Mais dis-moi, c’est quoi ce lulu en espagnol ? Le fruit mystère enfin dévoilé !
Alors, tu te demandes « c’est quoi ce lulu fruit en espagnol ? », hein ? Accroche-toi, car on va lever le voile sur ce mystère fruité ! En espagnol, « lulu fruit » n’existe pas vraiment tel quel. Mais ne t’inquiète pas, on parle bien d’un fruit délicieux et exotique, simplement il porte d’autres noms plus hispaniques.
Le lulu fruit : un caméléon linguistique
Imagine un fruit qui change de nom comme de chemise ! C’est un peu le cas du lulu, ce petit farceur. Son nom le plus courant en espagnol, surtout en Colombie, en Équateur, au Costa Rica et au Panama, c’est « naranjilla ».
Tu vois le diminutif affectueux ? « Naranjilla », ça veut dire « petite orange ». C’est mignon, non ?
Mais attends, ce n’est pas tout ! En Équateur et au Pérou, on l’appelle aussi « naranjita de Quito ». Encore une fois, la petite orange est à l’honneur ! On dirait bien que sa bouille orangée inspire les surnoms.
Et pour les collectionneurs de noms, sache qu’on le connaît aussi sous les appellations de « nuqui », « lulun », et même « toronjaludo » dans d’autres coins hispanophones. Avoue que « toronjaludo », ça sonne un peu comme un personnage de dessin animé, non ?
Bref, tu l’auras compris, le lulu fruit est un champion du déguisement linguistique ! Mais derrière tous ces noms se cache une petite merveille gustative.
Mais à quoi ressemble donc ce fameux lulu ?
Imagine une mini orange, un peu timide, qui n’ose pas grandir trop. Le lulu fruit est petit, tout rond, avec un diamètre qui oscille entre 4 et 6 centimètres, et un poids plume de 40 à 120 grammes. C’est le poids d’un œuf, à peu près.
Sa peau, d’abord verte, se pare d’une jolie couleur orange vif à maturité. Attention, fragile ! Elle marque facilement, alors manipule-le avec douceur.
Et regarde bien le sommet : il est coiffé d’un calice brun et rugueux à cinq pointes, comme une petite couronne un peu rustique.
À l’intérieur, surprise ! Une chair jaune-verdâtre, enveloppée d’une membrane orange pâle. Et au cœur, une pulpe gélatineuse, aqueuse, comme de la gelée, avec un jus jaune-vert translucide et des petites graines jaune pâle et plates. La texture est un peu glissante, légèrement croquante, bref, intrigante !
Et le goût alors ? Ça pique ou ça caresse les papilles ?
Accroche-toi, car le lulu fruit a du caractère ! Quand il est bien mûr, il offre un festival de saveurs : acide, super acidulé, avec des notes d’agrumes bien présentes. Certains disent qu’il rappelle le kiwi, le citron vert, avec un côté tropical rafraîchissant. C’est un peu comme une explosion de soleil en bouche !
Attention, il ne faut pas le croquer n’importe comment ! Seule la pulpe juteuse et les graines sont comestibles. La peau épaisse et les membranes, direction poubelle ! On ne rigole pas avec le gaspillage, même pour un fruit exotique.
D’où sort cette petite merveille ?
Le lulu fruit, de son nom botanique Solanum quitoense (rien que ça!), est une espèce tropicale de la famille des solanacées, la même famille que la tomate, la pomme de terre et l’aubergine. La famille nombreuse, hein ?
Il pousse sur un arbuste pérenne, un peu touffu, qui peut atteindre 1 à 3 mètres de haut. Les fruits se développent en grappes de 3 ou 4 le long des tiges épaisses. Imagine un peu la scène, des petites oranges qui poussent en grappes comme des raisins !
Originaire des Andes tropicales, plus précisément d’Équateur, de Colombie et de certaines parties du Pérou, il aime les basses altitudes. Aujourd’hui, on le cultive principalement en Équateur et en Colombie, mais aussi dans certaines régions d’Amérique centrale et du Sud. Un vrai globe-trotteur, ce lulu !
Comment on déguste ce drôle de fruit ?
Le lulu fruit, c’est une star des jus ! Son goût acidulé et rafraîchissant en fait une boisson parfaite pour les chaudes journées d’été. Imagine un jus de lulu bien frais, avec quelques glaçons… Miam !
Mais il ne fait pas que des jus ! Cuit, son goût devient plus doux, moins acidulé, plus sucré. On peut l’utiliser dans des compotes, des confitures, des desserts… Il se prête à toutes les fantaisies culinaires !
Par contre, le manger cru, tel quel, c’est plutôt rare, à cause de son acidité prononcée. Les palais sensibles s’abstenir ! Mais pour les amateurs de sensations fortes, pourquoi pas tenter l’expérience ?
D’ailleurs, on le surnomme « le nectar des dieux » ou encore « le fruit d’or des Andes ». Rien que ça ! De quoi se sentir un peu olympien en le dégustant.
Alors, prêt à partir à la recherche du lulu fruit ?
Maintenant que tu sais tout sur le lulu fruit, ou plutôt la naranjilla, la naranjita de Quito, le nuqui, le lulun, le toronjaludo… tu es prêt à impressionner tes amis avec tes connaissances fruitées ! La prochaine fois que tu croiseras ce fruit sur un marché exotique, tu sauras enfin de quoi il retourne. Et qui sait, peut-être que tu deviendras toi aussi fan de ce nectar des dieux !