Mais Dis-moi, C’est Quoi « Le Pomme » ? (Non, Ce N’est Pas Une Blague Philosophique)
Alors, accroche-toi bien à ta branche, parce qu’on va décortiquer un mystère plus vieux que Mathusalem : c’est quoi, « le pomme » ? Oui, oui, tu as bien lu. Pas de panique, on ne va pas te faire un cours de philosophie existentielle sur la nature profonde du fruit défendu. En fait, c’est beaucoup plus simple – et beaucoup moins risqué pour ton salut éternel, promis.
Accroche-toi, parce que la réponse risque de te surprendre par sa… simplicité. « Le pomme », figure-toi, c’est tout simplement la traduction française du mot anglais… « apple » ! Oui, je sais, suspense insoutenable. Tu t’attendais peut-être à une révélation fracassante, à un complot mondial des producteurs de compote, mais non. C’est juste « apple ». En français, avec l’article défini masculin singulier devant. Sauf que…
Voilà le petit twist qui pimente un peu cette histoire de fruit banal. En français, « pomme » est un nom… féminin. Oui, madame et monsieur, « la pomme ». Féminin. Comme « la table », « la chaise », et « la voiture ». Alors que « apple », en anglais, c’est juste « apple ». Sans genre prédéfini. C’est beau, l’égalité des sexes chez les fruits, n’est-ce pas ?
Du coup, si tu veux briller en société (ou juste ne pas passer pour un touriste perdu en plein Paris), retiens bien cette petite subtilité linguistique. Tu ne diras pas « le pomme » pour désigner ce fruit rond et croquant qu’on aime manger à la récré (ou devant Netflix, c’est selon les époques). Non, tu diras « la pomme ». Avec l’article féminin qui va bien. C’est plus élégant, plus français, et ça évite de vexer les puristes de la langue de Molière.
Pour te montrer qu’on ne plaisante pas avec la pomme en France, voici quelques exemples de phrases où « pomme » est utilisée dans toute sa splendeur féminine :
« La pomme, ou l’étonnement devant deux contacts différents, totalement contraires. »
Bon, celle-ci est un peu cryptique, on avoue. Mais ça sonne bien, non ? On dirait presque du Baudelaire qui aurait mangé une pomme un peu trop verte.
« Mais Eve avait mordu dans la pomme, elle en avait même proposé à ce grand benet d’Adam qui avait accepté. »
Ah, voilà un classique ! L’histoire de la pomme qui a tout fait basculer. La preuve que ce fruit est féminin ? C’est Eve qui la croque en premier. CQFD.
« On compare des pommes avec des pommes. »
Logique, implacable, scientifique. On ne compare pas des choux et des carottes, voyons ! Restons sérieux deux minutes. La pomme, on la compare avec … la pomme. CQFD bis.
« Même des amateurs inconditionnels de la marque à la pomme se sont prononcés contre la pratique. »
Ah, la fameuse marque à la pomme ! Celle qui nous fait craquer notre PEL pour un nouveau téléphone tous les ans. Même eux, parfois, ils font des bêtises. Comme quoi, même avec une pomme comme logo, on n’est pas parfait.
« Elle lui offre une pomme et raconte son tourment. »
Romantique, non ? Offrir une pomme en gage d’amour (ou de sympathie, ou juste parce qu’on a faim). C’est quand même plus original qu’un bouquet de roses fanées, non ? Et en plus, ça se mange.
« Deuxième légume consommé au monde derrière la pomme de terre, la tomate est une authentique star du potager. »
Attends minute ! « Légume » ? « Pomme de terre » ? « Tomate » ? On s’éloigne un peu de notre pomme fruitée là, non ? Mais bon, l’important c’est de retenir que la pomme (la vraie, celle qui pousse dans les arbres) est quand même bien populaire dans le monde entier.
« Tonquédec : l’amicale laïque écoule son jus de pomme. »
Ah, le jus de pomme ! La boisson préférée des enfants (et des adultes qui veulent se donner bonne conscience en buvant quelque chose de « naturel »). Et apparemment, même les amicales laïques s’y mettent. C’est dire si c’est un phénomène de société.
« Je me suis vu, certaines journées, ne manger que deux pommes tant la bouffe était infecte. »
Triste histoire. Mais la pomme est toujours là pour nous sauver la mise quand la cantine est en grève d’inspiration. Deux pommes et ça repart ! Enfin, pas pour un marathon, mais pour tenir jusqu’au dîner.
« Les pommes également : les pucerons causent des pertes de 25 % dans les vergers. »
Ah, les pucerons ! Ces petites bêtes qui nous gâchent le plaisir de manger des pommes sans pesticides. La guerre est déclarée entre les pucerons et les pommiers. Que le meilleur gagne (enfin, surtout les pommiers, on avoue).
« Le gouvernement assure être en discussion avec la firme à la pomme pour lever cette barrière, sans plus de précisions. »
Encore la firme à la pomme ! Décidément, elle est partout ! Même le gouvernement s’en mêle. Pour lever des barrières mystérieuses. On se demande bien quelles barrières peuvent bien empêcher la pomme de circuler librement. Le mystère plane…
Bref, tu l’auras compris, « le pomme », c’est un peu un faux ami. Ça ressemble à l’anglais, mais ça n’a rien à voir avec l’article défini masculin singulier qu’on pourrait attendre. Non, c’est « la pomme », féminin pluriel. Pardon, féminin singulier. Je m’embrouille moi-même à force de parler de pommes.
Et pour finir en beauté, savais-tu que « pomme », ça se dit « apple » en anglais (jusque-là, tout va bien), mais aussi :
- « æble » en danois
- « Apfel » en allemand
- « りんご » (ringo) en japonais
- « яблоко » (yabloko) en russe
- et bien d’autres choses encore !
La preuve que la pomme, c’est un truc universel. Un peu comme l’amour, la musique, et les embouteillages du vendredi soir. Alors la prochaine fois que tu verras une pomme, pense à tout ce qu’on a raconté aujourd’hui. Et dis-toi que derrière ce fruit apparemment banal, se cache tout un monde de linguistique, d’histoire, et de … pucerons. Bon appétit !