Est-ce que le prunier a des épines ? La réponse surprenante !
Est-ce que le prunier a des épines ? La réponse surprenante !
Alors, la grande question existentielle du jardinier du dimanche : est-ce que le prunier, cet arbre fruitier généreux, se pique de nous embêter avec des épines ? La réponse, mes amis, est un retentissant : oui, mais… Accrochez-vous à vos sécateurs, on part explorer le monde épineux du prunier !
Figurez-vous que le prunier, derrière son air bonhomme et ses fruits sucrés, peut cacher un petit côté punk rock. Certains pruniers, oui, ont des épines. Pas de panique, on ne parle pas de forêt impénétrable façon ronces sauvages. Mais il faut être un peu vigilant, surtout au moment de la taille ou de la récolte. Ces épines, elles sont là, discrètes mais piquantes, prêtes à vous rappeler que dans la nature, rien n’est jamais tout rose (sauf peut-être les fleurs de certains pruniers, mais c’est une autre histoire !).
Prunier épineux : mythe ou réalité ?
Vous avez peut-être entendu dire que les pruniers n’ont pas d’épines. Ou alors, au contraire, que tous les arbres fruitiers sont des forteresses impénétrables. La vérité, comme souvent, est un peu plus nuancée. Et c’est là qu’on sort notre loupe de détective du jardin pour examiner la chose de plus près.
Déjà, il faut savoir qu’il existe plusieurs types de pruniers. Un peu comme dans une famille, il y a toujours des cousins plus ou moins éloignés, avec chacun son petit caractère. Et parmi ces caractères, il y a la présence, ou l’absence, d’épines. Certains pruniers, surtout les variétés sauvages ou anciennes, ont plus volontiers tendance à arborer ces petits pics défensifs. C’est un peu leur manière de dire : « Mes prunes sont à moi, et gare à celui qui voudrait les chiper sans permission ! »
Un internaute sur un forum en parlait justement en 2011 : « par contre l’histoire des épines sur les branches au dessus de la greffe ça veut pas dire grand chose, certains prunier ont des épines. » Voilà, c’est dit. L’histoire des épines, ce n’est pas une légende urbaine du jardin. C’est une réalité botanique, même si tous les pruniers ne jouent pas les hérissons.
Pourquoi ces épines, docteur ?
Alors, pourquoi certains pruniers se parent-ils de ces petites armes ? La nature est bien faite, et chaque détail a souvent une explication. Les épines, pour le prunier, c’est un peu comme un système d’alarme intégré. Elles servent à dissuader les gourmands un peu trop entreprenants de venir grignoter les jeunes pousses ou les fruits en formation. Imaginez un peu les pauvres oiseaux ou les écureuils qui voudraient se faire un festin de prunes vertes… Aïe, ça pique !
C’est une stratégie de défense, un peu comme le rosier avec ses épines, ou l’acacia avec ses redoutables piquants. La nature a horreur du vide, mais elle n’aime pas non plus qu’on vienne lui voler ses trésors sans combattre un peu. Le prunier épineux, c’est un peu le gardien de son propre verger.
Taille du prunier et épines : mode d’emploi
Maintenant qu’on sait que le prunier peut avoir des épines, la question pratique se pose : comment on fait pour le tailler sans ressembler à une pelote d’épingles à la fin de l’opération ? Pas de panique, il existe des solutions !
La première chose à faire, c’est de s’équiper. On ne part pas tailler un prunier épineux les mains dans les poches. Non, non, non. On sort l’artillerie lourde, enfin, l’artillerie légère du jardinier averti :
- Des gants de jardinage solides : oubliez les gants en dentelle, on veut du cuir, du costaud, du qui résiste aux assauts des épines.
- Un sécateur de petite taille : et là, attention, astuce de pro ! Le petit sécateur, il ne sert pas qu’à couper les petites branches. Il sert aussi à… enlever les épines ! Oui, vous avez bien lu. Avant de tailler une branche épineuse, on prend son petit sécateur et on supprime délicatement les épines qui pourraient nous gêner. C’est un peu fastidieux, mais tellement plus agréable pour la suite.
- Un sécateur ou une ébrancheur pour les branches plus importantes : pour le reste de la taille, on utilise nos outils habituels. Mais toujours avec prudence, en gardant à l’esprit que le prunier peut nous réserver quelques surprises piquantes.
L’idée, c’est de faire une « taille douce », comme le préconisent les experts. On ne brusque pas le prunier, on le respecte, et on prend le temps de dégager le terrain avant de couper. C’est un peu comme une opération chirurgicale pour arbre fruitier : on veut de la précision, de la délicatesse, et surtout, on veut éviter les piqûres inutiles.
Et pour la cueillette des prunes, c’est le même principe. On anticipe, on repère les zones épineuses, et on se munit de gants. On peut même utiliser le petit sécateur pour dégager un peu le passage si besoin. Bref, on se montre plus malin que les épines, et on finit toujours par gagner la bataille de la prune !
Prunellier et prunier : cousins, pas jumeaux !
Attention, danger de confusion ! Dans la grande famille des arbres fruitiers à noyaux, il y a un cousin du prunier qui lui ressemble beaucoup, mais qui est un champion de l’épine : le prunellier, aussi appelé épine noire. Lui, pour le coup, il ne fait pas semblant. C’est une véritable forteresse végétale, hérissée d’épines acérées. Si vous vous frottez un peu trop près d’un prunellier, vous risquez de le regretter amèrement.
Alors, comment les distinguer ? C’est simple, mais il faut avoir l’œil. Le prunellier, il est un peu pressé. Il fleurit avant même que ses feuilles n’apparaissent. C’est un peu le printemps avant l’heure. Le prunier sauvage, lui, prend son temps. Les fleurs et les feuilles arrivent en même temps, tranquillement, comme si de rien n’était.
Et puis, il y a l’aspect général. Le prunellier, c’est plutôt un buisson, un arbuste, un peu touffu, un peu brouillon. Il a une forte tendance à drageonner, c’est-à-dire à faire des rejets de racines un peu partout. C’est pour ça qu’on l’utilise souvent pour faire des haies défensives. Le prunier, lui, c’est un arbre, avec un tronc plus ou moins droit, une silhouette plus élancée. Bref, ils ne jouent pas dans la même catégorie.
Et les autres arbres épineux ?
Le prunier n’est pas le seul arbre à jouer les durs à cuire avec des épines. Dans le monde végétal, il y a toute une galerie de personnages piquants. On pense bien sûr aux rosiers, aux aubépines, aux agrumes (les citronniers et orangers ont aussi des épines, mine de rien !), et même à certains conifères.
Ah, les conifères ! Tiens, en parlant de conifères, saviez-vous que l’épicéa et le sapin, nos stars de Noël, ont aussi leurs petites particularités ? L’épicéa, lui, a des aiguilles qui piquent un peu, et qui tombent assez facilement. Le sapin, lui, est plus doux au toucher, et il a la bonne idée de ne pas perdre ses aiguilles une fois coupé. C’est pour ça qu’on le préfère souvent pour décorer nos intérieurs. Mais bon, on s’éloigne un peu des pruniers épineux, là…
Conclusion épineuse mais fruitée
Alors, verdict final ? Oui, le prunier peut avoir des épines. Ce n’est pas une généralité absolue, mais c’est une possibilité à prendre en compte, surtout si vous avez affaire à des variétés anciennes ou sauvages. Pas de panique, ce n’est pas non plus la jungle impénétrable. Avec un peu de précaution et les bons outils, on peut très bien tailler et récolter les prunes d’un prunier épineux sans finir martyr. Et puis, après tout, ces épines, c’est aussi ce qui fait le charme rustique et authentique de certains pruniers. Un petit côté sauvage qui nous rappelle que la nature n’est jamais tout à fait domestiquée, et qu’elle a toujours une petite surprise piquante à nous réserver. Alors, prêts à affronter les épines pour déguster de bonnes prunes maison ? Moi, je dis oui !