Mais au fait, à quoi diable les nonnes utilisaient-elles les blancs d’œufs ? La réponse va vous surprendre !
Ah, les blancs d’œufs ! Ces drôles de substances gluantes que l’on sépare machinalement des jaunes, sans vraiment se demander quel est leur destin, n’est-ce pas ? Mais figurez-vous qu’autrefois, et notamment dans les couvents portugais, ces mêmes blancs d’œufs avaient une utilité… disons… inattendue. Accrochez-vous, car la réponse à la question « à quoi les nonnes utilisaient-elles les blancs d’œufs ? » est à la fois surprenante et révélatrice d’une époque révolue !
Alors, vous vous imaginez peut-être les nonnes concoctant des meringues géantes ou des soufflés aériens à longueur de journée ? Que nenni ! Si la gourmandise était sans doute présente dans les murs monastiques, l’utilisation première des blancs d’œufs était beaucoup moins… gastronomique. En réalité, nos chères sœurs les utilisaient pour… laver le linge ! Oui, vous avez bien lu. Mais pas n’importe quel linge, attention.
Le secret bien gardé des habits amidonnés : les blancs d’œufs !
Figurez-vous qu’à l’époque, l’élégance monastique passait par des habits impeccablement amidonnés. Et qui dit amidon, dit… tenue rigide, presque militaire ! Imaginez un peu le tableau : des cornettes blanches qui défient les lois de la gravité, des cols empesés à souhait, des habits qui tiennent debout tout seuls… Bref, une allure irréprochable pour les servantes de Dieu.
Et pour obtenir cet effet « carton-pâte » avant l’heure, les nonnes avaient une botte secrète : les blancs d’œufs ! Véritable amidon naturel, ils permettaient de donner cette raideur caractéristique aux habits religieux. C’est un peu comme si elles utilisaient de la colle à tissu… version bio et monastique ! Nos sources nous confirment que les nonnes portugaises étaient particulièrement adeptes de cette technique pour leurs habits et cornettes. Avouez que c’est une utilisation assez éloignée de la simple omelette, non ?
Des jaunes d’œufs en pagaille : la naissance des douceurs conventuelles
Mais attendez, l’histoire ne s’arrête pas là. Car qui dit utilisation massive de blancs d’œufs, dit forcément… surplus de jaunes ! Imaginez la quantité astronomique de jaunes d’œufs qui devaient s’accumuler dans les cuisines des couvents. De quoi faire pâlir n’importe quel pâtissier ! Alors, que faire de tous ces jaunes d’œufs ? Les jeter ? Impensable ! Le gaspillage, très peu pour les nonnes, ma bonne dame.
C’est là que l’ingéniosité monastique entre en jeu. Ni une ni deux, les nonnes portugaises, confrontées à cette montagne de jaunes d’œufs, ont eu une idée lumineuse : les transformer en douceurs ! Et c’est ainsi, mesdames et messieurs, que sont nées les fameuses pâtisseries conventuelles portugaises. Pastéis de nata, ovos moles, toucinho do céu… Autant de noms évocateurs de délices sucrés, dont l’origine est directement liée à l’amidonnage des habits religieux ! L’histoire ne dit pas si les nonnes avaient prévu un tel succès pâtissier, mais une chose est sûre : leur sens du recyclage avant l’heure a donné naissance à un véritable patrimoine gourmand.
Blancs d’œufs, les couteaux suisses du Moyen Âge ?
Mais les talents cachés des blancs d’œufs ne s’arrêtent pas à l’amidonnage et à la pâtisserie. Figurez-vous que ces petites potions magiques avaient bien d’autres cordes à leur arc. On les utilisait par exemple pour clarifier le vin. Eh oui, avant les techniques de filtration modernes, le blanc d’œuf servait à éliminer les impuretés et à rendre le vin plus limpide. Un peu comme un filtre à vin… version médiévale.
Et ce n’est pas tout ! Les blancs d’œufs étaient également employés pour fixer les feuilles d’or et d’argent sur les autels d’église. Imaginez la délicatesse de la tâche : appliquer de fines feuilles précieuses avec une colle aussi naturelle que du blanc d’œuf ! Un travail d’orfèvre… ou plutôt de nonne minutieuse.
On retrouve même des traces de l’utilisation des blancs d’œufs dans la construction ! Dans les temps anciens, ils entraient dans la composition de mortiers, mélangés à de la chaux, de l’argile ou d’autres matériaux. Une sorte de super-liant naturel, utilisé pour bâtir des édifices qui traverseraient les siècles. Alors, la prochaine fois que vous cassez un œuf, pensez à la puissance cachée de ce blanc si banal !
De la peinture à l’enluminure : les blancs d’œufs artistes
Et pour finir en beauté, sachez que les blancs d’œufs avaient aussi leur place dans le monde des arts. Mélangés à de la gomme arabique, ils servaient de liant pour fabriquer des peintures à l’eau, des gouaches, ou encore pour réaliser des enluminures sur parchemin. Imaginez les moines copistes, armés de leurs plumes et de leurs blancs d’œufs, illuminant les manuscrits avec des couleurs vibrantes et durables. Un véritable concentré de créativité… et de blanc d’œuf !
Conclusion : des nonnes ingénieuses aux pâtisseries divines, un œuf à la fois !
Alors, la prochaine fois que vous vous demanderez quoi faire de vos blancs d’œufs, rappelez-vous l’histoire fascinante des nonnes portugaises. Ces femmes ingénieuses ont su transformer une contrainte – l’amidonnage des habits – en une véritable opportunité gourmande. De l’entretien du linge à la clarification du vin, en passant par la construction et les arts, les blancs d’œufs se sont révélés être de précieux alliés dans la vie quotidienne des couvents. Et grâce à elles, nous pouvons aujourd’hui déguster de délicieuses pâtisseries, héritières d’un savoir-faire monastique ancestral. Comme quoi, parfois, les plus belles découvertes naissent des contraintes… et d’une bonne dose d’ingéniosité ! Alors, qui aurait cru que la réponse à la question « à quoi les nonnes utilisaient-elles les blancs d’œufs ? » serait aussi riche et savoureuse ? Surprenant, n’est-ce pas ?