Quel est le pays le plus pauvre ? Accrochez-vous, ça décoiffe !
Ah, la grande question existentielle ! Si vous vous demandez quel est le pays où le porte-monnaie fait la grève générale, la réponse est… roulement de tambour… le Burundi ! Oui, oui, le Burundi. Ne vous inquiétez pas, si vous ne savez pas où il se trouve sur une carte, vous n’êtes pas seul. C’est un petit coin d’Afrique de l’Est qui, malheureusement, ne brille pas par son opulence.
Selon les derniers chiffres, le Burundi trône en tête du classement des pays les plus fauchés du monde en 2023. Avec un PIB par habitant d’à peine 324,9 dollars américains, autant dire que l’inflation, là-bas, c’est presque un concept abstrait. Imaginez, 324 dollars pour toute une année ! C’est moins que le prix de votre nouveau smartphone dernier cri (et encore, ça dépend du modèle !).
Pour mettre les choses en perspective, parlons un peu de ce fameux PIB par habitant. C’est un peu comme la moyenne générale de l’économie d’un pays, divisée par le nombre d’habitants. En gros, ça donne une idée de la richesse créée par personne. C’est un indicateur pratique pour comparer les pays entre eux, un peu comme comparer le nombre de likes sur vos photos de vacances (en beaucoup plus sérieux, on vous l’accorde).
Maintenant, pourquoi le Burundi est-il si « économiquement modeste » ? Plusieurs raisons à cela. Déjà, c’est en Afrique. Et, sans vouloir faire de généralisation hâtive, l’Afrique, c’est un continent qui a son lot de défis économiques. La bonne nouvelle, c’est que la pauvreté recule globalement en Afrique, mais il y a encore du chemin à faire. La mauvaise nouvelle, c’est que le Burundi, lui, semble encore un peu à la traîne.
Et puis, il y a eu la pandémie, bien sûr. Cette joyeuseté mondiale n’a épargné personne, et encore moins les pays déjà fragiles. Selon un rapport de 2021, la pandémie a rajouté une couche de pauvreté en Afrique. C’est un peu comme si on avait déjà une montagne à gravir, et qu’en plus, on nous jetait des cailloux dans les chaussures.
Les pays les plus pauvres : un club très fermé (et pas très joyeux)
Le Burundi n’est pas seul dans sa galère, hein. Dans le top 3 des pays les plus « économiquement discrets », on trouve aussi le Sierra Leone et le Sud Soudan. Des noms qui sonnent peut-être moins familiers que Paris ou New York, mais qui méritent tout autant notre attention. Et si on élargit un peu le cercle des pays en difficulté, on tombe sur une liste, ma foi, assez longue : Yémen, Madagascar, Liberia, Malawi, Niger, Mozambique, République démocratique du Congo, République centrafricaine… La liste continue, comme un inventaire à la Prévert, mais en moins poétique.
Ce qui frappe, c’est la concentration géographique de cette pauvreté. Si on regarde une carte, on se rend compte que la grande majorité de ces pays sont en Afrique. Exception notable, l’Afghanistan et le Yémen viennent rappeler que la pauvreté n’a pas de frontières continentales. Mais quand même, l’Afrique est clairement le continent le plus touché. C’est un peu comme si la crise économique avait élu domicile sur ce continent.
PIB par habitant : la boussole économique (pas toujours très précise)
Revenons à notre PIB par habitant. C’est un outil pratique, mais il a ses limites. Imaginez, vous divisez la richesse totale d’un pays par sa population. Ça donne une moyenne. Mais dans la réalité, les richesses sont rarement bien réparties. Il peut y avoir des pays avec un PIB par habitant moyen, mais avec des inégalités énormes. C’est un peu comme dire que si Bill Gates et moi, on met nos comptes en banque en commun, on est tous les deux milliardaires… En théorie, oui. En pratique, moins.
Et puis, le PIB, ça ne mesure que la production de biens et de services. Ça ne prend pas en compte d’autres aspects importants, comme le bonheur, la qualité de vie, ou le nombre de sourires par habitant. Si ça se mesurait, le Burundi serait peut-être champion du monde, qui sait ? (Bon, ok, c’est peu probable, mais on peut rêver !)
PMA : le club des pays qui ont besoin d’un coup de pouce
Pour aider les pays les plus en difficulté, il existe une catégorie spéciale : les PMA, ou Pays les Moins Avancés. C’est un peu comme la ligue 2 de l’économie mondiale, mais avec l’espoir de monter un jour en ligue 1. En 2024, la liste des PMA est longue comme le bras : Afghanistan, Angola, Bangladesh, Bénin, Burkina Faso… et bien sûr, notre ami le Burundi, qui est un membre éminent de ce club. Ces pays bénéficient d’aides spécifiques pour essayer de décoller économiquement. C’est un peu comme un programme de coaching pour nations en difficulté.
Riches et pauvres : le grand écart planétaire
Pour finir sur une note un peu moins déprimante, parlons des pays riches. Sans surprise, en haut du classement des puissances économiques, on trouve les États-Unis, la Chine et l’Allemagne. C’est le trio de tête indétrônable. Les États-Unis sont champions du monde du PIB total, mais si on regarde le PIB par habitant, d’autres pays les dépassent, comme le Qatar ou l’Arabie Saoudite. Ces pays, grâce à leurs réserves de pétrole, ont des revenus par habitant qui donnent le vertige. C’est un peu comme gagner au loto tous les jours.
Et l’Europe dans tout ça ? Eh bien, l’Europe se situe plutôt dans la partie haute du classement, mais avec des disparités. La République tchèque, par exemple, a un taux de pauvreté très faible, tandis que d’autres pays européens, notamment à l’Est, sont plus touchés. La pauvreté n’est pas qu’une affaire de pays lointains, elle existe aussi à nos portes.
Même aux États-Unis, pays de la démesure et du rêve américain, la pauvreté n’est pas un concept inconnu. Certains États, comme le Mississippi, affichent des taux de pauvreté qui feraient pâlir d’envie certains pays européens. Comme quoi, la pauvreté est un peu comme la mauvaise herbe, elle pousse partout, même là où on ne l’attend pas.
Alors, que retenir de tout ça ?
Que le Burundi est le pays le plus pauvre du monde en 2023, si on se fie au PIB par habitant. Que la pauvreté est un problème complexe, avec des causes multiples et des conséquences désastreuses. Et que, même si les chiffres sont parfois déprimants, il ne faut pas perdre espoir. Des efforts sont faits pour aider les pays les plus pauvres à se développer, et chacun à notre échelle, on peut aussi apporter notre pierre à l’édifice. Que ce soit en faisant un don à une association, en consommant de manière plus responsable, ou simplement en s’informant et en sensibilisant notre entourage. Parce que la pauvreté, c’est un problème qui nous concerne tous, de près ou de loin.
Et puis, si un jour vous avez l’occasion d’aller au Burundi, n’hésitez pas. Même si c’est le pays le plus pauvre, il y a fort à parier que vous y découvrirez des richesses humaines et culturelles insoupçonnées. Parce que la richesse, ça ne se mesure pas qu’en dollars.
Sur ce, je vous laisse méditer sur cette question cruciale : après le Burundi, quel sera le prochain pays à grimper dans le classement des pays les plus… euh… disons… « économiquement challengers » ? Affaire à suivre !