Quel est le synonyme de « faire risette » ? La réponse et bien plus encore !
Vous vous demandez quel est le synonyme de « faire risette » ? La réponse courte et directe, celle que vous attendiez peut-être impatiemment, est : sourire. Voilà, c’est dit ! Mais attendez, ne partez pas si vite ! Si vous pensiez qu’un simple mot pouvait résumer toute la complexité et le charme de « faire risette », détrompez-vous. Accrochez-vous, car nous allons explorer ensemble les nuances savoureuses de cette expression et découvrir un univers de sourires, petits et grands, sincères ou forcés, enfantins ou plus… adultes.
Alors oui, « faire risette » est bel et bien synonyme de sourire. Mais attention, pas n’importe quel sourire ! Imaginez un peu : le sourire carnassier du requin n’est pas une risette, soyons clairs. Ni le rictus crispé de votre banquier quand vous lui annoncez que vous avez « un petit souci » de découvert. Non, « faire risette », c’est un sourire plus subtil, plus délicat, souvent empreint d’une certaine… comment dire… innocence ? Oui, l’innocence, voilà le mot juste !
La risette, un sourire enfantin et plus encore
D’ailleurs, si on creuse un peu la définition de « risette », on s’aperçoit vite que ce mot est souvent associé à l’enfance. Un bébé qui fait des risettes, c’est l’image même de l’innocence et de la joie pure. Ces petits sourires en coin, ces moues adorables qui nous font fondre… Avouez-le, vous avez déjà succombé à la risette d’un bébé, n’est-ce pas ? Qui pourrait y résister ? C’est un peu comme un super pouvoir, cette risette, capable de désarmer les cœurs les plus endurcis.
Mais attention, réduire « faire risette » à un simple sourire de bébé serait un peu réducteur, vous ne trouvez pas ? Car « faire risette » peut aussi prendre d’autres formes, plus nuancées, plus… stratégiques, oserais-je dire ? Imaginez par exemple le sourire de commande. Ah, le sourire de commande ! Voilà une expression qui en dit long. C’est le sourire que l’on affiche quand on n’a pas forcément envie de sourire, mais qu’on se force un peu, par politesse, par intérêt, ou… pour d’autres raisons moins avouables.
Le sourire de commande, c’est un peu comme un masque. On le sort de sa poche quand la situation l’exige, on le pose sur son visage, et hop ! On fait bonne figure. C’est le sourire du vendeur qui essaie de vous refourguer la dernière tondeuse à gazon, même si vous habitez en appartement. C’est le sourire du politicien qui vous promet monts et merveilles avant les élections (et qui oublie tout après, bien sûr). C’est le sourire… enfin, vous voyez l’idée.
« Faire risette » à travers les âges et les contextes
L’expression « faire risette » a une histoire, une étymologie. Elle ne sort pas de nulle part, comme ça, par magie. Non, non, non. Elle a une histoire, et même plusieurs, si l’on en croit les dictionnaires et les linguistes (ces gens étranges qui passent leur vie à décortiquer les mots, chapeau bas à eux !). Il semblerait que « risette » vienne de « ris », tout simplement, qui désigne… le rire, évidemment ! Logique, non ? Un sourire, c’est un peu un rire en miniature, un rire timide, un rire qui n’ose pas encore éclater au grand jour.
Et puis, il y a toutes ces expressions associées à « faire risette ». « Faire des risettes », par exemple. Est-ce différent de « faire risette » ? Pas vraiment, à vrai dire. C’est juste une façon de renforcer l’idée, de dire que l’on fait non pas une seule risette, mais plusieurs, en rafale, comme une mitraillette à sourires ! Imaginez un bébé qui « fait des risettes » à ses parents. C’est un festival de sourires, une explosion de joie communicative. Difficile de ne pas craquer, avouons-le encore une fois.
On parle aussi de « s’envoyer des risettes ». Alors là, on entre dans un territoire un peu plus… coquin, peut-être ? S’envoyer des risettes, c’est un jeu de séduction subtil, un échange de regards complices et de sourires enjôleurs. C’est un peu comme un flirt à distance, une façon de dire « je suis intéressé(e) » sans forcément oser le dire ouvertement. C’est l’art de la risette érigé en technique de drague, si vous voulez.
Des exemples de « risette » dans la littérature et la vie quotidienne
Pour bien comprendre toutes les nuances de « faire risette », rien de tel que de se plonger dans des exemples concrets. La littérature, par exemple, regorge de références à la risette. Madame Henri de la Ville de Mirmont, écrivaine du début du XXe siècle, nous dit : « Si j’avais de belles frusques et la panse ronde, ils me feraient des risettes. » Voilà une phrase qui illustre bien le côté parfois intéressé, voire hypocrite, de la risette. Un sourire qui n’est pas forcément sincère, mais plutôt motivé par l’apparence et la richesse.
Plus récemment, Ouest-France, dans un article de 2014, évoque le soleil qui « a fait quelques risettes » en milieu d’après-midi. Ici, la risette prend une dimension poétique, presque personnifiée. Le soleil qui sourit, c’est une image douce et agréable, qui contraste avec le stress et les bouchons mentionnés dans la même phrase. Comme quoi, la risette peut apporter une touche de légèreté même dans les situations les plus… embouteillées.
Et puis, il y a cet exemple tiré d’Hermine Lecomte du Noüy : « Allons, vite une belle risette, madame, à l’ami qui tendrement vous aime et qu’il vous faut aimer aussi un peu, dites ? » Là, la risette devient une injonction, une demande pressante. C’est un sourire que l’on réclame, que l’on attend, comme une preuve d’affection, un signe d’acquiescement. La risette, ici, prend une dimension presque… obligatoire ? Intéressant, n’est-ce pas ?
En conclusion : « faire risette », un synonyme de sourire… et bien plus encore
Alors, quel est le synonyme de « faire risette » ? Vous l’aurez compris, la réponse est à la fois simple et complexe. Oui, « sourire » est le synonyme le plus direct. Mais « faire risette », c’est bien plus qu’un simple sourire. C’est un sourire enfantin, un sourire de commande, un sourire séducteur, un sourire intéressé, un sourire poétique… Bref, c’est tout un monde de sourires qui se cache derrière cette expression apparemment anodine.
La prochaine fois que vous entendrez quelqu’un dire « faire risette », vous ne penserez plus seulement à un simple sourire. Vous penserez à toutes ces nuances, à toutes ces subtilités, à toute cette richesse que renferme cette expression. Et qui sait, peut-être que vous aussi, vous vous surprendrez à « faire risette » plus souvent, avec plus de conscience, avec plus… d’humour ? Après tout, un sourire, même une risette, ça ne coûte rien, et ça peut faire tellement de bien. Alors, à vos risettes, prêts, souriez !