Qu’est-ce qu’une crevette titi? Plongée dans le monde vibrant de la pêche artisanale
Ah, la crevette titi, ou comme les intimes l’appellent, la pomada. Un nom qui vous fait penser à des vacances ensoleillées? Peut-être. Un petit voyage au pays des crustacés? Absolument! Entrons dans l’univers fascinant de cette petite créature marine. Vous vous êtes déjà demandé comment ces petites bestioles se retrouvent dans nos assiettes? Attachez vos ceintures, mes amis. On part pour Bajo Negro, le cœur battant de cette pêche artisanale.
Pêche artisanale de la crevette titi (Pomada)
Alors, imaginez des centaines de perches en bois, répandues comme des points de repère dans un océan de turquoise – oui, rien que ça. Cette technique de pêche du titi est tout un art. Les pêcheurs agissent comme de véritables chefs d’orchestre de l’eau, manipulant des filets en v qui agissent comme des entonnoirs pour concentrer les crevettes dans des petits sacs en maille, appelés bolsos.
Le secret réside ici : les zones peu profondes du Golfe de Guayaquil, plus précisément à Bajo Negro, servient de terrain de jeu pour ces créatures. Quand les marées montent, les crevettes, innocentes comme tout, se laissent piéger dans ce piège de style « zig-zag ».
Fun Fact: Julian Marcial Ponguillo, un des chefs des communautés mangroves, a dit qu’ils font ça depuis des décennies. Comme quoi, la tradition, c’est comme un bon vin, ça se bonifie avec le temps!
La communauté de Bajo Negro
Bajo Negro, un village de 1000 habitants, où les routes sont poussiéreuses et les bâtiments ont vu des jours meilleurs. Les habitants sont confrontés à des défis tels que la pauvreté, l’absence d’électricité, et… tenez-vous bien, le risque de rencontrer des pirates lors de leurs sorties en mer!
C’est le genre de vie qui rappelle plus un film d’aventure qu’un documentaire animalier. Et quand le gouvernement leur a proposé de se déplacer pour « de meilleures conditions », ces vaillants pêcheurs ont catégoriquement refusé. « Vous voulez enlever notre crevette? Jamais! » se sont-ils probablement exclamés en chœur.
Le projet pilote de WWF
En 2016, le WWF entre en scène. Leur plan? Collecter des données précieuses que le gouvernement pourrait utiliser pour réguler cette pêche. La mission: prouver que cette communauté peut faire ça seule, en toute responsabilité. Des règles ont été mises en place, comme limiter le nombre de bolsos et fermer la pêche de novembre à avril. Pour donner un peu de repos à nos petites crevettes, allez savoir, elles en ont besoin!
Rosa Garcia, de l’Institut National des Pêches, reçoit régulièrement des mises à jour sur le poids des captures. Ah, la technologie, qui aurait cru qu’un simple SMS depuis un bolsero (un pêcheur local) pouvait enregistrer des preuves de bonnes pratiques !
Règlement gouvernemental et surveillance
Comme un bon enquêteur de crime marin, Rosa recueille des données pour comparer les captures entre les pêcheurs artisanaux et les trawlers industriels. Surprise! Leurs captures sont de taille similaire. C’est un peu comme comparer les pêches d’un amateur avec celles d’un expert. La vie marine peut être pleine de surprises.
Inquiétudes et gestion
Plusieurs inquiétudes émergent: des propriétaires de grands bateaux industriels craignent que les bolseros ciblent les jeunes crevettes. Mais, comme le dit Pablo Guerrero, Directeur des Pêches pour le WWF, « Ce n’est pas juste une question de stocks, mais de la survie de ces gens. » Voilà une approche qui place l’Homme et l’environment au même niveau!
Efforts de conservation communautaire
Les gens de Bajo Negro prennent leur héritage en main. Ils protègent leurs forêts de mangrove, rapportent les activités illégales… Oui, comme des super-héros des mers! Ils se battent pour leur mode de vie et pour la durabilité. Un héros dans la lutte pour l’écologie, c’est pas courant, non?
En résumé, la crevette titi n’est pas seulement un petit crustacé. Elle représente l’histoire, la force et la résilience de tout un peuple qui refuse de laisser leurs traditions sombrer dans l’oubli. Alors, la prochaine fois que vous dégustez un plat de crevettes, pensez à Bajo Negro, ses vahinés, ses bolseros et leurs luttes. Qui aurait cru que derrière chaque bouchée se cachait une histoire à raconter? Bon appétit!