Pourquoi la restauration n’attire plus ? La vérité croustillante derrière les fourneaux désertés !
Ah, la restauration ! Le doux fumet des plats mijotés, le tintement des verres, l’ambiance chaleureuse… Enfin, ça, c’est la carte postale. La réalité, c’est que derrière le décorum, le secteur de la restauration traverse une crise d’attractivité sans précédent. Mais pourquoi diable les candidats fuient-ils nos cuisines et nos salles comme la peste ? C’est la question à un million d’euros, et on va décortiquer ensemble ce menu indigeste pour comprendre ce qui cloche et, qui sait, peut-être trouver quelques ingrédients pour améliorer la recette !
Les coulisses peu reluisantes : quand la réalité dépasse la fiction (et pas dans le bon sens !)
Imaginez un peu : vous rêvez de devenir le prochain grand chef étoilé, ou de gérer un restaurant branché où tout le monde se presse. La passion vous anime, les papilles frémissent… Et puis, douche froide ! Les conditions de travail dans l’hôtellerie-restauration, c’est un peu comme un soufflé raté : ça retombe vite et c’est souvent indigeste.
Horaires à rallonge et ambiance survoltée : le cocktail explosif
Les journées à coupure, les services du soir qui s’éternisent, les week-ends sacrifiés… On ne va pas se mentir, le rythme est effréné. C’est un marathon quotidien, où il faut courir partout, sourire à la clientèle, encaisser les remarques parfois acerbes, et tout ça avec le sourire (forcé, souvent !). Et le travail physique, parlons-en ! Porter des plateaux chargés, rester debout des heures, jongler avec les commandes… Autant dire qu’après une journée dans le rush, vous êtes plus proche de la serpillière humide que du danseur étoile.
Salariés au bord de la crise de nerfs : ras-le-bol généralisé dans les cuisines et les salles
Si les employés de la restauration tirent la tronche, ce n’est pas pour rien ! Une étude récente a révélé que 17% des salariés du secteur sont mécontents de leur sort. Et parmi eux, 40% pointent du doigt des horaires de travail jugés tout simplement INACCEPTABLES. C’est un peu comme si on vous demandait de courir un 100 mètres en apnée, normal quoi !
Le stress, parlons-en aussi ! 27% des employés avouent être stressés TOUS LES JOURS au travail, notamment à cause de ces journées à n’en plus finir. Et comme si ça ne suffisait pas, 29% se plaignent d’une augmentation de leurs responsabilités depuis la crise sanitaire. En gros, on vous en demande toujours plus, pour le même prix (ou parfois moins, soyons honnêtes !).
Le pompon ? Près d’un salarié sur deux estime travailler GRATUITEMENT entre 6 et 10 heures par semaine. Oui, vous avez bien lu, gratuitement ! C’est du bénévolat déguisé, ni plus ni moins. Alors forcément, ça coince un peu, vous ne trouvez pas ?
La grande hémorragie : quand les talents prennent la poudre d’escampette
Le secteur de la restauration a perdu 237 000 salariés en un an, rien que ça ! C’est une véritable saignée, un exode massif. Les employés fuient, lassés de ces conditions de travail épouvantables. Et qui peut les blâmer, franchement ?
La pénurie de bras : cherche désespérément personnel motivé (et surtout disponible !)
Avec tous ces départs, forcément, les employeurs se retrouvent le bec dans l’eau. Plus de 200 000 postes vacants avant l’été 2022, et encore 70 000 postes saisonniers à pourvoir en octobre. Autant dire que les restaurateurs sont à la peine pour trouver du personnel. C’est la course contre la montre, le recrutement devient un véritable casse-tête.
Et le pire, c’est que même quand des candidats se présentent, souvent ils ne correspondent pas aux profils recherchés. On cherche des perles rares, mais on trouve surtout… des cailloux. Dur dur d’être restaurateur par les temps qui courent !
Refus de commandes et ventes manquées : quand le manque de personnel plombe l’activité
Un tiers des dirigeants de PME de la restauration sont obligés de refuser des commandes ou des ventes à cause de ce manque de personnel. C’est un cercle vicieux : pas assez de personnel, moins de chiffre d’affaires, ambiance morose… Bref, la spirale infernale.
CDI, c’est quoi ça ? La valse-hésitation entre contrat stable et job d’été
Même les CDI ne font plus rêver ! 31% des dirigeants ont vu des candidats REFUSER un CDI à la fin de leur CDD. Et 11% estiment même que les employés préfèrent le CDD au CDI. C’est à se demander si le CDI n’est pas devenu une espèce en voie de disparition dans la restauration. Triste époque !
Le logement, le chaînon manquant : quand galérer pour se loger décourage les vocations
En Bretagne, par exemple, le manque de logements est un facteur aggravant de la pénurie de main-d’œuvre. Difficile de recruter quand on ne peut pas loger ses employés décemment. C’est un peu comme chercher une aiguille dans une botte de foin, mais en plus compliqué !
Fidéliser les troupes : mission (presque) impossible ?
Alors, face à cette hécatombe, les restaurateurs tentent bien timidement de réagir. Mais est-ce suffisant ? Pas sûr, pas sûr du tout…
Augmentations de salaire et primes : pansements sur une jambe de bois ?
Un dirigeant sur deux a prévu des augmentations de salaire ou des primes. C’est un geste, certes, mais est-ce vraiment à la hauteur des attentes ? Quand on travaille dur, qu’on est stressé, qu’on sacrifie sa vie personnelle, une petite augmentation de salaire, c’est un peu léger, non ? C’est un peu comme offrir un pansement sur une jambe de bois, ça ne résout pas le problème de fond.
Flexibilité et équilibre vie pro/vie perso : le Graal des employés de la restauration
Ce que veulent les employés, c’est de la FLEXIBILITÉ ! 76% d’entre eux rêvent d’une meilleure organisation de leurs horaires, et la semaine de 4 jours les fait carrément saliver. Et incroyable mais vrai, 67% seraient même prêts à gagner MOINS pour avoir un meilleur équilibre entre vie pro et vie perso. Hallucinant, non ? Les gens préfèrent leur bien-être à l’argent, le monde à l’envers !
Reconversion professionnelle : quand la restauration devient un tremplin vers d’autres horizons
Beaucoup d’employés de la restauration envisagent de changer de carrière. 64% y ont pensé, et 29% ont carrément songé à se réorienter vers un autre secteur. La restauration devient une voie de garage, un passage éclair avant de trouver un job moins pénible et plus gratifiant. C’est un peu triste, non ?
QVCT et équilibre des temps de vie : le nouveau mantra (enfin, presque !)
La qualité de vie et des conditions de travail (QVCT), l’équilibre des temps de vie… Des concepts à la mode, certes, mais qui répondent à une vraie demande des employés. Certains restaurants commencent à expérimenter la semaine de 4 jours, et ça semble porter ses fruits. Un restaurant qui ferme le dimanche, c’est révolutionnaire dans le secteur ! Et ça attire les candidats, incroyable !
Redorer le blason : opération séduction à grande échelle
Pour attirer à nouveau les candidats, il faut changer l’image du secteur. Faire oublier les clichés du travail harassant, mal payé et sans reconnaissance. C’est un chantier colossal, mais pas impossible !
Labels QVT et management bienveillant : les armes de la reconquête ?
Des labels QVT commencent à émerger, comme « Peace & Work ». L’idée, c’est de mettre en avant les entreprises qui prennent soin de leurs employés. Il faut aussi repenser le management, abandonner le modèle autoritaire et privilégier l’écoute et l’individualisation. Chaque salarié est unique, avec ses propres besoins et contraintes. Il faut en tenir compte, c’est la base !
Communiquer, communiquer, communiquer : le nerf de la guerre
Il faut valoriser les initiatives positives qui existent dans le secteur. Beaucoup de restaurateurs font déjà des efforts pour améliorer les conditions de travail, mais ils ne le font pas savoir. Il faut communiquer, mettre en lumière ces bonnes pratiques, montrer que la restauration peut aussi être un secteur où il fait bon travailler.
L’exemple de ces deux restaurateurs parisiens qui racontent les coulisses de leur métier sur Instagram est intéressant. Ils utilisent les réseaux sociaux pour montrer la réalité de leur quotidien, avec ses bons et ses mauvais côtés, mais toujours avec passion et humour. Et ça marche ! Ça attire les candidats, ça humanise le secteur.
Marque employeur : séduire les candidats comme on séduit les clients
La marque employeur, c’est devenu un outil de recrutement IN-DIS-PEN-SABLE. Il faut soigner son image, montrer ce qui fait la spécificité de son entreprise, ses valeurs, sa culture. C’est un peu comme le marketing, mais appliqué aux ressources humaines. Il faut séduire les candidats, leur donner envie de rejoindre l’aventure.
Pistes pour l’avenir : la recette du succès (enfin, on espère !)
Alors, comment améliorer l’attractivité de la restauration ? Deux pistes principales se dégagent :
Miser sur la qualité de vie au travail : le bien-être des employés, priorité numéro un
Il faut prendre en compte les attentes des salariés en matière de qualité de vie au travail. Flexibilité des horaires, semaine de 4 jours, équilibre vie pro/vie perso, management bienveillant… Ce ne sont pas des gadgets, ce sont des éléments essentiels pour attirer et fidéliser les employés.
Valoriser la marque employeur : l’authenticité et la sincérité comme maîtres-mots
Il faut travailler sa marque employeur, incarner ses valeurs, sa culture d’entreprise. Les candidats sont de plus en plus sensibles à l’authenticité et à la sincérité. Il faut leur montrer qui on est vraiment, sans tricher ni enjoliver la réalité, mais en mettant en avant ce qui fait la richesse et l’intérêt du métier.
Alors, la restauration est-elle condamnée à rester un secteur boudé par les candidats ? Non, rien n’est jamais perdu ! En prenant conscience des problèmes, en mettant en place des solutions innovantes, en changeant les mentalités, il est encore possible de redonner ses lettres de noblesse à ce secteur passionnant et essentiel à notre société. Il faut juste un peu d’huile de coude, beaucoup d’imagination, et surtout, une bonne dose d’humanité ! Et vous, qu’en pensez-vous ? Quelles sont, selon vous, les solutions pour rendre la restauration plus attractive ? N’hésitez pas à partager vos idées en commentaires !