Mais que s’est-il passé avec House of Pain ? Le Mystère Dévoilé (avec un peu d’humour, bien sûr)
Ah, House of Pain. Rien que le nom évoque des souvenirs de jeunesse, de pantalons baggy et, soyons honnêtes, de tentatives maladroites de breakdance dans le salon. Mais au-delà de « Jump Around », que s’est-il vraiment passé avec ce groupe emblématique des années 90 ? Accrochez-vous, on plonge dans les méandres de l’histoire du hip-hop, avec une petite touche de sarcasme, parce que la vie est trop courte pour être sérieuse tout le temps.
Alors, la question que tout le monde se pose : pourquoi House of Pain s’est-il séparé ? Eh bien, accrochez-vous à vos casquettes de baseball, parce que c’est aussi simple qu’un refrain entêtant : ils se sont séparés en 1996. Oui, aussi abruptement qu’un beat qui s’arrête net. Pourquoi ? Mystère et boule de gomme… ou presque.
La Grande Séparation de 1996 : Rupture ou Évolution ?
Figurez-vous qu’en 1996, après avoir ambiancé les dancefloors et les MTV Cribs du monde entier, House of Pain a décidé de tirer le rideau. Fin de la récré, rideau. Officiellement, la raison n’a jamais été gravée dans le marbre, mais les rumeurs (et les faits) pointent vers une direction claire : Everlast, le rappeur au flow inimitable, avait des envies d’ailleurs. Des envies de solo, de se prouver qu’il pouvait voler de ses propres ailes, loin du cocon douillet (et bruyant) de House of Pain.
Imaginez un peu la scène : Everlast, micro en main, annonçant à ses compères Danny Boy et DJ Lethal : « Les gars, c’était cool, mais j’ai un album de blues-rock à enregistrer, des solos de guitare à maîtriser, vous comprenez, c’est une urgence artistique ». Bon, la réalité était probablement moins théâtrale, mais l’idée est là. Everlast voulait explorer de nouveaux horizons musicaux, et qui sommes-nous pour le juger ? Après tout, même les meilleures équipes finissent par se séparer, comme les Spice Girls ou les Beatles (enfin, façon de parler, hein).
Et pendant qu’Everlast s’envolait vers de nouvelles aventures sonores, Danny Boy, lui, traversait une période un peu plus… compliquée. Dans une interview aussi sincère que poignante, il a révélé sa descente aux enfers dans la spirale de la toxicomanie après la séparation du groupe. Un rappel brutal que derrière les paillettes et les succès musicaux, il y a des êtres humains avec leurs faiblesses et leurs combats. Heureusement, Danny Boy a su remonter la pente, prouvant que même après la plus grosse « douleur » (pain, en anglais, vous l’avez ?), la lumière finit toujours par revenir.
Que sont-ils devenus ? Les Vies d’Après House of Pain
Alors, après la grande séparation, chacun a tracé sa route, avec plus ou moins de succès, mais toujours avec cette empreinte « House of Pain » dans leurs CV musicaux. Voyons voir ce que sont devenus nos trois compères :
Everlast : Du Hip-Hop au Blues-Rock, l’Éclectique
Comme prévu, Everlast a pris son envol en solo, mais pas en restant dans le hip-hop pur et dur. Non, monsieur a bifurqué vers le blues-rock, sous le nom de scène Whitey Ford. Un virage à 180 degrés qui a dérouté plus d’un fan, mais qui a permis à Everlast de montrer l’étendue de ses talents musicaux. Il a sorti des albums solos, a collaboré avec d’autres artistes, et a même rejoint le supergroupe La Coka Nostra, retrouvant au passage DJ Lethal. La boucle est bouclée, en quelque sorte.
DJ Lethal : Du Scratch au Rock, le Virtuose des Platines
DJ Lethal, lui, n’a pas mis longtemps à rebondir. Il a rejoint Limp Bizkit, LE groupe de rap-rock qui a cartonné à la fin des années 90 et au début des années 2000. Avec Limp Bizkit, DJ Lethal a connu un succès commercial encore plus important qu’avec House of Pain, prouvant que son talent de DJ et de producteur n’avait pas de frontières musicales. Des platines hip-hop aux riffs de guitare énervés, il n’y avait qu’un pas, et DJ Lethal l’a franchi avec brio.
Danny Boy O’Connor : De la Scène au Cinéma, le Nostalgique Engagé
Danny Boy, après ses moments difficiles, a trouvé une nouvelle passion, un nouveau projet un peu inattendu. En 2016, il a racheté la maison des frères Curtis, celle du film « The Outsiders » (Outsiders, en français, un classique !). Son but ? La restaurer et la transformer en musée. Oui, vous avez bien lu, un musée dédié à un film culte des années 80. Un projet pour le moins original, qui montre une facette inattendue de Danny Boy : le passionné de cinéma et de culture populaire. Comme quoi, la vie réserve toujours des surprises, même après avoir vécu l’euphorie des tournées mondiales.
House of Pain : Plus qu’un « One-Hit Wonder » ?
Alors, House of Pain, simple « one-hit wonder » ? C’est la question qui fâche, celle qui divise les puristes du hip-hop et les nostalgiques des années 90. Il est vrai que « Jump Around » reste leur titre le plus connu, celui qui a traversé les générations et qui continue d’ambiancer les soirées étudiantes et les événements sportifs. Un hymne, un classique, un morceau qui fait bouger les foules, même 30 ans après sa sortie. Chapeau bas, il faut le reconnaître.
Mais réduire House of Pain à « Jump Around », ce serait un peu réducteur, non ? Le groupe a sorti trois albums, a exploré des sonorités hip-hop originales, a mélangé les influences irlandaises à la culture américaine, et a marqué son époque avec un style unique. Alors oui, peut-être qu’ils n’ont pas eu la carrière la plus longue et la plus prolifique de l’histoire du hip-hop, mais leur impact est indéniable. Et puis, soyons honnêtes, combien de groupes peuvent se vanter d’avoir créé un morceau aussi iconique que « Jump Around » ? Pas beaucoup, hein ?
Et la preuve que « Jump Around » continue de vivre, c’est que même les rappeurs d’aujourd’hui s’en inspirent. Pitbull et Lil Jon, par exemple, l’ont samplé à gogo dans leur titre « JUMPIN » sorti cette année. Un bel hommage, une façon de dire que House of Pain, même séparé, continue d’influencer la musique actuelle. Alors, one-hit wonder ou pas, House of Pain a laissé une trace indélébile dans l’histoire du hip-hop. Et ça, personne ne pourra leur enlever.
Voilà, vous savez tout (ou presque) sur ce qu’il s’est passé avec House of Pain. Une histoire de séparation, de carrières solos, de succès, de difficultés, mais surtout, une histoire de musique qui continue de résonner, même des années après. Alors, la prochaine fois que vous entendrez « Jump Around », vous penserez à tout ça, et vous vous direz : « Ah, House of Pain, quelle histoire ! ». Et vous aurez raison.