asie, en Afrique ou dans les Caraïbes, où la chèvre est une viande de choix.
Résultat : la demande a toujours été relativement faible aux États-Unis, ce qui n’a pas incité l’industrie agroalimentaire à développer une filière caprine à grande échelle. C’est un peu l’histoire de l’œuf et de la poule : pas de demande massive, pas d’offre massive. Et vice versa.
Mais les temps changent, mes amis ! La mondialisation, les échanges culturels, l’immigration… Tout cela contribue à faire évoluer les goûts et les habitudes alimentaires. Et la viande de chèvre commence à pointer le bout de son nez dans les assiettes américaines, notamment dans les communautés issues de ces cultures où elle est traditionnellement consommée.
D’ailleurs, si vous êtes curieux de goûter, vous aurez plus de chances d’en trouver dans les boucheries ethniques ou dans certaines grandes surfaces qui proposent des produits du monde entier. Même Costco, le temple de la démesure américaine, propose des « Half Goat Meat Locker » ! Imaginez un peu, un casier entier de viande de chèvre ! De quoi organiser un barbecue digne de ce nom.
Et parlant de goût, justement, comment ça se mange, la chèvre ? Pour ceux qui n’ont jamais osé franchir le pas, il faut savoir que la viande de chèvre a une saveur assez prononcée, parfois décrite comme « giboyeuse ». Certains adorent, d’autres moins. C’est une question de palais et d’habitude. Et puis, il faut bien la cuisiner ! La viande de chèvre est assez maigre, donc si on la maltraite à la cuisson, elle peut vite devenir sèche et dure comme du bois. Dommage, non ?
Alors, pour éviter la catastrophe culinaire, quelques conseils s’imposent. Privilégiez les cuissons lentes et à basse température, comme les ragoûts, les tajines ou les currys. Ces préparations permettent de préserver le moelleux de la viande et de développer toutes ses saveurs. Et n’hésitez pas à l’associer à des épices, des herbes aromatiques et des légumes parfumés. La chèvre adore ça !
Au fait, savez-vous comment on appelle la viande de chèvre aux États-Unis ? Eh bien, le terme le plus courant, c’est « chevon ». Un mot un peu bizarre, avouons-le, mais qui a le mérite d’être clair. On utilise aussi parfois les termes « cabrito », « capretto » ou « kid », surtout pour désigner la viande de jeunes chèvres, nourries au lait. De quoi impressionner votre boucher la prochaine fois !
Maintenant, parlons un peu géographie caprine. Si vous vous demandez où sont élevées ces chèvres à viande aux États-Unis, sachez que certains États sont plus « chevrons-friendly » que d’autres. En tête de liste, on trouve le Texas, avec une production massive. Suivent ensuite le Tennessee, la Californie et la Géorgie. Autant dire que si vous vous baladez dans ces régions, vous aurez peut-être plus de chances de croiser une chèvre qu’un écureuil. Enfin, presque.
Et la santé, dans tout ça ? Bonne nouvelle : la viande de chèvre est plutôt un bon élève sur le plan nutritionnel. Elle est considérée comme une alternative plus saine aux autres viandes rouges, comme le bœuf, l’agneau ou le porc. Elle est moins grasse, moins calorique et plus riche en protéines. De quoi se faire plaisir sans trop culpabiliser.
Attention tout de même, comme pour tout aliment, il y a des contre-indications. Les personnes souffrant de maladies du foie ou ayant des problèmes de chaleur corporelle (fièvre, ulcères, etc.) devraient modérer leur consommation de viande de chèvre. Mais pour la plupart des gens, c’est une viande tout à fait recommandable, avec modération bien sûr. Rien ne sert d’en manger matin, midi et soir !
Pour finir, un petit détour par les viandes interdites aux États-Unis. Histoire de comparer et de relativiser. Sachez qu’il est illégal d’importer ou de vendre certaines viandes, comme la viande de brousse (issue d’espèces sauvages africaines, souvent menacées), la tortue marine, la baleine ou encore le cheval (en Californie et dans l’Illinois). La viande de kangourou est également interdite à la vente en Californie. Bref, la liste est plus longue qu’on ne le pense. Mais la chèvre, elle, est bien dans les clous !
Alors, la prochaine fois que vous aurez envie de varier les plaisirs carnivores, pensez à la chèvre ! C’est légal, c’est souvent délicieux (si bien préparé) et c’est une façon originale de découvrir de nouvelles saveurs. Et puis, avouez-le, dire à vos amis que vous avez mangé du chevon, ça a quand même plus de panache que de dire que vous avez mangé un steak haché, non ? Sur ce, bon appétit et à la prochaine !