Gigot : Le Mot Français Mystérieux… Sauf Quand Il s’Agit de Manger !
Alors, c’est quoi un gigot en argot français ? Si vous posez la question, c’est probablement que vous êtes tombé sur ce mot quelque part et que vous vous demandez s’il y a anguille sous roche, n’est-ce pas ? Eh bien, accrochez-vous, on va décortiquer ça ensemble, façon boucher du coin qui vous explique la meilleure façon de cuire votre pièce de viande (mais en moins sanglant, promis).
Commençons par le commencement, parce qu’il faut bien planter le décor, comme on dit. Un « gigot », en français de base, celui que votre grand-mère utiliserait pour impressionner belle-maman à Pâques, c’est tout simplement une jambe. Oui, oui, une simple jambe. Mais attention, pas n’importe quelle jambe ! On parle ici de la jambe d’animaux élevés pour leur viande ou chassés. Imaginez un peu : un agneau gambadant joyeusement dans les champs (avant de finir en gigot d’agneau, la vie est parfois cruelle, on est d’accord). Ou encore, un bon vieux mouton, avec sa laine bien épaisse et son futur gigot de mouton qui mijote déjà dans votre imagination.
Pour être plus précis, quand on parle de « gigot » sans plus de détails, on pense souvent au gigot d’agneau. C’est un peu la star des gigots, celui qui trône fièrement sur les tables dominicales, entouré de pommes de terre grenaille et d’une sauce à la menthe (ou au romarin, chacun ses préférences, on ne juge pas !). Le gigot de mouton, lui, est un peu moins courant, mais tout aussi savoureux pour les amateurs de goût plus prononcé. C’est une affaire de palais, comme on dit dans les milieux autorisés de la gastronomie (et sur les forums de cuisine, soyons honnêtes).
Maintenant, creusons un peu l’histoire de ce mot, parce que c’est toujours sympa de savoir d’où ça vient, histoire de briller en société lors de votre prochain dîner (si le sujet des origines des mots vous passionne autant que votre voisin, sinon, pas garanti que ça marche). « Gigot », ça vient du vieux français « gigue ». « Gigue », comme dans « la gigue que j’ai dansé hier soir après trois verres de vin rouge » ? Euh, presque, mais non. En fait, « gigue » en vieux français, ça désignait déjà… une jambe ! Incroyable, non ? Comme quoi, parfois, les mots ne changent pas tant que ça au fil des siècles. C’est un peu comme les recettes de famille, on les garde précieusement et on les transmet de génération en génération (sauf celle de la tante Gertrude avec ses endives au jambon, là, on fait parfois l’impasse, faut pas se mentir).
Côté prononciation, c’est plutôt simple : « ji-go ». Comme « jingle » sans le « nle » et avec un « o » à la fin. Facile, non ? Entraînez-vous devant votre miroir, histoire d’être au point pour votre prochaine commande chez le boucher. Parce que oui, il est important de bien prononcer « gigot » si vous voulez éviter de vous retrouver avec autre chose qu’une belle jambe d’agneau dans votre panier. Imaginez la scène : « Bonjour monsieur le boucher, je voudrais un… jigolo ? ». Ambiance garantie dans la boucherie !
Et l’argot dans tout ça, me direz-vous, impatients de savoir si « gigot » cache un sens caché, un double sens sulfureux, un code secret de la pègre ? Eh bien… préparez-vous à une petite déception. Aussi incroyable que cela puisse paraître, « gigot » en argot français… eh bien, ça reste un gigot ! Oui, oui, vous avez bien entendu. Pas de signification cachée, pas de sous-entendu grivois, pas de code secret pour cambrioler une banque. Décevant, n’est-ce pas ? On aurait aimé vous raconter une histoire rocambolesque, un truc digne d’un film d’espionnage, mais la vérité est parfois moins excitante que la fiction (surtout quand il s’agit de vocabulaire de boucherie).
Alors, pourquoi cette question sur « gigot » en argot ? Peut-être que vous avez entendu quelqu’un utiliser ce mot dans un contexte un peu particulier, et que vous avez senti qu’il y avait anguille sous roche (décidément, les expressions culinaires ont la cote aujourd’hui !). Il est possible, par exemple, que dans certaines régions ou dans certains milieux très spécifiques, « gigot » soit utilisé de manière détournée, avec une connotation humoristique ou affectueuse. On pourrait imaginer quelqu’un appeler son chien un peu pataud « mon petit gigot », par exemple (parce qu’il a des petites pattes potelées, vous voyez l’image ?). Ou alors, entre amis, pour se taquiner gentiment sur une démarche un peu lourde ou maladroite : « Eh, regarde-moi ce gigot qui arrive ! ». Mais là, on est vraiment dans l’interprétation très personnelle et contextuelle, pas dans l’argot codifié et répertorié dans les dictionnaires.
En résumé, « gigot » en argot français, c’est un peu comme chercher des poux sur un œuf de Pâques : il n’y en a pas ! Ce mot reste fidèlement attaché à sa définition de base : une jambe de bestiole bonne à manger. Alors, la prochaine fois que vous entendrez parler de gigot, concentrez-vous plutôt sur la recette, sur l’accompagnement, sur le vin qui va bien avec, plutôt que de chercher des significations cachées qui n’existent probablement pas. Parce que, soyons honnêtes, un bon gigot d’agneau bien rôti, c’est quand même bien plus intéressant que de se creuser la tête sur des hypothétiques sens argotiques qui n’ont jamais vu le jour, vous ne trouvez pas ? Et puis, si vraiment vous voulez utiliser « gigot » de manière un peu originale, rien ne vous empêche de lancer la mode ! Qui sait, dans quelques années, « gigot » sera peut-être le nouveau mot à la mode pour désigner… euh… on vous laisse trouver, on sèche un peu là, tout d’un coup ! Mais si vous avez des idées, n’hésitez pas à les partager, on est toujours preneurs de nouvelles expressions à décortiquer (et à manger, si ça se mange !).
En attendant, bon appétit et à la prochaine pour de nouvelles aventures linguistiques et culinaires (parce que, avouons-le, les deux vont souvent très bien ensemble, n’est-ce pas ?).