Quel est le mot d’argot pour rat ? Plongée hilarante dans le monde des expressions de « rat » !
Ah, le rat ! Cette petite créature à la réputation… disons, mitigée. On l’imagine volontiers fouillant dans les poubelles, chapardant du fromage ou, soyons honnêtes, suscitant une petite grimace de dégoût. Mais saviez-vous que ce rongeur a aussi une vie secrète dans le monde de l’argot ? Oui, oui, le rat, ce n’est pas juste une bête poilue, c’est aussi une star des expressions !
Alors, si vous vous êtes déjà demandé quel était le mot d’argot exact pour désigner un rat, vous êtes au bon endroit ! Accrochez-vous, car on va explorer ensemble toutes les facettes, parfois sombres, souvent amusantes, de ce terme polysémique. Préparez-vous à devenir incollable sur le « rat » argotique, et qui sait, peut-être même à épater vos amis lors de votre prochaine conversation !
Le rat, cet informateur… peu recommandable !
Commençons par le sens le plus courant, celui qui fait frissonner les bandits et trembler les secrets : le rat comme indicateur, la balance, le mouchard. Imaginez la scène : ambiance feutrée, lumière tamisée, et soudain, un murmure : « C’est un rat ! ». Frissons garantis !
En argot, un rat, c’est celui qui balance, qui mouche, qui vend la mèche. C’est l’informateur de l’ombre, celui qui révèle les secrets bien gardés, souvent à la police ou à des ennemis. Pas très glorieux, n’est-ce pas ? On comprend pourquoi personne n’aime être traité de rat ! C’est un peu comme être la personne qui révèle la fin du film à tout le monde avant même qu’il ne commence. Le malaise est palpable.
Les synonymes ne manquent pas pour ce rat-là : mouchard, cafard (oui, comme la bestiole, l’association est charmante), indic, stool pigeon (pour les anglophones qui aiment les expressions imagées). Bref, tout un florilège de termes peu flatteurs pour désigner celui qui préfère parler plutôt que se taire. Et dans certains milieux, on ne rigole pas avec ça. « Les balances finissent mal », comme on dit… de manière un peu menaçante, il faut l’avouer.
Rat, synonyme de traître ? Carrément !
Le rat, ce n’est pas seulement un informateur, c’est aussi un traître, un perfide, un Judas des temps modernes. Celui qui vous poignarde dans le dos, qui vous abandonne au moment crucial, qui change de camp comme de chemise (et encore, les rats sont plus fidèles à leur égout que certains à leurs amis !).
Si vous traitez quelqu’un de rat, c’est que vous êtes furieux contre lui, qu’il vous a trahi, lésé, planté là au pire moment. C’est la déception amère, la sensation d’avoir été dupé, le goût amer de la trahison. En gros, c’est la personne que vous ne voulez absolument pas croiser dans une ruelle sombre… ou même à la boulangerie, soyons honnêtes. La rancœur, ça se sent à des kilomètres !
Dans la famille des rats-traîtres, on trouve aussi le fink, le canari (oui, l’oiseau, l’idée étant qu’il chante… comme une balance), le double-crosser (pour les adeptes de l’anglais). Tout un bestiaire de la perfidie ! On se croirait presque dans un film de gangsters, avec ses codes d’honneur (relativement honorables, bien sûr) et ses règlements de comptes. Mais en moins glamour, et avec plus de rats, forcément.
Le rat, cet individu… peu fréquentable !
Le rat, c’est aussi, plus généralement, un scélérat, une canaille, une personne méprisable. Un individu que l’on ne porte pas particulièrement dans son cœur, et c’est un euphémisme. C’est le genre de personne qui vous ferait vendre votre mère pour un ticket de métro… et encore, il essaierait de négocier le prix du ticket. L’avarice et la mesquinerie incarnées, en somme.
Traiter quelqu’un de rat dans ce sens, c’est lui signifier qu’on le considère comme une personne détestable, malhonnête, sans scrupules. Bref, le genre de personne que l’on évite soigneusement de croiser, de peur d’attraper une maladie… ou pire, d’être entraîné dans ses combines douteuses. Mieux vaut fréquenter les chats, au moins ils sont plus élégants (et moins susceptibles de vous voler votre portefeuille).
Le rat, cet étrange… travailleur de remplacement !
Et puis, il y a le rat… jaune. Non, pas de panique, on ne parle pas de rongeurs mutants. Ici, le rat désigne un briseur de grève, un travailleur qui remplace les grévistes. Imaginez l’ambiance tendue d’une grève, les piquets de grève, la solidarité ouvrière… et soudain, le rat, celui qui vient casser le mouvement en acceptant de travailler à la place des grévistes. Ambiance, ambiance…
Le rat jaune, c’est celui qui est perçu comme un traître à sa classe, un collaborateur du patronat, un individu qui préfère son intérêt personnel à la solidarité collective. Autant dire que ce n’est pas vraiment un compliment. Dans le monde du travail, se faire traiter de rat jaune, c’est un peu comme se faire exclure du club des gens sympas. Et pour cause, c’est rarement une attitude très populaire.
Le rat, cet habitué… des lieux !
Enfin, le rat peut aussi désigner une personne qui fréquente assidûment un lieu. On parle alors de rat de bibliothèque, de rat de gymnase, de rat de centre commercial. Ici, l’idée n’est plus forcément négative, c’est plutôt l’idée d’une habitude, d’une fréquentation régulière, voire obsessionnelle. Le rat de bibliothèque, par exemple, n’est pas forcément méprisable, c’est juste quelqu’un qui passe sa vie dans les livres (ce qui, avouons-le, n’est pas le pire des défauts).
Dans ce sens, le rat devient presque un compliment, ou du moins une description neutre. Un rat de gymnase, c’est quelqu’un de passionné par le sport, un rat de centre commercial, c’est un fan de shopping (chacun ses passions, après tout). Bref, le rat change de peau et devient presque… fréquentable ! Presque.
Pourquoi « rat » est synonyme de traître ? Mystère et boules de poils !
Mais au fait, pourquoi le rat a-t-il cette réputation de traître, d’informateur, de personne peu recommandable ? Plusieurs théories circulent. D’abord, le rat a une mauvaise réputation générale : il est associé à la saleté, à la maladie, aux égouts. Pas très glamour, il faut l’avouer. Ensuite, les rats ont la fâcheuse tendance à quitter les navires qui coulent et les maisons qui s’effondrent. Pas très solidaire, tout ça. Du coup, l’association avec la trahison et l’abandon s’est faite naturellement.
Et puis, il y a l’expression « sentir le rat« . Ça ne vous dit rien ? C’est l’idée de suspecter quelque chose de louche, de pressentir une trahison. « Je sens le rat », ça veut dire « je sens qu’il y a anguille sous roche », « je sens que quelque chose cloche ». Bref, le rat, c’est un peu le symbole de la méfiance, de la suspicion, de la trahison potentielle.
« Rats ! » L’exclamation… de dépit !
Enfin, terminons sur une note plus légère : « Rats ! » Saviez-vous que « rats » peut aussi être une exclamation de déception, de dégoût, ou d’incrédulité ? Un peu comme un « Mince alors ! » un peu plus… animal. « Rats, j’ai raté mon bus ! » « Rats, il pleut des cordes ! » « Rats, j’ai encore oublié les clés ! » Bref, le « rats » est un juron léger, une façon polie d’exprimer son mécontentement sans pour autant insulter la terre entière.
Alors, la prochaine fois que vous entendrez le mot « rat », vous saurez qu’il ne s’agit pas forcément d’un rongeur à moustaches. Cela peut être un informateur, un traître, un scélérat, un briseur de grève, un habitué des lieux, ou même juste une exclamation de dépit. Le rat, décidément, est une bête pleine de surprises… et d’expressions ! Et maintenant, vous êtes prêts à utiliser ces mots d’argot avec brio… mais avec modération, bien sûr. On ne veut pas se faire traiter de rat, n’est-ce pas ?