Comment est faite la trouspinette ? Le secret Vendéen enfin dévoilé (et c’est plus simple que vous ne le croyez !)
Ah, la trouspinette ! Cet apéritif mystérieux, aux accents légèrement acidulés, qui évoque les douces soirées d’été en Vendée. Vous vous demandez sûrement, comme beaucoup, comment est faite la trouspinette ? Eh bien, accrochez-vous, car on va lever le voile sur ce breuvage artisanal, et vous allez voir, c’est un jeu d’enfant (ou presque !).
La trouspinette, mes amis, c’est avant tout une histoire de patience et de nature. Imaginez un peu : un apéritif maison, gorgé de soleil et de saveurs sauvages. L’ingrédient star ? L’épine noire, cette plante un peu piquante mais tellement généreuse. Oubliez les cocktails compliqués avec des ingrédients introuvables, ici, on fait simple, on fait authentique, on fait Vendéen, quoi !
L’épine noire, la star discrète de la trouspinette
Pour comprendre comment est faite la trouspinette, il faut d’abord faire connaissance avec notre héroïne : l’épine noire, aussi appelée prunellier. Imaginez un arbrisseau un peu sauvage, du genre à ne pas se laisser faire. Rustique, épineux (oui, vous allez vous piquer, c’est garanti), mais tellement beau au printemps quand il se couvre de petites fleurs blanches, et à l’automne avec ses fruits bleutés.
Reconnaître l’épine noire, c’est un peu comme reconnaître un ami : une fois qu’on sait, on ne se trompe plus. Petites feuilles ovales, vert foncé, légèrement dentées, et surtout, des épines, des épines, et encore des épines ! Si vous vous promenez à la campagne en Vendée, ou ailleurs, ouvrez l’œil, vous la croiserez sûrement. Et la bonne nouvelle, c’est que c’est après la floraison, généralement en avril, qu’il faut récolter les jeunes pousses, idéalement en juin. Pourquoi juin ? Parce que c’est le moment où elles sont gorgées de sève, prêtes à libérer tous leurs arômes dans notre future trouspinette.
La recette de la trouspinette maison : simple, efficace, et délicieusement Vendéenne
Alors, comment transforme-t-on ces jeunes pousses d’épine noire en trouspinette ? C’est là que la magie opère (enfin, la macération, surtout !). La recette, tenez-vous bien, est d’une simplicité enfantine. On prend des pousses d’épine noire, on ajoute du vin (rosé, c’est la tradition, mais faites comme vous le sentez !), un peu d’eau de vie (prune ou mirabelle, c’est le top, mais si vous avez autre chose sous la main, ça marche aussi), et du sucre. Et c’est tout ! Oui, oui, juste ça.
Les ingrédients pour environ 1 litre de Trouspinette (parce qu’un litre, c’est jamais assez !) :
- 80 g de jeunes pousses d’épine noire (fraîches, c’est mieux, mais si vous les avez séchées, ça peut le faire aussi, en adaptant un peu les quantités)
- 18 cl d’eau de vie (prune, mirabelle, ou celle qui vous fait de l’œil dans le placard)
- 75 cl de vin rosé (un bon rosé fruité, c’est parfait)
- 150 g de sucre en poudre (ajustez selon votre goût, si vous êtes bec sucré ou pas)
La préparation, étape par étape (plus facile que de monter un meuble suédois !) :
- On mélange tout ! Dans un grand récipient (un saladier, un grand bocal, ce que vous avez sous la main), versez le vin et l’eau de vie. Ajoutez ensuite le sucre et mélangez bien jusqu’à ce qu’il soit complètement dissous. C’est important, sinon, le sucre risque de cristalliser au fond du bocal, et ce n’est pas très agréable.
- On met en bocal ! Versez votre préparation dans un grand bocal que vous aurez préalablement ébouillanté. Pourquoi ébouillanter ? Pour éviter les mauvaises surprises, comme les moisissures, qui gâcheraient notre précieuse trouspinette. Un bocal propre, c’est la base !
- On ajoute les pousses ! Ajoutez enfin vos pousses d’épines noires dans le bocal. Si elles sont très longues, n’hésitez pas à les recouper un peu pour qu’elles tiennent bien dans le bocal et soient complètement immergées dans le liquide.
- On ferme et on oublie (presque) ! Fermez hermétiquement votre bocal et conservez-le à l’abri de la lumière pendant 21 jours. Trois semaines, c’est le temps nécessaire pour que les pousses d’épine noire libèrent tous leurs arômes et parfument délicatement le vin. Pendant cette période, entreposez votre bocal dans un endroit frais et sombre, comme une cave ou un placard. Évitez de le laisser traîner au soleil, ça ne lui ferait pas du bien.
- On filtre et on embouteille ! Après 21 jours de patience (ça paraît long, mais ça passe vite, croyez-moi !), il est temps de filtrer le mélange. Utilisez une passoire fine, un chinois, ou même un filtre à café, pour éliminer les pousses d’épine noire et obtenir un liquide bien limpide. Ensuite, mettez votre trouspinette en bouteille. Des jolies bouteilles en verre, c’est toujours plus sympa pour servir à vos invités.
Conservation et dégustation : le bonheur en bouteille
Votre trouspinette est prête ! Bravo, vous êtes un as de l’apéritif Vendéen ! Maintenant, comment la conserver et la déguster ? Rien de plus simple. La trouspinette se déguste fraîche, c’est le secret. Vous pouvez la servir avec ou sans glaçons, selon vos préférences. Avec des glaçons, c’est parfait pour les chaudes journées d’été, ça rafraîchit instantanément. Sans glaçons, vous apprécierez davantage toutes les subtilités de ses arômes.
Pour la conservation, en principe, on garde toujours une bouteille au frais, prête à être dégustée à tout moment. Les autres bouteilles peuvent être stockées à la cave, ou dans un endroit frais et sombre. Et la bonne nouvelle, c’est que la trouspinette se conserve plusieurs années sans problème. Alors, n’hésitez pas à en préparer une bonne quantité, vous en aurez toujours sous la main pour les apéritifs improvisés entre amis ou en famille.
Alors, convaincus ? Vous voyez, comment est faite la trouspinette, ce n’est pas si compliqué ! Un peu de patience, de bons ingrédients, et le tour est joué. À vous les apéritifs réussis, aux saveurs authentiques et ensoleillées de la Vendée. Santé ! (avec modération, bien sûr !)