Mais au fait, de quoi est faite la sauce carbonara ? La réponse pourrait vous surprendre (ou pas) !
Ah, la carbonara… Ce plat de pâtes crémeux et savoureux qui divise autant qu’il rassemble. On se demande souvent quel est le secret de cette sauce onctueuse. Est-ce la crème fraîche ? Le beurre ? Un ingrédient magique gardé secret par les grands chefs italiens ?
Accrochez-vous bien, car la vérité risque de vous surprendre (surtout si vous pensiez que la crème fraîche était l’ingrédient star). La véritable sauce carbonara, celle qui fait frémir les papilles des puristes et trembler les cuisiniers du dimanche, est en réalité d’une simplicité déconcertante. La sauce carbonara authentique est faite à base de seulement cinq ingrédients principaux : des pâtes (spaghetti de préférence, mais on y reviendra), du guanciale (et pas n’importe quel lard !), du Pecorino Romano (le parmesan, c’est pour les touristes), des œufs (les jaunes, attention !) et du poivre noir. Oui, seulement cinq ingrédients ! Pas de crème, pas d’oignon, pas d’ail, rien de superflu. C’est la magie de la simplicité italienne !
Les ingrédients de la carbonara décortiqués : on passe aux choses sérieuses
Maintenant que le mystère est levé, plongeons un peu plus en détail dans chaque ingrédient. Parce que si la recette est simple, la qualité des produits et la technique sont primordiales pour obtenir une carbonara digne de ce nom. Et croyez-moi, ça change tout !
Les pâtes : le support de notre chef-d’œuvre
Pour la carbonara, on privilégie traditionnellement les pâtes longues. Les spaghetti sont les stars incontestées, mais les bucatini, les linguine ou encore les tagliatelle font aussi très bien l’affaire. L’important, c’est que les pâtes accrochent bien la sauce. Imaginez une sauce carbonara dégoulinant tristement au fond de votre assiette parce que vos pâtes sont lisses comme des billes de billard. Non merci !
La texture des pâtes est cruciale. On veut des pâtes al dente, bien sûr. Personne n’aime les pâtes molles et farineuses. La cuisson al dente permet aux pâtes de conserver une légère résistance sous la dent et de mieux se marier avec la sauce crémeuse. C’est un équilibre parfait entre texture et saveur. Et puis, avouons-le, mâcher un peu, ça fait travailler les mâchoires et c’est bon pour la ligne (ou presque) !
Choisissez des pâtes de qualité, idéalement des pâtes de bronze. Elles ont une surface plus rugueuse qui permet à la sauce d’adhérer comme un aimant sur une porte de frigo. C’est un petit détail qui fait une grande différence. Et puis, tant qu’à faire les choses bien, autant choisir les meilleurs ingrédients, non ? Vos papilles vous remercieront !
Le guanciale : le lard qui change tout (et pas du bacon, s’il vous plaît !)
Le guanciale, c’est l’ingrédient secret (enfin, plus si secret que ça maintenant) de la carbonara authentique. Oubliez le bacon fumé et la pancetta trop sèche. Le guanciale, c’est la joue de porc séchée et affinée. Sa texture est plus fondante, son goût plus intense et légèrement poivré. C’est lui qui apporte cette richesse et cette profondeur de saveur à la carbonara. C’est un peu comme le chanteur star dans un groupe de rock : sans lui, ça sonne tout de suite moins bien.
Le guanciale a un ratio gras/maigre idéal pour la carbonara. En fondant à la cuisson, son gras se mélange aux œufs et au fromage pour créer cette sauce crémeuse et onctueuse à souhait. C’est un peu comme de la magie culinaire ! Et puis, ce petit goût de noisette grillée qu’il dégage… Miam !
Si vous ne trouvez pas de guanciale, la pancetta plate (et non fumée !) peut être un substitut acceptable, mais ce ne sera jamais tout à fait pareil. C’est comme remplacer un grand cru par un vin de table : ça peut dépanner, mais on sent la différence. Alors, faites l’effort de trouver du guanciale, votre carbonara vous remerciera éternellement !
Le Pecorino Romano : le fromage qui a du caractère (et qui n’a pas peur du parmesan)
Le Pecorino Romano, c’est le fromage de brebis italien qui pique un peu, qui a du caractère, qui ne se laisse pas faire. C’est lui le fromage traditionnel de la carbonara, celui qui apporte cette saveur salée et umami qui se marie si bien avec le gras du guanciale et la douceur des œufs. Imaginez un peu : un fromage timide et fade dans une carbonara… Ce serait comme un film d’action sans explosion, ça manque de piquant, non ?
Le Pecorino Romano est plus salé et plus fort en goût que le Parmigiano Reggiano. C’est pour ça qu’il est traditionnellement utilisé dans la carbonara. Son côté salé équilibre parfaitement la richesse des autres ingrédients et apporte une complexité de saveurs qui fait toute la différence. C’est un peu comme le sel dans un plat : on n’y pense pas forcément, mais sans lui, tout est fade.
Si vous n’avez vraiment pas de Pecorino Romano sous la main, vous pouvez utiliser un mélange de Parmigiano Reggiano et de Pecorino, ou à la rigueur, du Parmigiano seul. Mais sachez que le goût sera légèrement différent, moins typique. C’est un peu comme écouter une reprise de votre chanson préférée : c’est sympa, mais l’originale a toujours ce petit quelque chose en plus.
Les œufs : l’émulsion magique (et seulement les jaunes, les blancs sont invités à la porte !)
Les œufs, et plus précisément les jaunes d’œufs, sont l’ingrédient clé de la sauce carbonara. Ce sont eux qui, en s’émulsionnant avec le gras du guanciale et le fromage, créent cette texture crémeuse et veloutée sans aucune crème ajoutée. C’est un tour de magie culinaire ! Les jaunes d’œufs apportent aussi de la richesse et de la couleur à la sauce. C’est un peu comme la peinture pour un artiste : sans les couleurs, le tableau serait bien triste.
On utilise uniquement les jaunes d’œufs dans la carbonara traditionnelle. Les blancs, on les garde pour une omelette ou une meringue. Les jaunes sont plus riches en matières grasses et en lécithine, ce qui favorise l’émulsion et donne une sauce plus onctueuse. C’est de la chimie culinaire, mes amis !
La cuisson des œufs est cruciale. Il ne faut surtout pas les faire cuire directement à la chaleur, sinon, on obtient des œufs brouillés à la carbonara, et c’est tout sauf ce qu’on recherche. Le secret, c’est de mélanger les jaunes d’œufs avec le fromage et le poivre dans un bol, puis de verser ce mélange sur les pâtes chaudes hors du feu, en remuant vivement. La chaleur résiduelle des pâtes va cuire légèrement les œufs et créer cette sauce crémeuse parfaite. C’est un peu comme un numéro d’équilibriste : il faut de la précision et de la rapidité !
Le poivre noir : la touche finale (et généreuse, s’il vous plaît !)
Le poivre noir, c’est la touche finale, la petite étincelle qui réveille les saveurs de la carbonara. On le préfère fraîchement moulu, pour un parfum plus intense et une saveur plus piquante. N’hésitez pas à être généreux sur le poivre, il apporte un contraste agréable avec la richesse des autres ingrédients. C’est un peu comme les épices dans un plat indien : ça relève le goût et ça apporte de la complexité.
Le poivre noir, en plus de son goût, apporte une petite note visuelle à la carbonara. Ces petits points noirs parsemés dans la sauce crémeuse, c’est plutôt joli, non ? C’est un peu comme les paillettes sur une robe de soirée : ça ajoute une touche d’élégance.
Traditionnellement, on utilise du poivre noir moulu grossièrement. Ça apporte un peu de texture en bouche et une saveur plusRustique. Mais si vous préférez le poivre finement moulu, faites-vous plaisir. L’important, c’est d’aimer ce qu’on mange, non ?
Les ingrédients interdits : ceux qui n’ont rien à faire dans une vraie carbonara (et on insiste !)
Maintenant qu’on a fait le tour des ingrédients autorisés, parlons un peu des interdits. Parce que oui, il y a des choses qu’on ne met ABSOLUMENT PAS dans une vraie carbonara. C’est un peu comme les règles de bienséance à un dîner : il y a des limites à ne pas franchir !
La crème fraîche : l’ennemi juré de la carbonara (et on ne rigole pas avec ça !)
La crème fraîche, c’est le grand tabou de la carbonara. C’est l’ingrédient que les puristes italiens bannissent avec la dernière énergie. Mettre de la crème fraîche dans une carbonara, c’est un peu comme mettre du ketchup sur une pizza : un sacrilège ! La crème fraîche alourdit la sauce, la rend moins digeste et masque les saveurs délicates des autres ingrédients. Bref, c’est un faux ami qui vous veut du mal.
La carbonara authentique est crémeuse grâce à l’émulsion des jaunes d’œufs, du gras du guanciale et du fromage. Pas besoin d’ajouter de la crème pour obtenir cette texture onctueuse. C’est même contre-productif. La crème fraîche dénature le goût originel de la carbonara et la transforme en une pâle copie sans intérêt. C’est un peu comme mettre un filtre Instagram trop lourd sur une belle photo : ça gâche tout.
Alors, s’il vous plaît, oubliez la crème fraîche pour votre carbonara. Faites confiance à la recette traditionnelle, elle est parfaite comme ça. Et si vous voyez une recette de carbonara avec de la crème fraîche, fuyez ! C’est un signe de mauvais goût (culinaire, bien sûr).
L’oignon et l’ail : les intrus qui gâchent la fête (et qui sont venus sans invitation !)
L’oignon et l’ail, c’est un peu comme les invités surprises qui débarquent à une fête sans prévenir et qui mettent le bazar. Ils n’ont rien à faire dans une carbonara traditionnelle. Leur goût prononcé masque les saveurs subtiles des autres ingrédients et déséquilibre l’harmonie du plat. C’est un peu comme ajouter un instrument de musique dissonant dans un orchestre : ça casse l’ambiance.
L’oignon et l’ail sont des ingrédients délicieux, certes, mais ils ont leur place dans d’autres recettes. Dans la carbonara, ils sont tout simplement superflus. La saveur du guanciale, du Pecorino Romano et du poivre noir se suffisent à elles-mêmes. Ajouter de l’oignon et de l’ail, c’est un peu comme vouloir en faire trop. La simplicité est souvent la clé de l’excellence, surtout en cuisine italienne.
Alors, la prochaine fois que vous préparez une carbonara, résistez à la tentation d’ajouter de l’oignon ou de l’ail. Faites confiance à la recette originale, elle est parfaite comme ça. Et si vous voyez une recette de carbonara avec de l’oignon ou de l’ail, vous savez ce qu’il vous reste à faire : la zapper !
Variations et substitutions acceptables : quand on a pas de guanciale sous la main (ou qu’on est un peu aventureux)
Bon, soyons honnêtes, trouver du guanciale et du Pecorino Romano dans le supermarché du coin, ce n’est pas toujours une mince affaire. Alors, est-ce qu’on est condamné à manger des carbonaras fades et sans saveur si on n’a pas accès à ces ingrédients ? Heureusement, non ! Il existe des substitutions acceptables, même si les puristes risquent de faire la grimace.
Pancetta ou bacon : les remplaçants du guanciale (avec modération, quand même !)
Si vous ne trouvez pas de guanciale, la pancetta plate (non fumée !) est un substitut acceptable. Elle a un goût plus doux et une texture moins fondante que le guanciale, mais elle fait quand même le job. C’est un peu comme remplacer un acteur star par un bon acteur de second rôle : c’est pas pareil, mais ça peut fonctionner.
Le bacon fumé, en revanche, c’est un peu plus limite. Son goût fumé prononcé peut masquer les autres saveurs de la carbonara et la dénaturer. Si vous utilisez du bacon, choisissez-le nature et pas trop fumé, et utilisez-le avec parcimonie. C’est un peu comme porter des chaussettes de sport avec des chaussures de ville : ça peut dépanner, mais c’est pas très élégant.
L’idéal, bien sûr, reste de trouver du guanciale. Faites le tour des épiceries italiennes, des marchés, des boutiques en ligne. Ça vaut vraiment le coup de faire l’effort. Votre carbonara vous remerciera, et vos papilles aussi !
Parmigiano Reggiano : le cousin du Pecorino Romano (qui dépanne bien quand même)
Le Parmigiano Reggiano, c’est un peu le cousin du Pecorino Romano. Il a un goût plus doux, moins salé et plus fruité. Il peut être utilisé en substitution du Pecorino dans la carbonara, ou en mélange avec celui-ci. C’est un peu comme choisir entre deux marques de café : chacun a ses préférences, mais les deux font le job.
Le Pecorino Romano reste le fromage traditionnel de la carbonara, celui qui apporte cette saveur salée et piquante typique. Mais si vous n’en trouvez pas, ou si vous préférez un goût plus doux, le Parmigiano Reggiano est une bonne alternative. L’important, c’est de se faire plaisir et d’adapter la recette à ses goûts et à ce qu’on a sous la main.
N’hésitez pas à mélanger les deux fromages pour un résultat plus complexe et équilibré. Un mélange de Pecorino Romano et de Parmigiano Reggiano, c’est un peu comme un duo de chanteurs : leurs voix se complètent et créent une harmonie unique.
Autres types de pâtes longues : pour varier les plaisirs (et les formes !)
Les spaghetti sont les pâtes traditionnelles de la carbonara, mais vous pouvez aussi utiliser d’autres types de pâtes longues, comme les linguine, les tagliatelle ou les bucatini. Chaque type de pâtes apporte une texture et une sensation en bouche légèrement différentes. C’est un peu comme changer de coiffure : ça change le look, mais ça reste vous !
Les bucatini, avec leur trou au milieu, sont particulièrement intéressantes pour la carbonara. Elles accrochent bien la sauce à l’intérieur et à l’extérieur, et offrent une texture agréable en bouche. Les tagliatelle, plus larges et plates, sont parfaites pour les sauces crémeuses comme la carbonara. Les linguine, plus fines et plates que les spaghetti, sont plus délicates et élégantes.
Alors, n’hésitez pas à expérimenter avec différents types de pâtes longues pour votre carbonara. C’est une façon simple de varier les plaisirs et de découvrir de nouvelles sensations. Et puis, ça permet de ne pas se lasser de la carbonara, même si c’est difficile de s’en lasser, avouons-le !
Le profil de saveur de la carbonara : un équilibre parfait entre richesse, salinité et piquant
La carbonara, c’est bien plus qu’un simple plat de pâtes. C’est une explosion de saveurs en bouche, un équilibre parfait entre richesse, salinité, piquant et umami. Chaque ingrédient apporte sa contribution à ce profil de saveur unique. C’est un peu comme une symphonie culinaire : chaque instrument joue sa partition pour créer un ensemble harmonieux.
Riche et crémeuse : la magie des jaunes d’œufs et du gras du guanciale
La carbonara est riche et crémeuse grâce à l’émulsion des jaunes d’œufs et du gras du guanciale. Ces deux ingrédients combinés créent une sauce onctueuse et veloutée qui enrobe les pâtes à merveille. C’est un peu comme une caresse pour les papilles : c’est doux, réconfortant et terriblement gourmand.
Le gras du guanciale fond à la cuisson et se mélange aux jaunes d’œufs pour créer cette émulsion magique. C’est un processus chimique fascinant qui transforme des ingrédients simples en une sauce luxueuse. C’est un peu comme la transformation du plomb en or des alchimistes : c’est de la magie !
La richesse de la carbonara est contrebalancée par les autres saveurs du plat, notamment la salinité du Pecorino Romano et le piquant du poivre noir. C’est cet équilibre qui rend la carbonara si addictive et si irrésistible.
Salée et umami : la signature du Pecorino Romano et du guanciale
La saveur salée et umami de la carbonara provient principalement du Pecorino Romano et du guanciale. Le Pecorino Romano est un fromage naturellement salé, qui apporte une touche de piquant et de caractère au plat. Le guanciale, quant à lui, est une charcuterie séchée et salée, qui ajoute une profondeur de saveur et une note umami à la carbonara. L’umami, c’est cette cinquième saveur, après le sucré, le salé, l’acide et l’amer, qui apporte de la rondeur et de la gourmandise aux plats. C’est un peu comme le secret des grands chefs : ils savent comment utiliser l’umami pour sublimer leurs créations.
La combinaison du Pecorino Romano et du guanciale crée une synergie de saveurs salées et umami qui est typique de la carbonara. C’est cette signature gustative qui la distingue des autres plats de pâtes et qui en fait un classique de la cuisine italienne.
Fumée : la note subtile du guanciale (ou du bacon, si vous avez vraiment insisté)
La carbonara authentique n’a pas de saveur fumée prononcée, mais le guanciale peut apporter une légère note fumée subtile, selon son affinage. Si vous utilisez du bacon en substitution, la saveur fumée sera plus présente, mais il faut veiller à ce qu’elle ne domine pas les autres saveurs. La note fumée, dans la carbonara, c’est un peu comme un parfum discret : elle est là, mais elle ne prend pas toute la place.
La saveur fumée du guanciale, ou du bacon, se marie bien avec la richesse des œufs et la salinité du fromage. Elle apporte une complexité supplémentaire au plat et le rend encore plus savoureux. C’est un peu comme un ingrédient secret qui sublime l’ensemble.
Épicée : le coup de fouet du poivre noir (et n’hésitez pas à en mettre !)
Le poivre noir apporte une touche épicée et piquante à la carbonara. C’est lui qui réveille les papilles et qui contrebalance la richesse des autres ingrédients. N’hésitez pas à être généreux sur le poivre, il fait partie intégrante de la recette et apporte une dimension gustative essentielle. Le piquant du poivre, dans la carbonara, c’est un peu comme un coup de fouet : ça réveille et ça dynamise l’ensemble.
Le poivre noir, en plus de son goût, apporte aussi un parfum intense et aromatique à la carbonara. Il se marie à merveille avec les autres saveurs du plat et les sublime. C’est un peu comme un bouquet de fleurs qui embaume une pièce : ça ajoute une touche de fraîcheur et de vivacité.
La règle d’or de la carbonara : on mélange hors du feu, sinon c’est la catastrophe !
La règle d’or de la carbonara, celle qu’il ne faut JAMAIS oublier, c’est de mélanger la sauce avec les pâtes hors du feu. C’est absolument crucial pour éviter de transformer votre sauce crémeuse en œufs brouillés à la carbonara. Et croyez-moi, personne ne veut ça ! C’est un peu comme les règles de sécurité en avion : on peut penser que c’est superflu, mais ça peut sauver des vies (ou au moins votre dîner).
Hors du feu : pour éviter les œufs brouillés (et sauver votre dîner !)
Pourquoi mélanger hors du feu ? Tout simplement parce que la chaleur directe va cuire les œufs trop rapidement et les faire coaguler. On se retrouve alors avec des filaments d’œufs brouillés dans notre sauce, et c’est loin d’être appétissant. La chaleur résiduelle des pâtes chaudes est suffisante pour cuire les œufs juste ce qu’il faut et créer cette sauce crémeuse et onctueuse qu’on aime tant. C’est un peu comme la cuisson à basse température : c’est doux, lent et ça préserve les saveurs.
Pour réussir cette étape cruciale, égouttez vos pâtes al dente et versez-les immédiatement dans un saladier préchauffé (ou dans la poêle où vous avez fait revenir le guanciale, hors du feu bien sûr !). Ajoutez le mélange jaunes d’œufs-fromage-poivre et remuez vivement pour bien enrober les pâtes. La chaleur des pâtes va cuire légèrement les œufs et créer la magie. C’est un peu comme un tour de passe-passe : il faut être rapide et précis.
Empêcher les œufs de coaguler : le secret d’une sauce crémeuse et lisse (et pas granuleuse !)
Le but de mélanger hors du feu, c’est d’empêcher les œufs de coaguler et de garantir une sauce crémeuse et lisse, sans grumeaux ni filaments. La température idéale pour que les jaunes d’œufs épaississent sans coaguler est d’environ 65°C. La chaleur des pâtes fraîchement égouttées est parfaite pour atteindre cette température. C’est un peu comme la température idéale pour le thé : trop chaud, c’est brûlant, trop froid, c’est fade, il faut juste trouver le juste milieu.
Si vous avez peur de rater cette étape, vous pouvez ajouter une cuillère à soupe d’eau de cuisson des pâtes au mélange jaunes d’œufs-fromage-poivre. L’eau de cuisson, riche en amidon, va aider à lier la sauce et à la rendre encore plus crémeuse. C’est un peu comme un ingrédient secret de chef : ça ne se voit pas, mais ça fait toute la différence.
Une sauce crémeuse et onctueuse : le Graal de la carbonara (et la récompense de vos efforts !)
Le résultat de cette technique de mélange hors du feu, c’est une sauce carbonara crémeuse, onctueuse, veloutée, bref, parfaite ! Une sauce qui enrobe les pâtes généreusement, qui fond en bouche et qui vous transporte directement en Italie. C’est un peu comme gagner à la loterie : c’est la récompense ultime après tous vos efforts en cuisine.
Alors, la prochaine fois que vous préparez une carbonara, souvenez-vous bien de cette règle d’or : on mélange hors du feu ! C’est le secret d’une carbonara réussie, crémeuse et délicieuse. Et vos convives vous remercieront (et vous supplieront de leur donner la recette) !
Carbonara vs Alfredo : le match des sauces crémeuses (et il n’y a pas photo !)
On confond souvent la carbonara et la sauce Alfredo, car les deux sont des sauces crémeuses à base de pâtes. Mais en réalité, elles sont très différentes, tant au niveau des ingrédients que du goût. C’est un peu comme comparer un chat et un chien : ce sont deux animaux domestiques, mais ils n’ont rien à voir.
Alfredo : la sauce riche et beurrée (mais un peu monotone)
La sauce Alfredo est faite à base de beurre, de crème fraîche et de Parmigiano Reggiano. Elle est très riche, très beurrée et très crémeuse. Son goût est assez simple et monotone, principalement dominé par le beurre et le fromage. C’est un peu comme une chanson pop entraînante mais sans profondeur : c’est sympa, mais ça lasse vite.
La sauce Alfredo est souvent servie avec des fettuccine, des pâtes larges et plates qui accrochent bien la sauce. On peut aussi y ajouter du poulet grillé ou des crevettes pour en faire un plat plus complet. Mais la sauce Alfredo reste l’ingrédient principal, et son goût est assez uniforme.
Carbonara : la sauce complexe et savoureuse (et la grande gagnante, évidemment !)
La carbonara, on l’a vu, est faite à base de guanciale, de Pecorino Romano, d’œufs et de poivre noir. Sa saveur est beaucoup plus complexe et savoureuse que celle de l’Alfredo. Elle est à la fois riche, salée, piquante, umami et légèrement fumée. C’est un véritable festival de saveurs en bouche ! C’est un peu comme une symphonie classique : c’est riche, complexe et ça vous transporte.
La carbonara est traditionnellement servie avec des spaghetti, mais on peut aussi utiliser d’autres pâtes longues. On peut y ajouter des légumes verts pour apporter un peu de fraîcheur et d’équilibre. Mais la star du plat, c’est la sauce carbonara, avec son goût unique et inoubliable.
Alors, si vous hésitez entre Alfredo et carbonara, n’hésitez plus : choisissez la carbonara ! C’est la sauce la plus savoureuse, la plus complexe et la plus authentique. Et puis, avouons-le, c’est quand même plus original que l’Alfredo, non ?
Cacio e uova : la carbonara végétarienne (pour les jours sans viande)
Pour les végétariens, ou pour les jours où on a envie de manger plus léger, il existe une alternative à la carbonara : la cacio e uova. C’est une spécialité romaine, comme la carbonara, mais sans viande. Son nom signifie littéralement « fromage et œufs » en italien. C’est simple, efficace et délicieux !
Fromage, œufs et poivre : les ingrédients de la cacio e uova (et c’est tout !)
La cacio e uova est faite à base de Pecorino Romano, d’œufs (entiers et jaunes) et de poivre noir. C’est tout ! Pas de crème, pas de lard, rien de superflu. La sauce est crémeuse grâce à l’émulsion des œufs et du fromage, comme dans la carbonara. Son goût est plus simple et plus léger que celui de la carbonara, mais tout aussi savoureux. C’est un peu comme un monochrome en peinture : c’est simple, mais ça peut être très beau.
La cacio e uova est souvent servie avec des spaghetti ou des rigatoni. On peut y ajouter des légumes verts pour un plat plus complet. Mais la star du plat, c’est la sauce cacio e uova, avec son goût franc et authentique.
Une alternative légère et savoureuse : pour les végétariens et les gourmands (oui, les deux !)
La cacio e uova est une excellente alternative à la carbonara pour les végétariens, ou pour ceux qui recherchent un plat de pâtes plus léger et plus digeste. Elle est moins riche et moins calorique que la carbonara, mais tout aussi savoureuse et gourmande. C’est un peu comme un vélo électrique : c’est plus facile que le vélo classique, mais on arrive quand même à destination (et on se fait plaisir en chemin) !
Alors, la prochaine fois que vous avez envie de carbonara mais que vous voulez manger végétarien, essayez la cacio e uova. Vous serez agréablement surpris par sa simplicité et sa saveur. Et puis, ça change un peu de la carbonara, non ? Même si on adore la carbonara, il faut bien varier les plaisirs de temps en temps !
Carbonara et santé : un plaisir coupable (mais qu’on assume !)
Bon, soyons réalistes, la carbonara, ce n’est pas le plat le plus diététique du monde. C’est riche, c’est gras, c’est calorique. Mais c’est tellement bon ! C’est un peu comme le chocolat ou le fromage : on sait que ce n’est pas bon pour la ligne, mais on craque quand même de temps en temps. L’important, c’est de se faire plaisir avec modération, et de compenser avec des repas plus légers le reste du temps.
Riche en graisses saturées et en calories : à consommer avec modération (ou pas !)
La carbonara est riche en graisses saturées à cause du guanciale, du Pecorino Romano et des jaunes d’œufs. Elle est aussi assez calorique, surtout si on a la main lourde sur