Que se passe-t-il si vous mangez trop de feijoas ? Accrochez-vous, ça va être fruité !
Ah, les feijoas ! Ces petits fruits verts à la chair parfumée qui sentent bon la fin de l’été. On pourrait en manger des kilos, non ? Enfin, peut-être pas des kilos entiers… Mais justement, parlons-en ! Que se passe-t-il si, disons, votre gourmandise prend le dessus et que vous engloutissez une montagne de feijoas ? Eh bien, accrochez-vous à votre chapeau (ou à votre peau de feijoa, c’est selon), car même les meilleures choses, consommées à l’excès, peuvent vous jouer des tours.
Imaginez la scène : vous êtes là, devant votre panier rempli de feijoas fraîchement cueillis, leur parfum enivrant vous chatouille les narines. Vous commencez à les éplucher, un, deux, trois… La douceur acidulée, la texture légèrement granuleuse, c’est un délice ! Et puis, un autre, et encore un autre… Après tout, c’est plein de vitamines, c’est bon pour la santé, n’est-ce pas ? Oui, absolument ! Mais comme dirait votre grand-mère (et la sagesse populaire), « tout est poison, rien n’est poison, c’est la dose qui fait le poison ». Et les feijoas ne font pas exception à la règle.
Modération, le maître-mot avec les feijoas (et à peu près tout, en fait)
Alors, oui, les feijoas sont bourrés de bonnes choses. Vitamine C à gogo, fibres pour un transit au top, antioxydants pour lutter contre les vilaines cellules qui veulent nous vieillir prématurément… Bref, un cocktail de bienfaits dans un écrin vert. Mais, et il y a un « mais » gros comme une maison (ou comme une montagne de feijoas), ils contiennent aussi de la vitamine B6, en quantité non négligeable. Et c’est là que ça devient intéressant, enfin, potentiellement moins intéressant pour votre bien-être immédiat si vous vous emballez un peu trop.
La vitamine B6, c’est super important pour plein de fonctions dans notre corps : le système nerveux, le métabolisme des protéines, la formation des globules rouges… C’est un peu le couteau suisse de la vitamine. Sauf que, comme tout couteau suisse, si on l’utilise n’importe comment, on peut se couper. Et avec la vitamine B6, l’excès peut aussi avoir des effets secondaires, disons, « moins glamour ».
La vitamine B6, amie ou ennemie ? Tout dépend de la dose, mon ami !
Nos amis de « Feijoa Addiction » (oui, ça existe, et on les comprend !) nous rappellent que la limite supérieure de vitamine B6 pour un adulte de plus de 18 ans est de 100 milligrammes par jour. Or, les feijoas en contiennent une quantité « considérable ». Alors, qu’est-ce que ça veut dire concrètement ? Est-ce qu’on risque de se transformer en mutant vert si on mange trop de feijoas ? Rassurez-vous, pas de transformation physique monstrueuse à prévoir. Mais quelques petits désagréments peuvent pointer le bout de leur nez si vous dépassez les bornes.
Imaginez que la vitamine B6, c’est comme un bon ami un peu trop enthousiaste. À petite dose, il vous motive, vous donne de l’énergie, vous aide à accomplir de grandes choses. Mais si vous le laissez s’emballer, il peut devenir un peu envahissant, voire carrément fatigant à gérer. Avec la vitamine B6 en excès, c’est un peu pareil. Votre corps peut commencer à manifester son mécontentement. Et comment se manifeste ce mécontentement fruité ? C’est ce qu’on va voir juste après.
Les effets secondaires potentiels d’une overdose de feijoas (ou plutôt, de vitamine B6)
Bon, soyons clairs, il faudrait vraiment manger une quantité astronomique de feijoas pour atteindre des niveaux de vitamine B6 réellement dangereux. On ne parle pas de quelques feijoas de trop après le dîner. On parle plutôt d’une compétition de « qui mangera le plus de feijoas en une heure ». Ce qui, soyons honnêtes, n’est pas une activité très recommandée, même si ça peut sembler amusant sur le papier.
Mais si vous vous lancez dans cette compétition improbable, ou si, pour une raison mystérieuse, vous décidez de faire une cure intensive de feijoas (après tout, chacun ses passions), voici ce qui pourrait arriver :
- Des petits picotements désagréables : Surtout dans les mains et les pieds. C’est un peu comme si vos nerfs vous envoyaient un message pour vous dire « Eh, doucement sur les feijoas là ! ».
- Des troubles digestifs : Votre estomac pourrait ne pas apprécier cette avalanche de fibres et de vitamine B6. Résultat : nausées, maux de ventre, voire pire… Soyons délicats, disons que votre système digestif pourrait faire la grève.
- Des troubles neurologiques : Dans les cas vraiment extrêmes (et on insiste sur le « vraiment »), un excès de vitamine B6 peut perturber le système nerveux. Cela peut se traduire par de la fatigue, des maux de tête, voire des difficultés à coordonner ses mouvements. Mais encore une fois, on parle de scénarios très peu probables avec une consommation « normale » de feijoas.
Alors, faut-il avoir peur des feijoas et les bannir de notre alimentation ? Absolument pas ! L’idée n’est pas de vous effrayer, mais plutôt de vous informer avec une touche d’humour (parce que la vie est plus drôle avec des fruits, non ?). Les feijoas restent un fruit délicieux et plein de bienfaits. Le secret, comme toujours, c’est la modération.
Alors, combien de feijoas peut-on manger sans risque de devenir vert de… fatigue ?
Il n’y a pas de réponse unique et universelle à cette question. Chaque personne est différente, et notre tolérance à la vitamine B6 varie. Mais en règle générale, manger quelques feijoas par jour (disons, 2 à 4, selon leur taille et votre appétit) ne devrait poser aucun problème. C’est même plutôt une excellente idée pour faire le plein de vitamines et de saveurs.
Écoutez votre corps ! C’est le meilleur conseil qu’on puisse vous donner. Si vous sentez que vous avez mangé un peu trop de feijoas et que vous commencez à ressentir les petits signaux d’alarme mentionnés plus haut, ralentissez le rythme. Votre corps vous remerciera. Et puis, gardez-en pour demain ! Les feijoas, c’est comme les bonnes nouvelles, c’est toujours mieux quand ça dure.
En conclusion, mangez des feijoas, savourez-les, régalez-vous ! Mais faites-le avec modération et bon sens. Votre corps vous remerciera, et vous pourrez continuer à profiter de tous les plaisirs fruités que la nature nous offre. Et n’oubliez pas, la vie est trop courte pour se priver de feijoas (avec modération, bien sûr !).