Comment appelle-t-on les poireaux en Amérique ? La réponse pourrait vous surprendre (ou pas !)
Alors, vous vous demandez comment on appelle ce légume long et blanc, cousin de l’oignon et de l’ail, de l’autre côté de l’Atlantique ? La question est simple, la réponse… un peu moins, enfin, pas tant que ça, mais accrochez-vous, on va décortiquer ça ensemble !
La réponse courte, celle que vous attendiez probablement : on appelle les poireaux « leeks » en Amérique ! Voilà, c’est dit. Fin de l’article. Merci, au revoir !
… Ah, vous êtes toujours là ? Vous en voulez plus ? Bien sûr que oui, sinon vous ne seriez pas en train de lire ces lignes croustillantes. Et vous avez raison, car comme souvent dans la vie, la vérité est un peu plus nuancée qu’une simple traduction.
« Leeks » : Le poireau, version américaine
Oui, « leeks » est bien la traduction directe et la plus courante de « poireaux » en anglais, et donc aux États-Unis et au Canada anglophone. Imaginez-vous au supermarché américain, cherchant désespérément l’ingrédient secret de votrePotée Lorraine. Vous demandez « Where can I find the… poireaux? ». Regard vide du vendeur. Vous insistez, en mimant un légume long et blanc. Toujours rien. Sauf si vous avez la chance de tomber sur un vendeur qui a fait LV2 Français au collège, vous risquez de repartir bredouille.
Par contre, si vous demandez : « Where are the leeks? », là, bingo ! On vous indiquera le rayon des légumes frais, où vous trouverez, espérons-le, de beaux poireaux bien rangés. Ouf, la Potée Lorraine est sauvée !
Mais attendez, l’histoire ne s’arrête pas là. Car l’Amérique, c’est grand, c’est varié, et c’est aussi le pays des surprises culinaires (bonnes et parfois… moins bonnes, soyons honnêtes). Et figurez-vous qu’il existe une autre façon d’appeler une sorte de « poireau » sauvage en Amérique du Nord : l’ail des bois, ou « ramps » pour les intimes.
L’ail des bois, ou « ramps » : Le cousin sauvage et parfumé du poireau américain
Alors, qu’est-ce que c’est que cette histoire d’ail des bois, ou « ramps » ? Imaginez un poireau qui aurait décidé de faire un stage de survie en forêt et de développer une personnalité plus affirmée. L’ail des bois, aussi appelé ramps en anglais, est un légume sauvage, indigène d’Amérique du Nord. Et attention, il ne fait pas les choses à moitié : son goût est décrit comme un mélange puissant d’ail et d’oignon. Ça décoiffe !
Si vous croisez des Américains en train de parler de « ramps », ne soyez donc pas surpris. Ils ne sont pas en train de vous parler de rampes d’escalier ou de skateboard. Ils évoquent bel et bien un légume, un cousin éloigné de notre poireau, mais avec un caractère bien trempé. Les « ramps » sont très populaires dans certaines régions d’Amérique du Nord, notamment dans les Appalaches, où ils sont célébrés lors de festivals hauts en couleur (et en odeur, probablement !).
D’ailleurs, anecdote amusante : si vous cherchez des recettes de « ramps » en ligne, vous tomberez souvent sur des sites américains qui les décrivent comme « wild leeks ». La boucle est bouclée ! Même les Américains, parfois, hésitent un peu sur la meilleure façon de nommer ces légumes farceurs.
Poireaux, « leeks », « ramps », ail des bois : Le grand bazar des alliacées
Pour résumer, et pour éviter de vous perdre dans ce labyrinthe de noms de légumes, voici un petit pense-bête :
- En français, on dit poireau. Simple, efficace.
- En anglais américain (et canadien anglophone), le poireau « classique » se dit leek.
- Toujours en anglais américain, l’ail des bois se dit ramps, ou parfois wild leeks.
Alors, la prochaine fois que vous parlerez de poireaux avec un ami américain, vous saurez exactement de quoi vous parlez… enfin, presque ! Car même au sein de la grande famille des poireaux (« leeks » en général), il existe une multitude de variétés différentes. Un peu comme les humains, finalement : tous des poireaux, mais chacun avec sa petite particularité.
Variétés de poireaux : Du long et fin au court et trapu, il y en a pour tous les goûts !
Saviez-vous qu’il existe des poireaux de toutes les formes et de toutes les tailles ? Non, je ne parle pas de concours de beauté de poireaux (quoique, ça pourrait être amusant !), mais bien de la diversité des variétés cultivées. Certains poireaux sont longs et fins, avec de longues tiges blanches et des feuilles vertes étroites, parfaits pour une soupe élégante. D’autres sont plus trapus, avec des tiges blanches plus courtes et épaisses, et des feuilles bleu-vert plus larges, idéaux pour des plats plus rustiques.
Imaginez un peu la scène : vous êtes au marché, devant un étal de poireaux magnifiques. Le vendeur, un passionné de légumes (ça existe !), vous explique avec un sourire entendu : « Alors, aujourd’hui, on a du ‘Musselburgh’, un poireau écossais, très parfumé. Et là, du ‘Giant Winter’, plus costaud, parfait pour braiser. Et enfin, pour les connaisseurs, du ‘Bleu de Solaise’, une variété ancienne, un délice ! ».
Vous repartez avec votre panier rempli de poireaux de toutes sortes, prêt à expérimenter de nouvelles recettes et à épater vos convives. Car oui, le poireau, c’est bien plus qu’un simple légume d’hiver. C’est un ingrédient polyvalent, plein de saveur, et qui mérite d’être redécouvert sous toutes ses formes.
En conclusion (avant de vous laisser mijoter tout ça)
Alors, comment appelle-t-on les poireaux en Amérique ? La réponse, vous l’aurez compris, est un peu plus complexe qu’il n’y paraît. On dit « leeks » pour le poireau classique, celui que l’on trouve facilement dans le commerce. Mais on parle aussi de « ramps » ou « wild leeks » pour désigner l’ail des bois, ce cousin sauvage et plus aromatisé.
Finalement, peu importe le nom qu’on leur donne, l’important, c’est de les apprécier et de les cuisiner avec amour. Que vous soyez plutôt « leeks » classiques, « ramps » sauvages, ou un mélange des deux, n’hésitez pas à explorer toutes les facettes de ce légume étonnant. Et qui sait, peut-être qu’un jour, vous aussi, vous deviendrez un expert en poireaux, capable de distinguer un « Musselburgh » d’un « Bleu de Solaise » au premier coup d’œil (ou plutôt, au premier coup de nez !).
Sur ce, je vous laisse, je vais me préparer une bonne soupe de poireaux. À moins que je ne tente une tarte aux « ramps »… Les options sont infinies ! Et vous, quelle sera votre prochaine aventure poireautesque ?