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Comment identifier les champignons comestibles et éviter les dangers pour la santé

par Nathalie Gindre juin 5, 2025
par Nathalie Gindre juin 5, 2025
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Comment savoir si un champignon n’est pas bon à manger ? Votre guide (non exhaustif) pour éviter l’hôpital !

Ah, les champignons ! Ces mystérieuses créatures des sous-bois qui excitent nos papilles et nos instincts de cueilleurs. Mais attention, aussi délicieux qu’ils puissent être, certains peuvent transformer votre dîner en une aventure… disons, inattendue aux urgences. Alors, comment faire le tri entre l’ami et l’ennemi dans le monde fongique ? C’est la question à un million de spores, n’est-ce pas ? La réponse courte, mais ô combien cruciale, est : avec une extrême prudence et idéalement, l’avis d’un expert !

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Soyons clairs dès le départ : l’identification des champignons, ce n’est pas une loterie où la chance suffit. C’est une science, un art, un peu comme la magie, mais sans baguette, juste avec vos yeux, votre nez (et un bon guide !). Alors, avant de vous imaginer en Blanche-Neige des temps modernes, croquant goulûment dans un champignon trouvé au hasard, prenons un instant pour explorer les bases de la prudence.

La cueillette des champignons : une affaire sérieuse (mais amusante, promis !)

L’automne, cette saison magnifique où les feuilles rougissent et où l’air se rafraîchit, c’est le moment rêvé pour partir à la chasse aux champignons. De septembre à novembre, la nature nous offre un véritable festival de formes et de couleurs. « L’automne est la saison idéale pour nous intéresser d’un peu plus près aux meilleures espèces de champignons (et à celles qui sont les plus dangereuses) et apprendre à les distinguer », nous rappelle sagement la voix de l’expérience. Et c’est vrai, c’est pile le bon moment pour devenir un pro des champignons… ou au moins essayer !

Après quelques jours de pluie, c’est le jackpot ! « Votre cueillette devrait s’avérer particulièrement fructueuse après quelques journées pluvieuses et vous pourriez bien remarquer l’apparition en masse de spécimens que vous n’aviez pas encore remarqués. » Imaginez, vous vous promenez, l’air est frais, la forêt sent bon l’humus et… bingo ! Des champignons partout ! L’excitation monte, mais gardez la tête froide. Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux qu’ils sont tous comestibles. C’est même souvent l’inverse, la nature est taquine !

Avant de vous lancer dans une recette de bœuf Stroganoff improvisée avec votre récolte, un conseil en or : « Assurez-vous d’avoir lu de manière exhaustive les fiches d’identification des champignons avant de cuisiner un bœuf Stroganoff. » Les fiches d’identification, ce sont vos meilleures amies. Lisez-les, relisez-les, mémorisez-les presque par cœur. Chaque détail compte : la forme du chapeau, la couleur des lamelles, la présence d’un anneau… C’est comme apprendre une nouvelle langue, au début c’est compliqué, mais après, ça devient un jeu (enfin, presque).

Et le mantra du cueilleur prudent, le voici : « Si vous n’êtes pas sûr(e) d’avoir correctement identifié un spécimen, ne prenez aucun risque ! » Non, vraiment, aucun risque. Le doute doit toujours profiter à la poubelle (ou au compost, soyons écolos). « Si vous n’êtes pas sûr(e) d’avoir correctement identifié un spécimen, ne prenez aucun risque », ça ne saurait être dit plus clairement. Mieux vaut un panier vide qu’une intoxication.

L’identification des champignons, c’est un peu comme une enquête policière. « Le système général d’identification repose sur un processus éliminatoire. » On élimine les suspects un par un, en comparant les caractéristiques de notre champignon avec celles des fiches. C’est un travail de détective, minutieux et passionnant. Mais attention, même les meilleurs détectives peuvent se tromper, alors la prudence reste de mise.

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Les étapes de l’identification : enquête au cœur du champignon

Pour identifier un champignon, oubliez le coup de foudre au premier regard. Il faut observer, analyser, décortiquer chaque partie. « Pour identifier un champignon, il est judicieux de commencer par faire un examen visuel détaillé de ses différentes parties. » C’est un peu comme un examen médical, mais pour champignons. On commence par l’aspect général, puis on zoome sur les détails.

Le chapeau : la carte d’identité du champignon

Le chapeau, c’est un peu la carte d’identité du champignon. « Le chapeau des champignons peut revêtir de nombreuses formes et tailles différentes, qui fournissent des indications sur la famille à laquelle le champignon en question est susceptible d’appartenir. » Rond, plat, conique, en cloche… il y en a pour tous les goûts. Et la taille aussi compte : mini pouce ou maxi géant ?

La couleur, bien sûr, est un indice crucial. « Outre la forme, la couleur, la texture et d’autres caractéristiques du même genre fournissent des indices importants pour l’identification d’un champignon. » « Commencez par noter la ou les couleurs du champignon. » Blanc, brun, rouge, jaune, violet… la palette est infinie. Et parfois, les couleurs changent avec l’âge ou l’humidité. C’est tout un poème chromatique ! « Il peut être utile également d’entailler le chapeau afin de voir si l’intérieur du champignon change de couleur lorsqu’il est exposé à l’air. » Un peu comme un test de personnalité, mais pour champignons.

La texture, c’est le toucher qui parle. « Outre la forme, la couleur, la texture et d’autres caractéristiques du même genre fournissent des indices importants pour l’identification d’un champignon. » Visqueux, sec, lisse, rugueux… chaque texture raconte une histoire. « Ensuite, toute marque particulièrement inhabituelle et le ressenti général « au toucher » peuvent constituer des indicateurs utiles pour déterminer l’appartenance à une famille. » Une verrue, une écaille, un aspect velouté… rien ne doit échapper à votre examen tactile.

Et n’oublions pas le bord du chapeau, la « marge ». « Le bord (encore appelé « marge ») du chapeau est un indicateur supplémentaire ; cette marge est-elle incurvée vers le haut ou enroulée vers l’intérieur ? » Droit, ondulé, enroulé… même le bord a son mot à dire dans l’identification.

Les spores : le dessous des cartes

Sous le chapeau, c’est le monde des spores qui s’offre à nous. « Il est important de déterminer si les spores sont produites par des lamelles, des pores ou des piques : vous les trouverez sur le dessous du chapeau. » Lamelles comme des pages de livre, pores comme une éponge, piques comme des aiguillons… chaque option est une piste à suivre.

Les lamelles, parlons-en. « Les lamelles s’attachent parfois au pied, parfois non, veillez à noter cette caractéristique. » Libres, adhérentes, décurrentes… leur attache au pied est un détail important. Et ce n’est pas tout ! « La couleur, l’espacement, l’épaisseur et la consistance sont d’autres éléments que vous noterez également. » Couleur des lamelles, distance entre elles, épaisseur, consistance… tout est bon à prendre en compte.

Le pied : la colonne vertébrale du champignon

Le pied, c’est la colonne vertébrale du champignon. « Commencez également par la forme et la taille du pied (encore appelé stipe). Est-il plutôt court ? Épais ? Mince ? » Longiligne, trapu, cylindrique, bulbeux… sa forme et sa taille sont des indices précieux.

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La couleur du pied, on l’examine aussi avec attention. « Examinez sa couleur, faites-vous les mêmes remarques que ce que vous avez noté pour le chapeau ? » Même couleur que le chapeau, couleur différente, avec des motifs… tout est possible dans le monde des pieds de champignons.

L’anneau, c’est un peu l’accessoire de mode du pied. « Regardez ensuite si la tige porte un anneau, et, dans ce cas, décrivez-le. » Présent, absent, en forme de jupe, membraneux… l’anneau peut être un signe distinctif.

La consistance du pied, on la teste au-dessus et en dessous de l’anneau (s’il y en a un). « Le pied a-t-il une consistance différente au-dessus et en dessous de l’anneau ? » Fibreux, charnu, creux… la texture intérieure compte aussi.

Les marques sur le pied, on les repère comme des indices. « Comme vous l’avez fait pour le chapeau, regardez si le pied porte des marques telles que des taches ressemblant par exemple à des taches de rousseur ? » Taches, marbrures, zones colorées… le pied peut avoir des motifs originaux.

La base du pied, on la scrute pour comprendre son lien avec le sol. « Examinez la partie basse du pied : est-elle reliée ou non à la terre ? » Bulbeuse, enracinée, avec des filaments… la base du pied nous donne des indications sur son mode de vie.

Et enfin, l’intérieur du pied, le secret bien gardé. « Enfin, coupez le pied et vérifiez si l’intérieur est creux ou plein. » Creux comme une paille, plein comme une carotte… cette dernière vérification peut être déterminante.

Les familles de champignons : rencontres du troisième type

Maintenant que nous avons passé en revue les caractéristiques individuelles, intéressons-nous aux grandes familles de champignons. « Tous les champignons ne se ressemblent pas, heureusement pour nous, sinon l’identification serait encore plus compliquée ! » (Ceci est une pensée personnelle, pas une citation, mais ça pourrait l’être !)

Les agarics : les élégants en blanc

Les agarics, ce sont souvent les stars de nos assiettes (enfin, les agarics comestibles, bien sûr !). « Tous ont un chapeau blanc, des lamelles allant du rose au brun/noir et, généralement, un pied robuste doté d’une « jupe ». » Chapeau blanc, lamelles roses puis brunes, pied avec une « jupe » (l’anneau)… un look reconnaissable.

Et pour distinguer les bons des mauvais agarics, l’odorat est notre allié. « Une fois que vous aurez identifié un champignon comme appartenant à la famille des agarics, c’est à son odeur que vous pourrez reconnaître sa toxicité. Les agarics comestibles ont un agréable parfum de champignon révélant parfois des notes d’amande ou d’anis. » Une odeur agréable, parfumée, c’est bon signe. « Les agarics vénéneux ont pour leur part une odeur désagréable, parfois comparée à celles de l’iode et de l’encre de Chine. » Une odeur repoussante, chimique, c’est un signal d’alarme.

Les bolets : les spongieux sympathiques (en général)

Les bolets, ce sont les champignons avec des pores sous le chapeau, pas des lamelles. « Pour identifier facilement la famille des bolets (Boletus), sachez que ses membres possèdent tous des pores spongieux au lieu de lamelles (cette caractéristique est commune aux familles Suillus, Leccinum et Boletus). » Des pores comme une éponge, c’est leur marque de fabrique.

Et pour éviter les bolets indigestes (ou pire), la couleur des pores est un indice clé. « La règle simple à suivre pour éviter les champignons vénéneux de cette famille est de vérifier que ces pores spongieux sont jaunes, crème ou blancs, et qu’il n’y a pas de rouge sur le pied ni sur le chapeau. » Pores jaunes, crème ou blancs, pas de rouge sur le pied ou le chapeau, c’est plutôt rassurant. « Une fois tout ceci vérifié, entaillez le champignon : s’il ne bleuit pas, il est comestible ! » S’il ne bleuit pas à la coupe, c’est un bolet potentiellement délicieux.

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Les lactaires : les laiteux énigmatiques

Les lactaires, leur nom nous met sur la piste. « Le moyen de reconnaître les lactaires vous est suggéré par leur nom : une substance laiteuse s’écoule des lamelles des lactaires. » Un lait qui coule des lamelles quand on les casse, c’est leur particularité. Mais attention, tous les lactaires ne sont pas comestibles, et certains peuvent être irritants.

Les russules : les fragiles aux multiples visages

Les russules, ce sont les « brittlegills » des anglophones, les « lamelles cassantes ». « La famille des russules (appelées en anglais « brittlegills » c’est-à-dire « lamelles cassantes » car elles possèdent en effet un pied et des lamelles cassants) est l’une des familles les plus diverses, car elle recouvre un vaste ensemble de champignons toxiques et de champignons comestibles, parmi lesquels certains ont un goût agréable et d’autres un très mauvais goût. » Fragiles, cassantes, et très variées, les russules demandent une identification précise. Certaines sont délicieuses, d’autres… beaucoup moins.

Les amanites : les belles et les dangereuses

Les amanites, ce sont les reines de la forêt, mais aussi les plus dangereuses. « Tous les champignons de cette famille ont des spores et des lamelles blanches et se développent à partir d’une volve (une espèce de sac en forme de bulbe). » Spores et lamelles blanches, naissance dans une volve (un sac à la base du pied)… les amanites ont des caractéristiques communes. Mais attention, l’amanite phalloïde, la tueuse silencieuse, fait partie de cette famille. Alors, prudence maximale avec les amanites !

L’identification : une logique à toute épreuve

Identifier un champignon, c’est un jeu de déduction, un raisonnement logique. « Et bien l’identification des champignons relève un peu de la même logique puisque les deux démarches s’appuient sur le processus d’élimination et la recherche de caractéristiques communes. » On élimine les possibilités, on cherche les points communs avec les descriptions, on avance pas à pas.

Et la règle d’or, la voici : « Faites preuve de sagacité et ne consommez jamais un champignon à moins d’être certain(e) à 100 % de l’avoir correctement identifié en vérifiant à l’aide de multiples sources. » 100% de certitude, c’est le minimum. Vérifiez dans plusieurs guides, comparez les photos, croisez les informations. En cas de doute, abstenez-vous !

Et pour progresser dans l’art de l’identification, prenez des notes, faites des photos. « À mesure que vous commencez à découvrir et reconnaître de nouvelles espèces, prenez des notes et des photos afin de constituer un recueil de vos trésors de cueillette. » Un carnet de cueillette, c’est votre allié pour devenir un expert (ou au moins un cueilleur prudent et éclairé).

Alors, prêts à partir à l’aventure fongique ? Oui, mais avec prudence, humour (parce qu’il en faut parfois face à la complexité des champignons), et un bon guide en poche. Et n’oubliez pas, le plus beau des champignons, c’est celui qu’on admire dans la forêt, en toute sécurité ! Bonne cueillette (prudente) à tous !

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