Quel est l’appareil qui fait grimper la facture d’électricité ? La réponse va vous électriser !
Ah, la facture d’électricité… Ce morceau de papier (ou cet email, soyons modernes) qui arrive chaque mois et qui a le don de nous faire frissonner, mais pas de plaisir ! On se demande toujours quel est ce mystérieux appareil qui, tapi dans l’ombre de notre foyer, complote pour faire exploser notre budget. Vous vous posez la question : quel est l’appareil qui fait grimper la facture d’électricité ? La réponse, sans suspense insoutenable, est : le chauffage électrique. Oui, Mesdames et Messieurs, le grand, le gourmand, l’insatiable chauffage électrique ! Accrochez-vous, on va décortiquer ensemble ce mastodonte énergétique et voir quels sont ses acolytes qui participent aussi à cette joyeuse flambée de dépenses.
Le chauffage électrique : champion toutes catégories de la consommation
Si on organisait les Jeux Olympiques de la consommation électrique, le chauffage électrique remporterait la médaille d’or, et haut la main ! C’est simple, c’est lui le chef d’orchestre de l’augmentation de votre facture. Dans une maison, il représente à lui seul le poste de dépense le plus conséquent. Imaginez un peu, c’est un peu comme si votre chauffage avait un abonnement VIP à la centrale électrique, avec option « consommation illimitée ».
Top 6 des appareils électriques les plus énergivores : le palmarès de la gloutonnerie
Mais le chauffage n’est pas seul dans sa quête de kilowattheures. Il a une équipe de choc, un « top 6 » des appareils qui, mine de rien, pèsent lourd sur la balance énergétique. Préparez-vous, certains noms vont peut-être vous surprendre (ou pas !).
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Radiateur électrique : le numéro 1 incontesté
Sans surprise, on retrouve en tête de liste, tel un roi sur son trône de watts, le radiateur électrique. Selon les experts de l’Ademe (l’Agence de la transition écologique, pour les intimes), il est le champion de la consommation dans nos logements. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes, façon coup de massue sur la tirelire :
- En maison : Comptez en moyenne 4 312 kWh engloutis chaque année. Traduction en euros sonnants et trébuchants au tarif réglementé (Tarif Bleu d’EDF, pour ceux qui aiment les noms complexes) : environ 869,30 € ! Oui, vous avez bien lu, presque 900 euros juste pour chauffer votre maison. À ce prix-là, on pourrait presque s’offrir un aller-retour en Laponie pour se réchauffer (ironie, quand tu nous tiens…). Et attention, ce calcul est basé sur le tarif de février 2025, un futur proche où le kWh sera à 0,2016 € (pour un compteur 6 kVA option base). Autant dire qu’il vaut mieux ne pas trop augmenter le thermostat !
- En appartement : La note est un peu moins salée, mais tout de même indigeste : environ 1719 kWh par an, soit 346,55 € au tarif réglementé. C’est toujours une somme coquette, surtout quand on pense à toutes les autres choses plus excitantes qu’on pourrait faire avec cet argent (voyager, se faire masser, acheter une montagne de chocolats…).
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Ballon d’eau chaude électrique : le plaisir du bain chaud a un prix
Qui n’aime pas se prélasser dans un bon bain chaud ou prendre une douche bien revigorante ? Le hic, c’est que ce confort a un coût énergétique. La production d’eau chaude sanitaire représente environ 12,8% de notre facture d’électricité, d’après l’Ademe. Un chauffe-eau de 200 litres, taille standard pour un foyer, consommerait environ 1 676 kWh par an. Sur la facture, cela se traduit par environ 337,88 € annuels. De quoi relativiser un peu la durée de nos douches, non ? Peut-être qu’un bain froid de temps en temps ne serait pas si terrible… (humour, humour !).
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Frigidaire et congélateur : le duo infernal du froid
Ah, nos fidèles compagnons du quotidien, le frigo et le congélo ! On les aime, ils gardent nos aliments au frais (ou congelés, logique), mais ils sont aussi de sacrés gourmands en électricité. L’Ademe estime qu’un réfrigérateur combiné (le modèle le plus courant) engloutit environ 346 kWh par an, soit 69,7 € sur la facture. Le congélateur, lui, consomme environ 308 kWh (62,09 €), et un réfrigérateur une porte « classique » environ 174 kWh (35,07 €). Additionnez tout ça, et vous obtenez une petite fortune en énergie froide. On comprend mieux pourquoi certains envisagent de vivre dans une yourte sans électricité (quoique, pour la conservation des aliments, c’est peut-être pas l’idéal…).
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Sèche-linge : le confort a un prix (et il est parfois élevé)
Le sèche-linge, cet appareil magique qui nous évite d’étendre le linge et de le voir sécher pendant des heures (voire des jours, selon la météo). C’est un confort indéniable, mais là encore, la facture énergétique peut être salée. Pour 183 cycles par an (estimation de l’Ademe), un sèche-linge consomme environ 301 kWh, soit 60,68 € par an. Alors, la prochaine fois que vous hésiterez à étendre votre linge sur un fil, pensez à ces 60 euros qui pourraient être mieux employés (en chocolats, par exemple !).
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Lave-vaisselle : pratique, mais pas toujours économe
Le lave-vaisselle, sauveur de couples et ami des fainéants (avouons-le !). Il nous épargne la corvée de la vaisselle, mais il consomme aussi de l’électricité. L’Ademe estime sa consommation à environ 192 kWh pour 166 cycles par an, ce qui représente environ 38,70 € sur la facture annuelle. Bon, c’est moins que le sèche-linge, mais ça commence à faire une petite somme. Peut-être qu’on pourrait envisager de faire la vaisselle à la main une fois de temps en temps, juste pour le sport (et pour économiser quelques euros, soyons honnêtes).
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Télévision : le petit écran, grande consommation ?
Enfin, en dernière position de ce top 6, mais pas des moindres, la télévision. Selon l’Ademe, avec une utilisation moyenne de 6h46 par jour (oui, 6h46, ils sont précis chez l’Ademe !), elle consomme environ 187 kWh par an, soit 37,69 € sur la facture. Alors, certes, ce n’est pas le poste de dépense le plus important, mais ça montre que même nos moments de détente devant la télé ont un impact sur notre consommation. Peut-être qu’une petite balade en plein air de temps en temps ne ferait pas de mal, ni à notre facture, ni à notre ligne !
Calculer l’impact d’un appareil sur votre facture : sortez vos calculatrices (ou pas !)
Vous êtes curieux de savoir combien vous coûte exactement votre grille-pain ou votre bouilloire électrique ? Pas de panique, on vous explique comment calculer l’impact de chaque appareil sur votre facture. C’est un peu de mathématiques, mais promis, c’est pas sorcier (et on a simplifié au maximum !).
La formule magique (enfin, presque)
Pour calculer la consommation d’un appareil, voici la formule à retenir (et à noter sur un post-it, ça peut toujours servir) :
Nombre d’heures d’utilisation par jour x Nombre de jours par an d’utilisation x Puissance de l’appareil en watts / 1 000
Le résultat, vous l’aurez deviné, est en kWh (kilowattheures), l’unité de mesure de l’énergie électrique.
Exemple concret avec une plaque de cuisson (miam !)
Prenons l’exemple d’une plaque de cuisson vitrocéramique (parce qu’on aime bien cuisiner, même si ça consomme un peu). Disons qu’elle a une puissance de 2000 watts (c’est souvent indiqué sur l’appareil ou sa notice), et que vous l’utilisez environ 30 minutes par jour (0,5 heure), pendant 180 jours par an (on va dire que vous cuisinez moins pendant les vacances, ou que vous mangez des salades…).
Le calcul, étape par étape :
0,5 (heure) x 180 (jours) x 2000 (watts) / 1000 = 180 kWh
Voilà, votre plaque de cuisson consomme environ 180 kWh par an pour mijoter vos délicieux petits plats.
Traduire la consommation en euros : le moment qui fâche (un peu)
Maintenant qu’on a la consommation en kWh, il faut la multiplier par le prix du kWh pour connaître le coût en euros. Au tarif réglementé (Tarif Bleu d’EDF, on ne l’oublie pas !), le kWh est à 0,2016 € (tarif de février 2025). Alors, on fait le calcul :
180 kWh x 0,2016 €/kWh = 36,28 €
Résultat : votre plaque de cuisson vous coûte environ 36,28 € par an si vous êtes au tarif réglementé. C’est pas la ruine, mais c’est toujours bon à savoir.
Et si vous êtes chez Ekwateur (clin d’œil publicitaire discret !), l’énergie est 100% renouvelable et le kWh est un peu moins cher (environ -9% en mars 2025, si vous souscrivez un contrat, info à vérifier sur leur site, on n’est pas des commerciaux !). Bref, vous paierez encore moins cher votre plaque de cuisson, et vous ferez un geste pour la planète en prime. Double bonne nouvelle !
Optimiser la consommation de vos appareils : les écogestes à adopter (sans devenir ascète !)
Maintenant que vous êtes des experts en calcul de consommation électrique, passons aux solutions ! Parce que connaître les appareils gourmands, c’est bien, mais réduire sa facture, c’est mieux. Voici quelques écogestes simples à mettre en place, sans pour autant vivre à la bougie et manger des graines (sauf si c’est votre truc, on respecte !).
Chauffer à la bonne température : le confort sans gaspillage
On l’a dit, le chauffage est le poste de dépense numéro 1. Alors, c’est le premier levier sur lequel agir. Plus vous montez le thermostat, plus votre facture grimpe (logique, mais ça va mieux en le disant). L’Ademe (encore elle !) recommande des températures idéales par pièce :
- 19°C dans les pièces à vivre (salon, cuisine, etc.). C’est une température confortable pour la plupart des gens. Si vous êtes frileux, un bon pull fera l’affaire !
- 17°C dans les chambres. Inutile de surchauffer les chambres, on dort mieux quand il fait frais. Et puis, ça fait des économies, on se motive !
- 22°C dans la salle de bain en utilisation, 17°C hors utilisation. Oui, on aime bien avoir chaud quand on sort de la douche, mais pas besoin de chauffer la salle de bain à 25°C toute la journée ! Un petit chauffage d’appoint soufflant à utiliser ponctuellement peut être une bonne solution.
Et souvenez-vous, 1 degré de moins, c’est jusqu’à 7% d’économies sur votre facture de chauffage ! De quoi se motiver à baisser un peu le thermostat, non ?
Isolation : l’investissement rentable à long terme
Si vous avez des courants d’air et que votre maison est une passoire thermique (expression imagée pour dire qu’elle est mal isolée), vos efforts de chauffage seront vains. La chaleur s’échappera aussi vite que l’eau d’un panier percé. Des travaux d’isolation (murs, combles, fenêtres) sont un investissement rentable à long terme. Ça coûte au départ, mais ça réduit considérablement vos factures de chauffage (et ça améliore votre confort, accessoirement). Et bonne nouvelle, il existe des aides financières pour la rénovation énergétique, comme MaPrimeRénov’ ou la Prime Énergie Ekwateur (encore eux !). Renseignez-vous, ça vaut le coup !
Programmer le chauffe-eau en heures creuses : le bon timing pour l’eau chaude
Si vous avez un contrat heures pleines / heures creuses (HP/HC), programmez votre chauffe-eau pour qu’il fonctionne pendant les heures creuses, quand le prix du kWh est moins cher. C’est simple à faire (souvent un bouton sur le chauffe-eau ou un réglage sur le compteur), et ça peut faire de belles économies sur la production d’eau chaude. Et pensez à régler la température du chauffe-eau à 55°C, c’est suffisant pour avoir de l’eau chaude sans gaspiller d’énergie. Inutile de viser les 70°C, à moins de vouloir faire cuire des œufs durs dans votre robinet (expérience déconseillée !).
Dégivrer le frigo et le congélateur : la chasse au givre est ouverte !
Le givre dans le frigo et le congélateur, c’est l’ennemi de l’efficacité énergétique. Une fine couche de givre peut augmenter la consommation de 30 à 40% ! Alors, on dégivre régulièrement (au moins une fois par an, voire plus si vous voyez du givre apparaître). C’est une opération un peu fastidieuse, mais ça vaut vraiment le coup pour économiser de l’énergie (et faire de la place dans le congélateur, accessoirement !).
Sécher le linge à l’air libre : le retour aux méthodes de grand-mère (mais en mieux !)
Le sèche-linge, on l’a vu, est un appareil gourmand. Alors, dès que possible, on sèche le linge à l’air libre. Si vous avez un jardin ou un balcon, c’est l’idéal. Le soleil et le vent font sécher le linge gratuitement (et ça sent bon le frais, en prime !). Si vous n’avez pas d’extérieur, étendez le linge à l’intérieur, dans une pièce bien ventilée pour éviter l’humidité. La salle de bain peut être une bonne option, surtout si elle a une VMC. Bref, on redécouvre les joies de l’étendage, pour le bien de notre porte-monnaie et de la planète !
Utiliser le lave-vaisselle en mode éco : la vaisselle propre et économe
Le lave-vaisselle, on l’utilise, mais on l’utilise intelligemment ! On privilégie le mode « éco », qui consomme jusqu’à 45% de moins que le programme intensif. Et on évite de prérincer la vaisselle, c’est inutile et ça gaspille de l’eau. Les lave-vaisselle modernes sont performants et nettoient très bien la vaisselle même sans prérinçage. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, le lave-vaisselle consomme moins d’eau que la vaisselle à la main ! Alors, on l’utilise sans culpabiliser, mais en mode éco, c’est le must.
Éteindre les appareils en veille : la chasse aux vampires énergétiques
Les appareils en veille (télévision, ordinateur, box internet, etc.) continuent de consommer de l’électricité, même quand on ne les utilise pas. Ces « consommations cachées » peuvent représenter jusqu’à 10% de notre facture ! Alors, on éteint complètement les appareils quand on ne les utilise pas, ou on utilise des multiprises à interrupteur pour couper facilement l’alimentation. C’est un geste simple, mais qui peut faire de vraies économies à la fin de l’année. Et puis, ça évite de laisser des appareils allumés inutilement, c’est plus écologique aussi.
Remplacer les appareils énergivores par des modèles éco : l’investissement malin
Quand vous devez remplacer un appareil électroménager, privilégiez les modèles économes en énergie. Regardez l’étiquette énergie, elle indique la classe énergétique de l’appareil (de A à G, A étant la meilleure). Un appareil de classe A+++ (ou A selon la nouvelle étiquette) consommera beaucoup moins qu’un appareil de classe C ou D. C’est un investissement un peu plus cher au départ, mais qui se rentabilise sur la durée grâce aux économies d’énergie. Et puis, c’est bon pour la planète, on pense à l’avenir !
FAQ : Vos questions les plus fréquentes (et nos réponses éclairées !)
Facture d’électricité moyenne pour une personne seule : combien ça coûte de vivre solo ?
La facture d’électricité moyenne pour une personne seule dépend de nombreux facteurs : type de logement (appartement, maison), surface, isolation, équipements, habitudes de consommation, etc. Mais pour vous donner un ordre d’idée, on peut se baser sur les chiffres de l’Ademe. Pour un appartement, la consommation moyenne est d’environ 1719 kWh par an, soit 346,55 € au tarif réglementé. Pour une maison, c’est beaucoup plus élevé, environ 4 312 kWh par an, soit 869,30 €. Donc, pour une personne seule, la facture annuelle peut varier de 350 € à 900 € environ, selon le type de logement et la consommation.
Consommation d’électricité moyenne pour deux personnes : à deux, c’est (un peu) moins cher ?
La consommation d’électricité pour deux personnes est généralement un peu plus élevée que pour une personne seule, mais pas forcément le double. Certains appareils sont utilisés de la même manière, que l’on soit seul ou à deux (frigo, congélateur, box internet…). D’autres consommations peuvent augmenter un peu (eau chaude, lave-linge, lave-vaisselle…). En moyenne, pour un appartement occupé par deux personnes, on peut estimer la consommation annuelle entre 2000 et 3000 kWh, soit une facture entre 400 et 600 € au tarif réglementé. Pour une maison, la facture sera plus élevée, entre 900 et 1500 € environ, selon l’isolation et les équipements.
Voilà, vous savez (presque) tout sur les appareils qui font grimper votre facture d’électricité, et surtout, comment limiter la casse ! Alors, à vous de jouer, devenez les champions de l’écogeste, et faites fondre votre facture comme neige au soleil (ou comme givre au dégivrage, c’est selon !).