Pourquoi diable ai-je envie de croquer dans un parpaing ? Comprendre cette étrange fringale de briques !
Alors, parlons peu, parlons brique ! Vous vous demandez peut-être, avec un petit air désespéré, « Pourquoi je mange de la brique ?« . Ne paniquez pas, vous n’êtes pas seul(e) dans cette étrange aventure gustative. Avant de vous imaginer en Petit Poucet des temps modernes semant des cailloux… enfin, des briques… il est temps de déchiffrer ce mystère. Accrochez-vous, on part explorer les méandres de votre appétit… euh… atypique !
Figurez-vous que cette envie bizarre a un nom savant : le Pica. Non, ce n’est pas le nom d’un nouveau Pokémon, mais bien un trouble du comportement alimentaire. En gros, le Pica, c’est cette tendance à vouloir mastiquer et engloutir des trucs qui ne sont absolument pas comestibles. On parle ici de terre, de craie, de papier, et… roulement de tambour… de briques ! Avouez que c’est tout de suite moins glamour que de se goinfrer de chocolat, hein ?
Maintenant, avant de vous auto-diagnostiquer une crise de Pica aiguë parce que vous avez léché un mur (ça arrive à tout le monde, non ?), il faut savoir que ce trouble est plutôt diagnostiqué chez les enfants de plus de deux ans. Après cet âge, manger des cailloux, du sable ou des bouts de plâtre, c’est quand même moins « mignon » et plus « signal d’alarme ». Sachez aussi que le Pica est classé comme un trouble psychiatrique. Oui, rien que ça ! Mais pas de panique, on va décortiquer tout ça ensemble, sans jugement aucun. Après tout, on est tous passés par des phases bizarres, non ? Moi, par exemple, j’ai eu une période chewing-gum mâché retrouvé sous les tables… mais c’est une autre histoire, et ça reste entre nous !
Les raisons cachées derrière votre passion soudaine pour la maçonnerie
Alors, pourquoi cette fascination pour la brique ? Qu’est-ce qui cloche ? La réponse, comme souvent, est un peu plus complexe qu’un simple « j’aime le goût ». On va explorer les causes possibles, et vous allez voir, c’est parfois surprenant.
Carence nutritionnelle, le coupable numéro un ?
Imaginez votre corps comme une voiture de course (oui, rien que ça !). Si vous ne mettez pas le bon carburant (les nutriments), elle commence à faire des trucs bizarres, comme… vous donner envie de manger des briques ! Plus sérieusement, les carences en fer, en zinc et en calcium sont souvent pointées du doigt. Des études ont montré que des patients atteints de Pica avaient des niveaux de ces minéraux bien en dessous de la normale. La brique, mine de rien, contient du fer et du calcium. Votre corps, en mode « alerte rouge – plus de fer ! », pourrait donc vous envoyer des signaux confus, vous faisant croire que la solution se trouve dans… le mur de votre salon ! C’est un peu comme quand votre GPS vous envoie faire un détour de 50 km pour éviter un bouchon qui n’existe pas… bref, pas toujours très fiable, le corps humain !
Anémie et parasites, les invités surprises
L’anémie, surtout celle causée par des joyeux lurons microscopiques (les parasites intestinaux), peut aussi jouer un rôle dans cette fringale de briques. Les parasites, ces squatteurs de luxe de votre système digestif, peuvent pomper vos réserves de fer et provoquer une anémie. Et devinez quoi ? Votre corps, toujours aussi malin (ou pas), pourrait réagir en vous poussant vers… la brique ! C’est un peu comme si, pour réparer une fuite d’eau, on décidait de boucher le trou avec… du chewing-gum ! Pas très efficace, mais l’intention est là !
Troubles mentaux et développementaux, quand la tête s’en mêle
Bon, là, on entre dans un domaine un peu plus délicat. Des troubles comme l’autisme, la schizophrénie ou les troubles du développement peuvent parfois être associés au Pica. Dans ces cas-là, manger des briques (ou d’autres substances non comestibles) peut être une manifestation de ces troubles. Ce n’est pas toujours le cas, bien sûr, mais c’est une piste à explorer si votre envie de briques persiste et s’accompagne d’autres symptômes. Attention, je ne suis pas en train de vous dire que si vous aimez la brique, vous êtes schizophrène ! On se calme ! C’est juste une possibilité parmi d’autres. Un peu comme penser que tous les gens qui portent des chaussettes et des sandales sont des touristes allemands… c’est un cliché, et c’est souvent faux !
Stress et TOC, quand l’anxiété se met à table
Le stress, ce grand classique de nos vies modernes, peut aussi avoir des effets inattendus, comme… vous donner envie de manger du béton ! Certaines personnes développent le Pica comme une réponse au stress ou dans le cadre d’un Trouble Obsessionnel Compulsif (TOC). C’est un peu comme se ronger les ongles quand on est nerveux, mais en version « hardcore ». Au lieu de vos doigts, vous vous attaquez aux murs ! Si vous êtes du genre stressé(e) de la vie, et que vous avez une soudaine passion pour les matériaux de construction, il est peut-être temps de se pencher sur la gestion de votre stress. Sophrologie, méditation, tricot… trouvez votre échappatoire, avant que votre maison ne ressemble à un gruyère !
Briques, craie, papier… le menu varié du Pica
Le Pica, c’est un peu comme un buffet à volonté… mais avec des plats vraiment très spéciaux. La géophagie, la forme la plus courante, c’est l’envie de manger de la terre ou de l’argile. Mais le Pica ne s’arrête pas là ! Craie, papier, carton, ciment, briques (bingo !), boue, graviers, cheveux (beurk !), excréments (re-beurk !)… la liste est longue et peu appétissante, avouons-le. Des cas ont même été recensés avec des personnes mangeant du métal ! On est loin du menu gastronomique, hein ? Imaginez le chef étoilé qui propose une dégustation de graviers en amuse-bouche… pas sûr que ça fasse un carton !
Manger des briques, les conséquences (moins croustillantes)
Bon, soyons clairs, manger des briques, ce n’est pas une super idée. Les conséquences peuvent être… disons, un peu moins fun que le plaisir supposé de croquer dans un parpaing.
Dents en mode « destruction massive »
Vos dents, ces fidèles compagnons de mastication, ne vont pas apprécier du tout. Usure prématurée, caries à gogo… la brique, c’est un peu comme du papier de verre pour l’émail de vos dents. Et si vous aimez sourire à pleines dents, mieux vaut éviter le régime « brique à tous les repas ». Imaginez la facture du dentiste ! De quoi vous donner envie de… manger vos briques de travers ! (Humour, humour…)
Douleurs abdominales, le ventre en mode « grève générale »
Votre estomac et vos intestins ne sont pas conçus pour digérer des matériaux de construction. Résultat ? Douleurs abdominales chroniques, ballonnements, constipation… votre système digestif va crier famine… mais pas de briques, s’il vous plaît ! C’est un peu comme demander à un moteur diesel de rouler à l’eau… ça ne va pas le faire longtemps !
Carences nutritionnelles aggravées, le cercle vicieux
On a vu que les carences peuvent être une cause du Pica. Mais manger des briques peut aussi aggraver ces carences ! La géophagie (manger de la terre) peut diminuer l’absorption du fer et du zinc. Du coup, c’est un peu le serpent qui se mord la queue : vous mangez des briques à cause d’une carence, et en mangeant des briques, vous aggravez la carence ! Un cercle vicieux digne d’un mauvais film !
Intoxication aux métaux lourds et pesticides, le cocktail indigeste
La terre et les briques peuvent contenir des métaux lourds (plomb, arsenic…) et des pesticides. En les ingérant, vous risquez une intoxication. Sympa, non ? Et si vous pensiez que manger bio était important pour éviter les pesticides dans votre assiette, manger des briques, c’est un peu l’antithèse du bio ! C’est plutôt « géo-toxico » que « géo-bio » !
Infections parasitaires, les colocataires indésirables
La terre, et donc les briques qui en sont issues, peuvent être contaminées par des parasites. En les mangeant, vous augmentez le risque d’infections parasitaires. Et croyez-moi, les parasites intestinaux, ce n’est pas vraiment les meilleurs amis du monde ! C’est plutôt le genre d’invités qu’on préférerait ne jamais avoir à la maison !
Grossesse et bébé en danger, l’alerte rouge
Si vous êtes enceinte et que vous avez des envies de briques (ça arrive, paraît-il !), c’est un signal d’alarme ! La géophagie pendant la grossesse peut augmenter le risque de prématurité et de troubles du neuro-développement chez le fœtus. Les métaux lourds contenus dans la terre peuvent être particulièrement nocifs pour le bébé. Donc, si vous êtes enceinte et que la brique vous fait de l’œil, parlez-en vite à votre médecin ! C’est le moment de troquer les briques contre des fruits et légumes !
Diagnostic et traitement : la brique, c’est pas automatique !
Si vous pensez être atteint(e) de Pica, la première étape, c’est d’en parler à votre médecin. Il pourra vous prescrire des analyses pour vérifier vos niveaux de fer, de zinc, de calcium, et rechercher d’éventuels parasites. Un bilan sanguin et une analyse des selles et des urines peuvent être nécessaires. Pas très glamour, mais indispensable pour y voir plus clair !
Le traitement, lui, dépendra de la cause du Pica. Si c’est une carence nutritionnelle, des suppléments de fer, de zinc ou de calcium pourront être prescrits. Si c’est lié à un trouble psychologique, une thérapie comportementale peut être envisagée. L’objectif est de modifier progressivement votre comportement et de réduire votre consommation de substances non comestibles. On ne vous demandera pas d’arrêter la brique du jour au lendemain (ce serait cruel !), mais plutôt de diminuer petit à petit, comme un sevrage en douceur. Un suivi régulier avec votre médecin sera important pour surveiller l’évolution et ajuster le traitement si nécessaire.
La brique, ce matériau aux multiples facettes (et pas que gustatives !)
Bon, après avoir diabolisé la brique, il est temps de lui rendre un peu justice. La brique, c’est avant tout un matériau de construction en céramique. Fabriquée principalement à partir d’argile, c’est un matériau naturel et recyclable. Utilisée depuis des millénaires (on en retrouve des traces en Mésopotamie datant du 8ème-7ème millénaire !), la brique a fait ses preuves en matière de solidité et de durabilité. Et en plus, c’est un matériau sain qui ne contient pas de COV (Composés Organiques Volatils), ce qui améliore la qualité de l’air intérieur. Alors, oui, la brique, c’est bien pour construire des maisons, mais moins pour garnir votre assiette !
Et pour la petite histoire, la brique, c’est aussi un monde de métiers ! Il y a les briquetiers, ces artisans qui fabriquent les briques, et les maçons, qui les utilisent pour construire nos maisons. Bref, la brique, c’est tout un univers, bien loin de nos envies… euh… bizarres !
Manger de la brique : entre sens propre et sens figuré
Terminons sur une note plus légère, avec les expressions françaises qui utilisent le mot « manger ». « Manger de la brique« , dans le langage courant, ça ne veut pas dire croquer dans un parpaing ! Ça signifie plutôt « ne rien avoir à manger » ou « manquer de nourriture ». Être à sec, quoi ! On est loin de notre Pica et de nos envies de maçonnerie !
Et puis, il y a plein d’autres expressions amusantes avec « manger » : « manger dans la main de quelqu’un » (être soumis), « manger quelqu’un des yeux » (regarder avidement), « manger sur le pouce » (manger rapidement). Sans oublier les mots argotiques comme « bouffer » ou « grailler » pour dire « manger ». Bref, la langue française est riche en expressions culinaires… mais on vous conseille quand même de limiter votre consommation de briques au sens propre !
Alors, si vous avez encore des envies de briques après avoir lu cet article, n’hésitez pas à consulter votre médecin. Et si c’est juste une envie passagère… et bien, retenez-vous ! Vos dents, votre ventre et votre santé vous remercieront ! Et si vraiment, l’appel de la brique est trop fort… optez pour une brique en chocolat ! C’est moins authentique, mais beaucoup plus digeste !