Comment les Américains appellent-ils le jeu de squash ? Plongée hilarante dans le monde du squash aux USA !
Alors, vous vous demandez comment les Américains, ces champions de l’originalité, appellent le squash ? Eh bien, accrochez-vous, car la réponse est à la fois simple et… un peu moins simple ! En général, ils l’appellent tout simplement « squash ». Oui, oui, vous avez bien entendu, « squash », comme nous ! Pas de révolution linguistique majeure ici, mais attention, il y a un petit twist, une subtilité croustillante que nous allons explorer ensemble.
Imaginez-vous, vous arrivez aux États-Unis, raquette à la main, prêt à défier n’importe quel local sur un court. Vous lancez nonchalamment : « Envie d’une partie de squash ? ». Votre interlocuteur américain, un sourire en coin, pourrait vous répondre : « Squash ? Tu veux dire du hardball ou du softball? ». Et là, mes amis, vous entrez dans le vif du sujet, dans les méandres passionnants des variations du squash à l’américaine.
Softball vs Hardball : Le duel au sommet
Figurez-vous qu’il existe deux grandes familles de squash : le softball, version internationale, élégante et raffinée, et le hardball, version américaine, plus directe, plus… disons, « virile ». C’est un peu comme comparer le thé Earl Grey à un bon café noir bien corsé. Les deux sont des boissons chaudes, mais l’expérience est radicalement différente.
Le softball, ou squash « britannique » pour les puristes, est celui que l’on connaît et que l’on pratique majoritairement en Europe et dans le monde. C’est un jeu où la balle est, comme son nom l’indique, plus « molle » (enfin, tout est relatif, hein, ça reste du sport !). Les courts sont plus larges, permettant des échanges plus longs, plus stratégiques, un peu comme une partie d’échecs sur un court en verre.
Le hardball, lui, c’est l’enfant terrible du squash. Populaire surtout aux États-Unis, il se joue sur un court plus étroit, avec une balle plus dure et plus rapide. Imaginez la balle rebondir comme une furie, exigeant des réflexes de chat et une prise de décision ultra-rapide. C’est un peu le « fast food » du squash, intense, immédiat, et parfois un peu brutal. Les Américains, toujours à fond dans l’action, ont visiblement un faible pour ce format survitaminé.
Le hardball, la coqueluche américaine
Alors, pourquoi cette préférence américaine pour le hardball ? Mystère et boule de gomme… ou plutôt, mystère et balle dure ! Peut-être est-ce cette culture de la rapidité, de l’efficacité à tout prix, qui se retrouve dans le sport. Peut-être est-ce le côté plus spectaculaire, plus explosif du hardball qui séduit le public américain, habitué aux sensations fortes. Toujours est-il que le hardball a su se faire une place de choix dans le paysage sportif américain, surtout dans les clubs privés et les universités huppées.
Le hardball, c’est un peu comme la version rock’n’roll du squash. Ça déménage, ça cogne, ça demande une condition physique au top et une capacité à réagir à la vitesse de l’éclair. Les échanges sont souvent plus courts, mais l’intensité est maximale. Si vous aimez les défis et que vous avez le goût du risque, le hardball pourrait bien devenir votre nouvelle passion américaine.
Un peu d’histoire : du squash tennis au squash moderne
Remontons un peu le temps, faisons un petit saut dans le passé pour comprendre les racines du squash américain. Figurez-vous qu’au début, aux États-Unis, on ne jouait même pas au squash… enfin, pas tout à fait. On jouait au squash tennis ! Oui, oui, vous avez bien lu, un mélange improbable entre le squash et le tennis. Imaginez-vous, on utilisait une balle de tennis (oui, la même que sur gazon) et une raquette de tennis (presque la même, un peu plus courte quand même). Le concept était… disons, original.
Le squash tennis, c’était un peu le chaînon manquant entre le tennis et le squash. C’était populaire au début du 20ème siècle, surtout dans les clubs chics de la côte Est. Mais petit à petit, le squash « normal », celui avec la balle de squash et la raquette de squash, a commencé à gagner du terrain. Les Américains, toujours pragmatiques, ont fini par adopter le squash tel qu’on le connaît aujourd’hui, en conservant toutefois cette petite préférence pour le hardball, clin d’œil à leurs origines sportives un peu farfelues.
Aujourd’hui, le squash tennis est presque une espèce en voie de disparition aux États-Unis. Quelques irréductibles continuent de pratiquer ce sport hybride, par nostalgie ou par goût de l’originalité. Mais dans la plupart des villes américaines, le squash avec raquettes de squash a largement supplanté son ancêtre tennistique. Ouf, on a failli se perdre dans les méandres de l’histoire du squash américain !
Le scoring à l’américaine : chacun pour soi et point pour tous !
Parlons un peu des règles, histoire de ne pas être complètement perdu si vous vous aventurez sur un court de squash aux États-Unis. La règle de scoring américaine a une petite particularité : le point est marqué par le gagnant de l’échange, quel que soit le serveur. C’est ce qu’on appelle le « point par échange », ou PAR (Point-A-Rally) en anglais pour les intimes. En gros, chaque échange compte, chaque point est une petite bataille à gagner.
Dans le squash « international », le système de scoring peut être un peu différent, parfois plus complexe. Mais aux États-Unis, on fait simple, efficace : celui qui gagne l’échange marque le point. C’est clair, net, précis, et ça évite les prises de tête inutiles. Un peu comme la mentalité américaine, directe et sans chichis.
Alors, la prochaine fois que vous entendrez parler de « squash » aux États-Unis, vous saurez qu’il y a potentiellement deux jeux différents derrière ce mot. Vous pourrez briller en société en expliquant la différence entre le softball et le hardball, en racontant l’histoire du squash tennis, et en expliquant le système de scoring américain. Vous deviendrez le Monsieur ou Madame Squash Culture des soirées mondaines !
En résumé, pour répondre à la question initiale : comment les Américains appellent-ils le jeu de squash ? Ils l’appellent « squash », tout simplement. Mais attention, quand on parle de squash aux États-Unis, il est toujours bon de préciser si l’on parle de softball ou de hardball. Et si vous croisez un Américain qui vous parle de squash tennis, souriez, vous venez de rencontrer un dinosaure du squash… mais un dinosaure sympathique, sans aucun doute !