Reine-claude ou Mirabelle : Le Match des Prunes d’Exception – Mais Quelle Est la Différence, Au Juste ?
Ah, les prunes ! Ces petites bombes de saveur estivales qui nous font saliver rien qu’à les imaginer. Mais attention, dans l’univers fruité, il y a prune et… prune. Vous êtes face à un dilemme cornélien au marché ? Vous hésitez entre la Reine-claude et la Mirabelle ? Pas de panique, on décortique tout ça pour vous, avec un peu d’humour et beaucoup de clarté. Parce qu’après tout, choisir sa prune, c’est une affaire sérieuse, mais ça peut aussi être amusant !
Alors, la grande question : quelle est donc cette fameuse différence entre ces deux stars des vergers ? Eh bien, pour faire simple, imaginez un peu deux cousines éloignées. Elles appartiennent à la même grande famille des prunes, certes, mais elles ont chacune leur propre personnalité, leur propre histoire, et surtout, leur propre look et leur propre goût. C’est un peu comme comparer un chat et un… autre chat, mais avec des poils un peu différents et un miaulement plus ou moins mélodieux. Vous voyez l’idée ?
Commençons par la Reine-claude, cette prune au nom royal, qui sonne un peu comme une héroïne de roman de cape et d’épée. Son histoire commence loin de chez nous, au Moyen-Orient, tenez-vous bien ! C’est de là qu’elle a entrepris un long voyage pour arriver jusqu’en France, puis en Angleterre. Figurez-vous que c’est un certain Sir William Gage, un baron anglais du 18ème siècle, qui l’a ramenée d’un voyage en France en 1724. Et voilà comment, grâce à ce monsieur Gage, la Reine-claude a traversé la Manche et a pris son nom anglais : « Greengage »… Malin le baron, non ? Au lieu de dire « la prune de Gage », on dit « Greengage », ça sonne tout de suite plus international, plus chic.
Mais alors, à quoi ressemble cette Reine-claude, cette voyageuse intrépide ? Imaginez une petite boule légèrement ovale, pas parfaitement ronde comme certaines de ses cousines. Sa peau ? Un camaïeu de vert et de jaune, parfois avec une petite touche bleutée, comme un léger voile de pudeur. Et à l’intérieur, sous cette peau délicate, se cache une chair vert pâle, d’une douceur et d’une texture… comment dire… veloutée, lisse comme de la soie. C’est un peu la prune « luxe », celle qu’on imagine bien dans une coupe de fruits sur une table en argent. En taille, elle est ni trop grosse, ni trop petite, juste ce qu’il faut. On la situe entre la prune ronde classique et la Mirabelle, disons entre 2 et 4 centimètres de diamètre en moyenne. C’est la taille idéale pour une dégustation en une bouchée, élégante et gourmande à la fois.
Maintenant, parlons de la Mirabelle, la petite star lorraine, celle qui sent bon les tartes de grand-mère et les confitures maison. Elle, elle est beaucoup plus modeste dans son allure, moins « grande dame » que la Reine-claude. La Mirabelle, c’est la prune « copine », celle qu’on croise au marché et qu’on a envie de mettre dans son panier sans chichi. Sa forme est ronde, parfaitement ronde, comme une petite bille jaune d’or. Sa peau est fine, d’un jaune éclatant, parfois tachetée de petits points rouges, comme des taches de rousseur. Et sa chair ? Elle est jaune orangé, plus ferme que celle de la Reine-claude, et surtout, elle est incroyablement sucrée et parfumée. La Mirabelle, c’est la prune « bonbon », celle qu’on mange à pleines mains en été, le jus dégoulinant sur les doigts.
Pour résumer, si la Reine-claude était une actrice hollywoodienne sophistiquée et élégante, la Mirabelle serait plutôt la voisine sympa, toujours souriante et prête à partager un gâteau. L’une est plus discrète et raffinée, l’autre est plus pétillante et gourmande. L’une vient de loin et a une histoire de voyage, l’autre est bien ancrée dans son terroir et sent bon la tradition. Mais au fond, toutes les deux sont délicieuses et méritent leur place sur nos tables d’été. Alors, laquelle choisir ? Pourquoi choisir ? Prenez les deux ! Faites une salade de fruits Reine-claude et Mirabelle, c’est le mariage parfait entre l’élégance et la gourmandise. Et puis, comme ça, vous pourrez vraiment apprécier toutes les nuances de ces deux prunes d’exception. Parce que, soyons honnêtes, la vraie différence, c’est surtout dans nos palais qu’elle se fait sentir. Et là, c’est une affaire de goût personnel, et ça, c’est bien la plus belle des différences !