Quel est l’aliment le plus consommé en Russie ? Plongeon dans l’assiette russe !
Ah, la Russie ! Vaste pays, riche histoire, culture fascinante… et une cuisine qui, soyons honnêtes, reste parfois un mystère pour beaucoup. Lorsqu’on pense à la Russie, on imagine souvent la vodka, le caviar, peut-être les matriochkas… Mais quand il s’agit de nourriture, quelle est donc cette star culinaire qui trône sur la table de chaque Russe ? La réponse, mes amis, est un peu plus nuancée qu’une simple cuillère de caviar !
Si on me forçait à donner une réponse courte, je dirais que ce sont probablement les Pelmeni. Imaginez de petites ravioles, farcies de viande savoureuse, bouillies à la perfection et servies avec une généreuse cuillère de crème fraîche (smetana) ou de beurre fondu. Les Pelmeni, c’est un peu le plat national non officiel de la Russie, le cœur même de la cuisine russe, si vous voulez. C’est réconfortant, c’est délicieux, et surtout, c’est partout !
Mais attendez, ne rangez pas encore vos fourchettes ! La cuisine russe, c’est comme une matriochka, il y a toujours une autre couche à découvrir. Si les Pelmeni sont les stars, il y a toute une équipe de seconds rôles qui méritent leur heure de gloire. Et parmi eux, on trouve des aliments bien plus basiques, mais tout aussi essentiels, voire encore plus consommés au quotidien.
Les piliers de l’alimentation russe : plus qu’une simple pomme de terre !
Parlons des pommes de terre. Oui, les patates ! Avant de lever les yeux au ciel en pensant que c’est banal, sachez que la pomme de terre, en Russie, c’est une véritable institution. Introduite au 18ème siècle, elle a conquis le cœur (et l’estomac) des Russes pour devenir un pilier de leur alimentation. On la retrouve sous toutes ses formes : bouillie, frite, en purée, rôtie, dans les salades, les soupes… Bref, la pomme de terre, c’est un peu le couteau suisse de la cuisine russe.
Pourquoi un tel engouement ? Plusieurs raisons à cela. D’abord, la pomme de terre est économique et facile à trouver. Dans un pays où l’histoire a souvent été marquée par des périodes de disette, avoir un aliment nourrissant et abordable, c’est essentiel. Ensuite, elle est ultra-polyvalente. On peut la cuisiner de mille et une façons, elle s’adapte à toutes les sauces (littéralement !). Et puis, soyons honnêtes, une bonne pomme de terre bouillie avec un peu de beurre et d’aneth, c’est simple, mais diablement efficace !
À côté de la pomme de terre, on trouve un autre légume star : le chou. Et oui, encore un légume qui ne fait pas forcément rêver au premier abord ! Mais en Russie, le chou, c’est sacré. Comme la pomme de terre, il est résistant au froid (pratique dans un pays où l’hiver dure six mois !), économique et plein de ressources. On le mange frais, fermenté (la fameuse choucroute, ou sauerkraut pour les intimes), en soupe, en salade, farci (les fameux golubtsy)… Le chou, c’est un peu le héros discret de la cuisine russe, celui qui est toujours là, sans faire de vagues, mais indispensable.
Et pour compléter ce trio de choc, n’oublions pas les betteraves ! Qui dit betterave, dit bien sûr Borscht ! Cette soupe de betteraves, souvent agrémentée de viande, de chou, de pommes de terre et de crème fraîche, est un autre pilier de la cuisine russe et slave en général. Le Borscht, c’est plus qu’une soupe, c’est un plat complet, réconfortant et plein de saveurs. Chaque famille a sa propre recette, transmise de génération en génération. C’est un peu l’âme de la cuisine russe en bouillon !
Au quotidien, qu’est-ce qu’on mange vraiment en Russie ?
Maintenant, si on s’éloigne des plats de fête et des spécialités régionales, qu’est-ce que les Russes mangent au jour le jour ? Si vous entrez dans une maison russe lambda, il y a de fortes chances que vous trouviez sur la table des pommes de terre bouillies (encore elles !), accompagnées d’un morceau de viande, souvent du poulet (comme une simple escalope panée, ou « chicken cutlet » comme disent les anglophones). Simple, efficace, nourrissant !
Le petit-déjeuner russe typique, c’est souvent une kasha. Kasha, qu’est-ce que c’est ? C’est une sorte de porridge, souvent préparé à base de sarrasin (buckwheat), d’eau ou de lait. C’est simple, sain, et ça cale bien pour la matinée. On peut aussi trouver du pain, du beurre, de la charcuterie, du fromage, de la confiture… et parfois même des pommes de terre frites et des œufs ! Oui, les Russes n’ont pas peur des petits déjeuners copieux !
Le déjeuner, ou « obyed », est souvent un repas plus léger, en deux plats. On retrouve souvent de la kasha, ou du sarrasin cuit au four. Le dîner, ou « uzhin », est le repas le plus important de la journée, avec souvent quatre plats ! Un repas russe typique, appelé « obed » (le repas principal), commence souvent par des « zakuski », des sortes d’amuse-bouches variés : salades légères, cornichons, parfois du caviar, des poissons fumés… Ensuite, vient la soupe (« pervoe », le premier plat), puis le plat principal, et enfin le dessert.
Et les autres plats populaires ? Un panorama gourmand !
Bien sûr, la cuisine russe ne se limite pas aux pommes de terre, au chou et aux Pelmeni ! Il y a une multitude d’autres plats délicieux à découvrir. Les Blini, ces crêpes russes, sont incontournables. On les mange sucrées ou salées, avec du saumon, de la crème fraîche, de la confiture… Le Beef Stroganoff, ce ragoût de bœuf à la crème et aux champignons, est un classique de la cuisine russe connu dans le monde entier. Le Shashlik, des brochettes de viande marinées et grillées, est un plat très apprécié, surtout en été. La Solyanka, une soupe épaisse et acidulée à base de viande, de cornichons et d’olives, est parfaite pour les jours froids. Les Pirozhki, ces petits pains farcis à la viande, au chou, aux pommes de terre… sont parfaits pour un encas ou un apéritif. Et la Salade Olivier, cette salade russe à base de pommes de terre, de carottes, de petits pois, de cornichons, de viande ou de saucisse et de mayonnaise, est un incontournable des fêtes et des occasions spéciales.
Boissons russes : entre thé et vodka, le cœur balance !
Et pour accompagner tous ces bons plats, qu’est-ce qu’on boit en Russie ? Le thé, sans hésitation ! Même si la vodka a une image très forte associée à la Russie, le thé est considéré comme la boisson nationale. Les Russes boivent du thé à toute heure de la journée, souvent très sucré et servi dans de jolis verres à thé. La vodka, bien sûr, est aussi une boisson importante de la culture russe, mais elle est plus associée aux occasions festives et à la consommation d’alcool. Et pour une option non-alcoolisée, il y a le Kvass, une boisson fermentée à base de pain, légèrement acidulée et rafraîchissante, souvent considérée comme la boisson nationale non-alcoolisée.
Conclusion : la cuisine russe, un voyage gustatif à explorer !
Alors, quel est l’aliment le plus consommé en Russie ? Si on devait faire un podium, je mettrais en première place les pommes de terre, suivies du chou et des Pelmeni. Mais la vérité, c’est que la cuisine russe est riche et variée, et qu’il y en a pour tous les goûts. Des plats simples et réconfortants aux spécialités plus élaborées, la cuisine russe est un véritable voyage gustatif à explorer. Alors, la prochaine fois que vous penserez à la Russie, pensez aussi à sa cuisine, elle mérite vraiment le détour ! Et n’oubliez pas de goûter aux Pelmeni, évidemment, mais laissez-vous aussi tenter par un bon Borscht, des Blini croustillants, ou un plat de pommes de terre savoureuses. Vous ne serez pas déçus, parole de spécialiste (autoproclamé) de la gastronomie russe !