Quelle est la ville la plus riche du monde ? Accrochez-vous, ça vaillionner !
New York, New York ! Si vous vous demandez quelle ville trône au sommet du monde en matière de richesse, la réponse est sans équivoque : New York City. Imaginez un peu, cette mégalopole abrite plus de millionnaires, de centi-millionnaires et de milliardaires que n’importe quelle autre ville sur Terre. C’est un véritable festival de fortunes !
New York : Championne incontestée de la richesse
Avec un nombre astronomique de 384 500 millionnaires, New York écrase littéralement la concurrence. Et ce n’est pas tout ! Parmi cette foule de riches, on compte 818 centi-millionnaires (ceux qui pèsent plus de 100 millions de dollars) et 66 milliardaires (ceux qui jouent dans la cour des très, très grands). Autant dire que si vous cherchez un endroit où l’argent coule à flots, direction la Grosse Pomme !
On pourrait presque croire que les rues de New York sont pavées d’or. Bon, en réalité, c’est plutôt du béton, mais l’ambiance générale respire l’opulence. Chaque coin de rue semble murmurer des histoires de succès fulgurants et de deals à milliards. Si vous avez l’âme d’un investisseur, c’est clairement l’endroit où il faut être.
Le classement des villes les plus riches : un duel Amérique-Asie
Bien sûr, New York n’est pas la seule ville à concentrer des fortunes colossales. Le monde regorge de métropoles où l’argent se sent comme chez lui. Dans le top 5 des villes les plus riches, on retrouve :
- New York City : La reine incontestée, avec ses armées de millionnaires.
- Tokyo : La capitale japonaise, toujours dans la course avec une impressionnante concentration de millionnaires.
- Bay Area (San Francisco & Silicon Valley) : Le fief de la technologie, où les start-ups naissent millionnaires (ou presque). Imaginez la densité de fortunes au mètre carré !
- Londres : La vieille dame européenne, qui garde son charme et ses richesses malgré le Brexit et les péripéties.
- Singapour : La cité-état asiatique, petite par la taille mais immense par sa prospérité. Un véritable coffre-fort à ciel ouvert.
- Los Angeles : Hollywood, le soleil, les stars… et une quantité impressionnante de millionnaires qui vivent entre deux tournages.
Les États-Unis dominent largement ce classement, avec 11 villes dans le top 50 mondial. On peut dire que l’Oncle Sam a la mainmise sur la richesse mondiale. Mais l’Asie n’est pas en reste, et compte bien rattraper son retard dans les années à venir. La bataille pour le titre de « ville la plus riche » ne fait que commencer !
Comment mesure-t-on la richesse d’une ville ? On décortique les chiffres !
Maintenant, la question qui brûle les lèvres : comment fait-on pour classer les villes selon leur richesse ? Est-ce qu’on compte les lingots d’or cachés dans les caves ? Presque ! En réalité, les experts se basent sur des critères bien précis, et pas seulement sur le PIB, qui peut être un indicateur trompeur.
Pour établir le classement des villes les plus riches, on utilise la notion de « richesse privée liquide et investissable ». Kesako ? En gros, on prend en compte :
- Les actions cotées en bourse.
- Le cash (l’argent liquide, quoi !).
- L’immobilier résidentiel sans dettes.
Exit les œuvres d’art, les voitures de collection ou les yachts amarrés à Monaco. On se concentre sur ce qui est facilement quantifiable et investissable. C’est une vision pragmatique de la richesse, loin des paillettes et du bling-bling.
Pourquoi ne pas simplement utiliser le PIB (Produit Intérieur Brut) ? Parce que le PIB, c’est un peu comme un gâteau : une grosse part finit dans l’assiette de l’État, et il en reste moins pour les particuliers. De plus, le PIB a tendance à compter plusieurs fois les mêmes choses (un produit qui est vendu, puis revendu, etc.). Bref, c’est un indicateur un peu brouillon, qui ne reflète pas toujours la réalité de la richesse privée.
La richesse privée, elle, est plus révélatrice de la santé financière d’une économie. Elle prend en compte l’efficacité du système bancaire, l’impact des marchés boursiers et immobiliers… Des éléments essentiels pour comprendre où se concentre réellement l’argent.
Henley & Partners et New World Wealth : les experts qui comptent les millionnaires
À qui doit-on ce classement des villes les plus riches ? Aux experts de Henley & Partners, en partenariat avec New World Wealth. Ces deux organismes sont de véritables Sherlock Holmes de la fortune. Ils traquent les mouvements des riches à travers le monde, analysent les tendances de la migration des capitaux, et compilent des données précieuses pour comprendre la géographie de la richesse.
New World Wealth, notamment, possède une base de données impressionnante de plus de 150 000 individus fortunés. Ils suivent à la loupe ceux qui possèdent plus de 30 millions de dollars en actions cotées. Autant dire qu’ils ne rigolent pas avec les chiffres ! Leur rapport annuel sur les villes les plus riches est une véritable bible pour les investisseurs, les économistes et tous ceux qui s’intéressent aux enjeux de la richesse mondiale.
Délimitation des villes : quand la géographie s’en mêle
Un petit détail qui a son importance : comment définit-on les limites d’une ville dans ce classement ? Est-ce qu’on parle uniquement du centre-ville, ou est-ce qu’on inclut les banlieues chics et les environs ? La réponse est nuancée, et varie selon les cas.
Par exemple, la « Bay Area » englobe non seulement San Francisco, mais aussi la Silicon Valley, haut lieu de la tech et des fortunes numériques. Los Angeles, de son côté, inclut Beverly Hills, Laguna Beach et Malibu, des noms qui font rêver et qui évoquent instantanément le luxe et l’opulence. Miami, c’est Miami et Miami Beach. Nice, c’est Nice et Èze, mais aussi Saint-Jean-Cap-Ferrat et Villefranche-sur-Mer… Vous voyez l’idée.
Pour certaines villes, comme Zurich et Genève, on prend en compte le canton entier. C’est une manière de refléter la réalité économique et géographique de ces agglomérations, qui dépassent souvent les limites administratives strictes.
Croissance des millionnaires : un indicateur de dynamisme économique
Le nombre de millionnaires dans une ville n’est pas figé. Il évolue au fil du temps, en fonction des tendances économiques, des flux migratoires et de bien d’autres facteurs. La « croissance des millionnaires », c’est justement l’augmentation (ou la diminution) du nombre de millionnaires dans une ville ou un pays sur une période donnée, exprimée en pourcentage.
C’est un indicateur intéressant pour mesurer le dynamisme économique d’une région. Une ville qui voit son nombre de millionnaires augmenter rapidement est généralement une ville attractive, où les affaires prospèrent et où les opportunités sont nombreuses.
Autre indicateur clé : la « concentration de richesse ». La Bay Area, encore elle, détient le record dans ce domaine. Environ une personne sur 13 y est millionnaire ! C’est dire à quel point la richesse est concentrée dans cette région californienne. On imagine les embouteillages de voitures de luxe et les files d’attente devant les boutiques de haute couture…
Babylone, la doyenne des villes riches : un petit voyage dans le temps
Pour finir sur une note historique, saviez-vous que la notion de « ville riche » ne date pas d’hier ? Bien avant New York, Tokyo ou Londres, une cité antique brillait déjà par sa richesse et sa puissance : Babylone. Fondée il y a des millénaires, cette ville mésopotamienne fascine encore aujourd’hui par son histoire et ses trésors légendaires.
Babylone, avec ses jardins suspendus, ses temples majestueux et ses palais somptueux, était considérée comme la ville la plus riche du monde antique. Une véritable métropole de son temps, où l’or et les épices affluaient des quatre coins de l’Orient. De quoi relativiser un peu notre classement actuel et nous rappeler que la richesse, comme le monde, est en perpétuel mouvement.
Alors, la prochaine fois que vous vous promènerez dans les rues de New York, pensez à tous ces millionnaires qui vous entourent. Et rappelez-vous que, derrière les gratte-ciel et les enseignes lumineuses, se cache une histoire fascinante de richesse et de pouvoir, qui continue de s’écrire chaque jour.