Quel sucre ne fait pas monter la glycémie ? La réponse pourrait vous surprendre ! Accrochez-vous, on plonge dans le monde merveilleusement compliqué des édulcorants. Vous vous demandez sûrement, comme beaucoup, quel est ce sucre miracle qui n’affecte pas notre glycémie. La vérité, mes amis, est un peu plus nuancée qu’une simple réponse en un mot. Il n’existe pas de sucre qui, techniquement, ne fasse *jamais* monter la glycémie. Mais, respirez profondément, car il existe des alternatives fantastiques qui ont un impact minime, voire négligeable, sur notre taux de sucre dans le sang. Alors, quels sont ces héros discrets dans l’arène sucrée ? Ce sont les substituts du sucre, mesdames et messieurs ! Ces substances, parfois naturelles, parfois créées en laboratoire (mais toujours approuvées par Santé Canada, rassurez-vous!), ont le super pouvoir de satisfaire notre envie de sucré sans provoquer une montagne russe glycémique. Parlons un peu de ces substituts. On les divise en deux grandes familles, un peu comme au zoo : les non-énergétiques et les énergétiques (aussi connus sous le nom poétique de polyols ou sucres-alcool). Les stars non-énergétiques : Zéro calorie, zéro souci (ou presque !) Imaginez un peu : des substances qui vous offrent la douceur sans les calories et, cerise sur le gâteau, sans impact sur votre glycémie. C’est presque de la magie, non ? Ces substituts, comme l’aspartame (oui, oui, celui des Égal et NutraSweet), le sucralose (Splenda pour les intimes), la saccharine (Hermesetas, ça vous dit quelque chose ?), ou encore la stévia et l’extrait de fruit des moines, sont de véritables champions. Ils ne sont pas digérés par notre corps, donc ils passent incognito, sans laisser de traces sur notre glycémie ni sur notre balance. C’est un peu comme avoir un invité fantôme à dîner : il profite de l’ambiance sucrée sans toucher au buffet. Cependant, Diabète Québec nous met en garde : même si ces substituts sont sécuritaires pour les personnes diabétiques, ils ne sont pas une solution miracle. Pourquoi ? Parce qu’ils entretiennent notre goût pour le sucré. C’est un peu comme regarder des photos de gâteaux au chocolat quand on essaie de faire un régime : ça ne nous aide pas vraiment à avancer. L’idéal, selon les experts, est de rééduquer nos papilles à apprécier des saveurs moins sucrées. Un défi, certes, mais pas insurmontable ! Et puis, soyons honnêtes, les aliments contenant ces substituts sont souvent moins intéressants d’un point de vue nutritionnel. Mieux vaut privilégier les vrais aliments, ceux qui nous apportent des vitamines, des minéraux, et tout le tralala bénéfique pour notre corps. Les polyols : Les gentils perturbateurs (avec modération) Passons maintenant aux polyols, ces sucres-alcool qui ont un impact plus doux sur la glycémie. Parmi eux, on retrouve l’érythritol, le xylitol, le sorbitol, et d’autres noms un peu barbares comme le maltitol et l’isomalt. Ces substances sont moins caloriques que le sucre classique et ont un effet plus faible sur la glycémie. C’est comme si elles montaient l’escalier glycémique au lieu de prendre l’ascenseur express. L’érythritol, en particulier, semble être le chouchou de notre système digestif. Il est mieux toléré que les autres polyols, ce qui est une excellente nouvelle. Mais attention, même les héros ont leurs faiblesses ! Consommés en grande quantité (plus de 10 grammes par jour, attention aux gourmands!), les polyols peuvent jouer les trouble-fêtes et provoquer des inconforts gastro-intestinaux. On parle ici de diarrhée, de crampes, de gaz… Bref, pas très glamour. Donc, avec les polyols, le mot d’ordre est : modération ! Les sucres naturels : Des options à considérer (avec prudence) Et qu’en est-il des sucres naturels ? Le miel, le sirop d’érable, le sucre de coco… Ces options sont souvent perçues comme plus saines, et c’est vrai qu’elles contiennent parfois quelques nutriments intéressants. Cependant, il est important de se rappeler qu’ils restent des sucres et qu’ils augmentent la glycémie. Un peu moins vite que le sucre blanc, peut-être, mais ils la font monter quand même. Donc, même si ce sont de meilleures alternatives que le sucre raffiné, il faut les consommer avec parcimonie, surtout si on surveille sa glycémie. Les alternatives naturelles : Explorons d’autres pistes Si vous cherchez à réduire votre consommation de sucre sans pour autant sacrifier la gourmandise, il existe des alternatives naturelles intéressantes. Les épices comme la cannelle ou la vanille peuvent apporter une touche sucrée à vos plats et boissons sans ajouter de sucre. Les fruits, bien sûr, sont une excellente source de douceur naturelle, en plus d’être riches en fibres et en vitamines. On peut aussi penser aux purées d’oléagineux (amande, noisette) qui apportent une saveur douce et une texture crémeuse. Bref, il y a tout un monde de saveurs à explorer au-delà du sucre blanc ! Bonbons à faible indice glycémique : Le mirage ? Et les bonbons à faible indice glycémique, alors ? Est-ce le Graal des douceurs sans culpabilité ? Pas tout à fait. Même si ces bonbons ont un impact moins important sur la glycémie que les bonbons classiques, ils contiennent quand même des glucides et peuvent donc influencer votre taux de sucre dans le sang. De plus, ils sont souvent riches en polyols, ce qui, on l’a vu, peut poser des problèmes digestifs en grande quantité. Donc, même avec les bonbons à faible indice glycémique, la modération reste de mise. Recommandations et avertissements : Écoutons les experts ! Pour résumer, il n’y a pas de sucre magique qui ne fait *jamais* monter la glycémie. Les substituts du sucre, qu’ils soient non-énergétiques ou polyols, peuvent être de précieux alliés pour satisfaire notre envie de sucré sans provoquer de pic glycémique important. Mais ils ne sont pas une solution à long terme pour une alimentation équilibrée. L’idéal est de s’habituer progressivement à manger moins sucré et de privilégier les aliments naturels et peu transformés. Quelques avertissements importants : * Les polyols, consommés en excès, peuvent causer des désagréments digestifs. L’érythritol est le mieux toléré, mais prudence tout de même ! * Les cyclamates sont à éviter pendant la grossesse et l’allaitement. * L’aspartame, l’acésulfame-potassium et le sucralose sont acceptables avec modération, mais il faut être vigilant avec la consommation chez les enfants. * Méfiance envers les produits industriels « allégés en sucre » qui peuvent contenir des quantités importantes de substituts et être peu nutritifs. Et surtout, fuyez comme la peste les produits industriels, raffinés et transformés, blindés de sucre et de mauvaises graisses. Votre glycémie (et votre santé en général) vous remercieront ! En conclusion, naviguer dans le monde des sucres et des édulcorants demande un peu de vigilance et de discernement. Mais en s’informant et en faisant des choix éclairés, on peut tout à fait se faire plaisir tout en prenant soin de sa glycémie. Et n’oubliez pas : le plus important, c’est de trouver un équilibre qui vous convient et de vous faire accompagner par des professionnels de santé si vous avez des questions ou des préoccupations spécifiques. Sur ce, je vous laisse, je vais me préparer une infusion non sucrée… ou peut-être avec un soupçon de stévia, juste pour le plaisir !
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