Mais enfin, qui sont ces stars américaines avec un accent à couper au couteau (à pizza) ?
Vous vous demandez sûrement qui sont ces figures emblématiques qui peuplent Hollywood, ces stars américaines dont les racines plongent dans le fertile terreau italien. Eh bien, accrochez-vous à votre chapeau de gondolier, car on va lever le voile sur ce mystère italo-américain !
Quand on parle de stars américaines d’origine italienne, on ne parle pas de n’importe qui. On parle de ceux qui ont littéralement façonné le cinéma américain, lui donnant une saveur, un темперамент, une sprezzatura inimitable. Ces Italo-Américains, devant et derrière la caméra, sont de véritables légendes. Un monde à part, comme ils disent, au sein de cette fameuse « usine à rêves » qu’est Hollywood.
Les Maestros derrière la caméra : Réalisateurs Italo-Américains
Commençons par ceux qui tirent les ficelles, les réalisateurs. Si je vous dis Capra, Coppola, Scorsese, de Palma, et même Tarantino, vous voyez le tableau ? Ces noms ne vous disent rien ? Sérieusement ? Ce sont un peu les Michel-Ange et Léonard de Vinci du cinéma, mais avec des caméras à la place des pinceaux.
- Frank Capra, le maestro des comédies dramatiques qui vous font passer du rire aux larmes en un claquement de doigts.
- Francis Ford Coppola, l’homme qui a osé nous plonger dans les méandres de la famille Corleone et du Vietnam. Rien que ça.
- Martin Scorsese, le New-Yorkais pur jus, spécialiste des ambiances sombres et des personnages borderline. Avec lui, oubliez les bisounours.
- Brian de Palma, le maître du suspense hitchcockien, celui qui sait vous tenir en haleine avec un rien. Enfin, avec beaucoup de talent quand même.
- Et même Quentin Tarantino, oui, oui, lui aussi ! Avec son cinéma déjanté, ultra-référencé et sanglant à souhait. L’Italie coule dans ses veines, même si ça ne se voit pas forcément au premier abord.
La liste ne s’arrête pas là, bien sûr. Mais avouons-le, ces cinq-là, c’est déjà une sacrée brochette de talents. Imaginez un dîner avec eux… Les conversations devraient être… animées, disons.
Les Visages Inoubliables : Acteurs Italo-Américains
Passons maintenant aux acteurs, ces visages qui nous hypnotisent sur grand écran. Préparez-vous à un défilé de stars, car les Italo-Américains ont aussi conquis le cœur d’Hollywood avec leur charisme et leur jeu intense. On parle de De Niro, Al Pacino, Stallone, Travolta. Des petits joueurs, hein ?
- Robert De Niro, l’acteur caméléon, capable de jouer les durs à cuire comme les personnages vulnérables avec une égale maestria. Un monstre sacré, tout simplement.
- Al Pacino, avec son regard perçant et sa voix rauque, il incarne la passion et la fureur comme personne. « Hoo-ah ! » (Vous l’avez ?)
- Sylvester Stallone, alias Rocky Balboa et Rambo. Le symbole de la persévérance et du muscle américain, avec un cœur italien qui bat fort.
- John Travolta, du disco-king Tony Manero aux rôles plus dramatiques, il a su traverser les époques avec un talent indéniable. Et un déhanché… légendaire.
Ces acteurs, ce sont des icônes. Des visages que l’on reconnaît entre mille et qui ont marqué des générations de cinéphiles. Leur héritage italien, ils le portent avec fierté, même s’ils ne jouent pas toujours les Italo-Américains à l’écran.
Italo-Américains à l’écran : Mafia et au-delà
Justement, parlons de la représentation des Italo-Américains au cinéma. Forcément, quand on évoque cette communauté, l’image de la mafia n’est jamais loin. Merci qui ? Merci Scorsese et son chef-d’œuvre Les Affranchis, bien sûr ! Un film culte qui a, il faut bien le dire, un peu figé l’image des Italo-Américains dans l’imaginaire collectif. « Comme, souvenez-vous, LES AFFRANCHIS de Scorsese », nous rappelle-t-on avec insistance. Oui, oui, on se souvient.
Mais réduire les Italo-Américains à la mafia, ce serait un peu court, non ? Heureusement, le cinéma a su explorer d’autres facettes de cette communauté. Prenez Tony Manero dans La Fièvre du Samedi Soir, incarné par Travolta. Un personnage complexe, loin des clichés du gangster, qui incarne les aspirations et les frustrations d’une certaine Amérique. « L’auteur cite ainsi Travolta incarnant Tony Manero dans LA FIEVRE DU SAMEDI SOIR personnage d’Italo-américain plus complexe qu’il n’y parait », note un observateur attentif.
Et puis il y a Rocky Balboa, joué par Stallone. Lui, c’est un peu l’anti-mafieux par excellence. Un boxeur au grand cœur, qui se bat pour ses rêves et pour l’amour. « Ou bien encore Rocky Balboa joué par Stallone qui en est le père véritable. Rocky n’est ni un voyou, ni un gangster : comme l’écrit avec justesse Dorian Oliva, il est en quelque sorte l’Oncle Tom de la communauté italo-américaine. » Une comparaison audacieuse, mais qui souligne bien la dimension populaire et attachante du personnage.
Little Italy : Racines et Communautés
Pour comprendre l’importance des Italo-Américains à Hollywood, il faut remonter à l’histoire de l’immigration italienne aux États-Unis. Au début du 20ème siècle, une vague massive de migrants italiens a déferlé sur l’Amérique, fuyant la misère et cherchant une vie meilleure. « Tout a évidemment commencé avec la vague d’immigration italienne aux Etats-Unis au début du siècle passé que l’on estime à deux millions de migrants italiens dont la moitié de Siciliens. » Deux millions, rien que ça !
Ces migrants venaient principalement du Sud de l’Italie, le Mezzogiorno, une région pauvre et agricole. « dont la moitié de Siciliens. En 1930, près de cinq millions d’Italiens auront immigrés en Amérique du Nord, dont 80% venus du Mezzogiorno, de l’Italie déshéritée par conséquent. » Imaginez l’arrivée de tous ces Italiens, avec leurs valises en carton et leurs rêves plein la tête.
Rapidement, des quartiers communautaires, les fameuses « Little Italy », ont vu le jour dans les grandes villes américaines : New-York, Chicago, Boston, La Nouvelle-Orléans… « Avec à la clé, la création de quartiers communautaires tous appelés « Little Italy » à New-York, Chicago, Boston ou à la Nouvelle Orléans. » Des enclaves italiennes où l’on parlait la langue, où l’on mangeait comme à la maison, où l’on gardait les traditions vivantes. Ces Little Italy ont été le berceau d’une culture italo-américaine riche et vibrante, qui a fini par irriguer tous les aspects de la société américaine, y compris, bien sûr, le cinéma.
Pour aller plus loin : Les Italo-Américains à l’écran
Si vous voulez creuser le sujet, je vous recommande vivement l’ouvrage Les Italo-Américains à l’écran. De Scarface aux Soprano, signé Régis Dubois et Dorian Oliva. « LES ITALO AMERICAINS A L’ECRAN. DE SCARFACE AUX SOPRANO. Régis Dubois et Dorian Oliva en sont les auteurs. » Un livre passionnant qui décortique l’histoire et la sociologie de la présence italo-américaine au cinéma.
Le premier auteur, Régis Dubois, retrace l’histoire de ce courant cinématographique. « Le premier retrace l’histoire de ce courant. » Le second, Dorian Oliva, en propose une lecture sociologique. « Le second en fait une lecture sociologique. » Ensemble, ils nous offrent une analyse complète et éclairante. Et cerise sur le gâteau, le livre propose des filmographies thématiques très utiles : films sur la mafia, films sur la communauté italo-américaine, biopics, filmographies des acteurs et cinéastes… « On appréciera de trouver à la fin de cet ouvrage très éclairant plusieurs filmographies : les films sur la maffia, ceux sur la communauté italo-américaine, les biopics hors maffia, les principaux acteurs et cinéastes italo-américains, et d’autres encore.. » De quoi devenir incollable sur le sujet !
Alors, la prochaine fois que vous regarderez un film avec De Niro, Pacino ou Scorsese, pensez à leurs racines italiennes. Ça donne une autre dimension, non ? Et n’oubliez pas, la culture italienne, c’est comme la pizza : plus on en mange, plus on en veut ! Ciao !