Tout ce qui brille n’est pas or, mais tout ce qui est expliqué ici, c’est de l’or en barre pour comprendre « tout ce qui » et « tout ce que » !
Alors, vous voilà, face à cette épineuse question : quelle est donc cette diablerie de différence entre « tout ce qui » et « tout ce que » ? Ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas seul dans cette jungle grammaticale. Beaucoup de personnes se grattent la tête face à ces deux expressions qui, avouons-le, se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Mais attention, l’eau, ça mouille, et la grammaire française, ça peut aussi vous jouer des tours si on n’y prend pas garde !
La réponse courte, pour ceux qui sont pressés (mais restez quand même, la suite vaut le détour), c’est que « tout ce qui » et « tout ce que » veulent tous les deux dire « tout ce que » ou « tout ce qui » en français. La subtilité réside dans ce qui suit : après « qui », on attend généralement un verbe, tandis qu’après « que », on s’attend plutôt à un sujet. Voilà, c’est dit. Mais si vous pensez que c’est tout, détrompez-vous, on va décortiquer tout ça ensemble, avec un peu d’humour et beaucoup d’exemples, pour que vous ne soyez plus jamais pris au dépourvu !
« Tout ce qui » : Quand « qui » fait son cinéma
Imaginez « tout ce qui » comme la star du pronom relatif. Il adore être suivi par un verbe conjugué, un pronom complément (me, te, le, la, etc.) ou un pronom réfléchi (me, te, se, etc.). C’est un peu comme s’il disait : « Moi, après moi, c’est l’action qui compte ! ». Il est très important de noter que « qui », dans « tout ce qui », est intransigeant : on ne peut ni le supprimer, ni le transformer en « qu' ». Non, non, non, « qui » reste « qui », un point c’est tout. C’est un peu le diva des pronoms relatifs, il faut respecter ses exigences.
Pour bien comprendre, prenons des exemples concrets, parce que c’est quand même plus parlant que des définitions barbantes. Dites par exemple :
« Je ne comprends pas tout ce qui est écrit. »
Ici, « est écrit » est un verbe conjugué (être au présent, voix passive). « Qui » fait donc parfaitement son job. Imaginez la scène : vous êtes devant un texte illisible, peut-être l’ordonnance du médecin (on compatit), et vous lancez cette phrase désespérée. « Tout ce qui est écrit » devient alors votre bête noire.
Autre exemple, pour varier les plaisirs :
« Ton bonheur est tout ce qui compte pour moi. »
Là, c’est « compte » le verbe. Une phrase pleine de bons sentiments, à sortir à votre moitié, à votre meilleur ami, ou même à votre chat (si vous êtes vraiment très expressif avec votre chat). « Tout ce qui compte », c’est l’essentiel, le reste est futile.
Et pour finir en beauté avec « tout ce qui », un exemple un peu plus… scintillant :
« Elle aime tout ce qui brille. »
Oui, certaines personnes sont comme ça, attirées par tout ce qui étincelle. « Brille » est le verbe, et « tout ce qui brille » devient une catégorie entière de choses potentiellement aimables (ou pas, le mauvais goût existe, soyons honnêtes). Imaginez un magasin de gadgets, ou une collection de boules à facettes, vous voyez le tableau.
Petit rappel utile : « Qui » tout seul, c’est aussi « qui », « lequel » ou « laquelle » en français. Et « ce qui » (attention à ne pas confondre avec « ce que »!), c’est « ce qui » ou « ce que ». Voilà, on révise les bases en douceur, c’est toujours bon à prendre.
« Tout ce que » : Quand « que » prend les commandes
Maintenant, passons à « tout ce que ». Lui, c’est un peu le chef d’orchestre. Il préfère être suivi d’un sujet, que ce soit un pronom sujet (je, tu, il, elle, on, etc.) ou un nom. C’est comme s’il disait : « Moi, après moi, c’est qui qui fait l’action qui m’intéresse ! ». « Que » est un peu plus souple que « qui » : on ne peut toujours pas le supprimer, mais on peut le contracter en « qu' » devant une voyelle ou un « h » muet. Un peu moins diva, un peu plus arrangeant, « que » a aussi son charme.
Là encore, des exemples, toujours plus d’exemples ! C’est le secret pour que ça rentre, comme on dit.
« J’adore tout ce que cet auteur a publié. »
« Cet auteur », c’est le sujet. Imaginez-vous devant une bibliothèque bien remplie, en train de contempler l’œuvre complète de votre écrivain préféré. « Tout ce que cet auteur a publié », c’est un trésor, une mine d’or littéraire.
Continuons avec un exemple un peu plus… dépensier :
« Elle dépense tout ce qu’elle gagne en vêtements. »
« Elle », c’est le sujet. On connaît tous quelqu’un comme ça, un peu accro au shopping. « Tout ce qu’elle gagne », c’est englouti dans les dernières tendances de la mode. Un gouffre financier, mais bon, chacun son plaisir (et ses problèmes de budget).
Et pour finir avec « tout ce que », un exemple un peu plus… mystérieux :
« Juliette ne comprend pas tout ce que Paul veut dire. »
« Paul », c’est le sujet. Les mystères de la communication, surtout entre Paul et Juliette… « Tout ce que Paul veut dire » reste un secret bien gardé, une énigme insoluble pour Juliette. On compatit encore une fois, la communication, c’est parfois compliqué.
Petit rappel bis : « Que » tout seul, c’est aussi « que », « lequel » ou « laquelle », tout comme « qui ». Et « ce que » (attention encore à ne pas confondre avec « ce qui »!), c’est aussi « ce que » ou « ce qui ». La grammaire française, c’est un peu comme un jeu des sept erreurs, il faut être attentif aux détails.
Tableau récapitulatif pour les esprits visuels
Parce qu’un petit tableau, ça vaut souvent mieux qu’un long discours, voici un résumé pour vous aider à y voir plus clair :
Expression | Suivi de… | Exemple |
---|---|---|
Tout ce qui | Verbe conjugué, pronom complément, pronom réfléchi | Tout ce qui est important. |
Tout ce que | Pronom sujet, nom | Tout ce que je sais. |
En résumé, pour ne plus jamais se tromper
Alors, on récapitule pour la dernière fois, histoire d’être bien sûrs que tout est clair comme de l’eau de roche (ou comme du vin rouge, selon vos préférences). Quand vous hésitez entre « tout ce qui » et « tout ce que », posez-vous la question : qu’est-ce qui vient juste après ?
- Si c’est un verbe, un pronom complément ou réfléchi : « tout ce qui ».
- Si c’est un sujet (pronom ou nom) : « tout ce que ».
C’est simple, non ? Bon, d’accord, au début, il faut un peu de concentration. Mais avec la pratique, ça deviendra aussi naturel que de dire « bonjour » ou de râler contre la météo. La grammaire française, c’est comme le vélo, au début on tombe, mais après, on roule (et on peut même frimer un peu).
Alors, à vous de jouer ! Entraînez-vous, faites des phrases, amusez-vous avec « tout ce qui » et « tout ce que ». Et surtout, ne vous prenez pas trop au sérieux, la langue française est un terrain de jeu magnifique, autant en profiter avec un sourire (et un bon dictionnaire, au cas où).