Peut-on être femme et cordonnier ?
Ah, la question qui fait plaisanter bien des gens : Peut-on être femme et cordonnier ? Pour beaucoup, le mot « cordonnier » évoque des images de vieux hommes dans des ateliers poussiéreux, les mains enduites de cuir. Mais détrompez-vous, mes amis ! À l’heure actuelle, la réalité est bien différente.
Pour commencer, laissez-moi vous parler de Oghenekewhe Alajabo, une femme qui n’a pas seulement cassé le plafond de verre, mais qui l’a également remplacé par des matériaux de qualité, parfaitement cousus. Elle a 34 ans, et contrairement à ce que certains pourraient croire, elle n’a pas commencé sa carrière en confectionnant des chaussures juste pour le fun !
Le parcours d’Oghenekewhe
- De la biologie marine au cuir : Oghenekewhe a étudié la biologie marine à l’Université de Lagos. Étonnant, n’est-ce pas ? Elle ne s’est pas contentée de s’en tenir à sa formation. Non ! Quand la recherche de chaussures de sa taille est devenue une véritable quête épique, elle a décidé de prendre les choses en main.
« Quand tu ne trouves pas chaussure à ton pied, il faut faire preuve d’ingéniosité, » dit-elle. Elle a commencé à fabriquer ses propres chaussures pour se sentir belle et unique. Tout a commencé par un petit besoin personnel, qui s’est transformé en un véritable tremblement de terre dans l’industrie de la chaussure.
- Transition vers la cordonnerie : C’est un chemin sinueux. Oghenekewhe a très vite réalisé qu’elle pouvait gagner de l’argent en créant des pièces uniques, à condition de jongler avec un emploi de bureau (ce bon vieux serpent qui mord la queue, non ?). Mais cela ne durait jamais très longtemps. Les personnes admirant ses créations faisaient souvent appel à ses services. Alors, elle a pris un grand risque et a quitté son job pour se consacrer entièrement à la cordonnerie.
Les défis rencontrés
- Financement en berne : Comme beaucoup d’entre nous, elle a dû se battre pour obtenir des fonds. La recherche de prêts a été ardue, l’administratif étant toujours aussi compliqué que ma grand-mère essayant de comprendre WhatsApp. « C’est dissuasif d’entamer tant de paperasse, juste pour agrandir son atelier ! »
- Reconnaissance : La véritable cerise sur le gâteau ? Lors des événements, les célébrités préfèrent souvent faire la promotion des grandes marques étrangères. C’est comme si votre oncle, bien que connu comme étant l’« expert » du barbecue, ne recevait jamais l’attention qu’il mérite.
Il est crucial que nous soutenions les marques locales, sinon comment la cordonnerie « d’Oghenekewhe » pourra-t-elle prospérer dans la jungle impitoyable de la mode ?
Les impacts positifs
- Contributions financières : La situation a bien changé. Aujourd’hui, elle aide sa famille à vivre plus confortablement, devenant un pilier économique du foyer. « Avoir les moyens de se permettre des choses, c’est le vrai bonheur, » raconte Oghenekewhe. Elle ne se contente pas de faire des chaussures, elle renforce les liens familiaux aussi.
- Reconnaissance et visibilité : L’essentiel, ce n’est pas seulement de faire des chaussures, mais c’est aussi de partager son savoir-faire. Être présentée comme « Kevwe, la lady cordonnier » la met sur le devant de la scène. Elle reçoit même des invitations pour des interviews et des programmes de télévision — talk-show, bonjour !
Dépasser les stéréotypes de genre
Même si certains pensent que les femmes ne doivent pas travailler dans des industries traditionnellement masculines, Oghenekewhe entraîne un changement de mentalité. D’un côté, elle dit : « Je crois fermement que ce qu’un homme peut faire, une femme le fait mieux. » Oui, même frapper un clou !
En collaborant avec des hommes, elle apprend à combiner les forces. Parfois, elle laisse certaines taches techniques à ses collègues masculins tout en apportant sa touche féminine dans les finitions. C’est l’union de l’ingéniosité féminine et de la robustesse masculine, un peu comme du café avec du lait. C’est crémeux et c’est efficace !
Le cuir comme carrière pour les femmes
Prestige & reconnaissance
Nous ne nous en apercevons pas toujours, mais la cordonnerie peut être ultra-préstigieuse. Oghenekewhe réalise des commandes spéciales pour les mariages et les événements, augmentant ainsi son statut. Quand on lui demande d’obtenir des pièces uniques, elle se sent comme la Beyoncé de la chaussure !
Indépendance financière
Cela fait longtemps que Claude François ne chante plus ça, mais Oghenekewhe, elle, a trouvé une manière de devenir indépendante. En effet, son petit empire de la chaussure lui a permis d’élever le niveau de sa vie quotidienne.
Encouragement pour les femmes
Elle encourage toutes les femmes à travailler dur et à prendre soin de leurs réalisations. Si on veut être prise au sérieux, il faut aussi savoir mettre le paquet ! « Travailler avec passion vous fera briller, » martèle-t-elle.
Alors, peut-on être femme et cordonnier ? Évidemment ! Grâce à l’audace et à l’énergie comme celle d’Oghenekewhe, l’avenir des femmes dans cette profession semble plus prometteur que jamais. Allez mesdames, sortez vos outils et laissez parler votre créativité !