Mais comment appelle-t-on les cordonniers aujourd’hui ? Réponses et révélations !
Alors, vous vous demandez comment on appelle un cordonnier de nos jours ? C’est une excellente question ! Parce que, avouons-le, le mot « cordonnier » sonne un peu… vieillot, non ? Comme sorti d’un film en noir et blanc ou d’un conte de Grimm. Mais que les choses soient claires dès le début : on les appelle toujours des cordonniers ! Oui, oui, vous avez bien entendu. Ce métier ancestral a traversé les âges et, avec lui, son nom. Mais attendez, l’histoire est un peu plus croustillante que ça. Accrochez-vous, on décortique tout ça ensemble !
Cordonnier, savetier, réparateur de chaussures : le point sur les terminologies !
Maintenant, creusons un peu. Parce que si « cordonnier » est le terme générique, il existe en réalité une petite galaxie de mots pour désigner ces artisans du cuir et de la semelle. C’est un peu comme pour le vin : vous avez le vin rouge, le vin blanc, le rosé… et puis des appellations plus spécifiques !
Le cordonnier : le réparateur magicien
Le cordonnier, dans l’imaginaire collectif, c’est un peu le docteur des chaussures. Celui à qui vous confiez vos précieux souliers blessés, ceux qui ont besoin d’une nouvelle jeunesse. Il répare les talons usés, recolle les semelles décollées, remplace les fermetures éclair récalcitrantes. En somme, il prolonge la vie de vos chaussures préférées. C’est un peu un super-héros discret, non ?
Le savetier : un terme d’antan… et parfois péjoratif !
Vous avez peut-être aussi entendu parler du terme savetier. Historiquement, il désignait aussi un réparateur de chaussures, mais plutôt un cordonnier de moindre qualité, moins spécialisé. Avec le temps, « savetier » a pris une connotation un peu péjorative. On l’utilise parfois pour parler d’un mauvais cordonnier, un peu maladroit, ou même de quelqu’un qui fait du travail bâclé. Alors, si vous voulez complimenter un cordonnier, préférez « maître cordonnier » ou simplement « cordonnier » !
Le bottier : le créateur de chaussures sur mesure
Et puis, il y a le bottier. Lui, c’est un cran au-dessus ! Le bottier, c’est un véritable artiste. Il ne se contente pas de réparer, il crée des chaussures de A à Z, souvent sur mesure. Des bottes magnifiques, des chaussures élégantes, uniques. C’est un artisan d’art, un peu le couturier de la chaussure. Si vous cherchez une paire de chaussures vraiment exceptionnelle, c’est chez un bottier qu’il faut aller.
Réparateur de chaussures : l’appellation moderne et directe
Enfin, avec la modernisation des métiers, on parle de plus en plus de réparateur de chaussures. C’est simple, direct, et ça décrit parfaitement l’activité principale du cordonnier moderne. C’est un terme que vous verrez souvent sur les enseignes, les annuaires, les sites internet. Efficace, non ?
Cordonnier, un métier d’artisanat toujours bien vivant !
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le métier de cordonnier est loin d’avoir disparu. Bien sûr, il a évolué avec le temps, avec l’arrivée de nouvelles technologies, de nouveaux matériaux. Mais l’essence même du métier reste la même : prendre soin des chaussures, les réparer, les restaurer, leur donner une seconde vie. Et dans une société de plus en plus soucieuse de l’environnement et de la consommation durable, le cordonnier a plus que jamais sa place ! Réparer plutôt que jeter, c’est devenu un véritable mantra, et les cordonniers sont les champions de cette philosophie.
Alors, la prochaine fois que vous aurez une fermeture éclair cassée, un talon abîmé, ou une semelle décollée, pensez à votre cordonnier de quartier. Ce maître artisan, ce réparateur magicien, est là pour vous sauver la mise (et vos chaussures !). Et maintenant, vous saurez exactement comment l’appeler : cordonnier, réparateur de chaussures, ou, si vous voulez impressionner la galerie, maître cordonnier ! Mais évitez « savetier », sauf si vous voulez vraiment être taquin !
Anecdote bonus : les cordonniers étaient-ils vraiment des « snobs » et des « ivrognes » ?
Pour finir sur une note amusante, saviez-vous qu’autrefois, on utilisait le mot « snob » pour désigner… un cordonnier ? Étrange, non ? En fait, l’explication est assez simple. Au 18ème siècle, les cordonniers étaient souvent considérés comme des personnes habiles et intelligentes, capables de travailler de leurs mains et de créer de belles choses. Du coup, le terme « snob » (qui à l’origine signifiait « cordonnier » en argot) a fini par désigner les personnes qui se croyaient supérieures aux autres ! Comme quoi, les mots ont parfois des parcours étonnants !
Et pour la petite histoire, il existait aussi un terme d’argot pour désigner un groupe de cordonniers : « drunkship », que l’on pourrait traduire par « équipe d’ivrognes » ! Alors, est-ce que les cordonniers étaient de joyeux lurons ? L’histoire ne le dit pas… mais ça fait une anecdote amusante à raconter à votre prochain cordonnier ! Avec modération, bien sûr !