Ah, le cabillaud ! Ce poisson à la chair délicate qui nous fait saliver rien qu’en y pensant. Mais, soyons honnêtes, une question nous taraude tous au moment de le déguster : est-ce qu’il y a des arêtes dans ce fichu poisson ? C’est LA question existentielle que se posent tous les amateurs de poisson, surtout ceux qui ont une phobie des arêtes plus forte que leur amour pour les produits de la mer. Alors, respirez profondément, car nous allons éclaircir ce mystère avec une bonne dose d’humour et quelques infos croustillantes.
Cabillaud : Ami ou Ennemi des Arêtes ?
Le cabillaud, mes amis, c’est un peu comme le Dr Jekyll et Mr. Hyde du monde marin. Sous sa forme la plus populaire, le filet de cabillaud, il se présente à nous comme un ange sans arêtes, prêt à être dévoré sans crainte. C’est vrai, le dos de cabillaud, cette partie noble et charnue, est réputée pour être quasi dépourvue d’épines. On le choisit justement pour ça, pour sa tranquillité d’esprit gustative. Vous pouvez attaquer votre assiette sans avoir l’impression de jouer à la roulette russe des arêtes. Et ce n’est pas une légende urbaine de pêcheurs ! Les professionnels le confirment : le filet de cabillaud est un champion de la catégorie « zéro prise de tête ». Sa chair se détache facilement, laissant derrière elle cette épine dorsale et ces côtes robustes, les seules « grosses » arêtes du poisson, faciles à repérer et à éviter. Alors, si vous optez pour un beau filet, vous êtes plutôt tranquille.
Morue ou Cabillaud : Lequel est le Plus « Safe » ?
Là, ça se corse un peu, mais restez avec moi, ce n’est pas si compliqué. Cabillaud et morue, c’est en fait le même poisson ! Oui, oui, vous avez bien entendu. C’est un peu comme Clark Kent et Superman, sauf que là, c’est une histoire de fraîcheur et de préparation. Le cabillaud, c’est le poisson frais, tout juste sorti de l’eau, prêt à être cuisiné. La morue, c’est le même cabillaud, mais qui a subi une transformation digne d’un conte de fées : il a été salé et séché. Pourquoi ? Pour le conserver plus longtemps, bien sûr, nos ancêtres n’avaient pas de frigo, vous savez. Alors, en termes d’arêtes, ça change quoi ? Eh bien, pas grand-chose en réalité. Que vous choisissiez du cabillaud frais ou de la morue (dessalée, évidemment, sinon vous allez faire une drôle de grimace), le poisson de base est le même. Ce qui compte, c’est la découpe. Un filet de morue, tout comme un filet de cabillaud, aura tendance à être plus « safe » qu’un autre morceau.
Comment Dompter les Arêtes du Cabillaud (si jamais…) ?
Bon, soyons réalistes, même si le cabillaud est plutôt du genre sympa côté arêtes, il peut arriver qu’une petite rebelle se cache dans votre assiette. Pas de panique ! Rien de grave. Si vous êtes du genre ultra-prudent (ou si vous cuisinez pour des enfants, qui, avouons-le, ont une capacité à détecter les arêtes digne d’un sonar), vous pouvez jouer les experts en désarêtage. L’outil indispensable pour cette mission : la pince à arêtes. Oui, ça existe, et c’est même très pratique. Avec cette petite pince, vous pouvez explorer votre filet de cabillaud à la recherche des arêtes (surtout celles qui pourraient être restées après un filetage un peu trop rapide). Passez délicatement vos doigts sur la chair, vous sentirez les arêtes sous votre peau. Hop, un petit coup de pince, et adieu l’arête indésirable ! C’est un peu comme une épilation pour poisson, mais en plus gratifiant (parce qu’après, on mange!).
Le Cabillaud et ses Copains les Poissons Sans Arêtes (ou Presque)
Si vous êtes vraiment du genre « arête-phobique » (ça existe, je vous assure!), sachez que le cabillaud n’est pas le seul poisson à jouer la carte de la tranquillité. Il a des copains dans le genre « facile à vivre ». Par exemple, le saumon, star de nos assiettes, est lui aussi plutôt du genre « peu d’arêtes ». Son pavé généreux se déguste sans stress. L’églefin, cousin du cabillaud, est également un bon élève en matière de discrétion arêtesque. Filet ou darne, il se laisse manger sans chichis. Et n’oublions pas la sole, ce poisson plat élégant qui séduit les palais délicats. Elle, c’est la reine du « presque sans arêtes ». Elle n’a qu’une arête centrale, facile à éviter. Alors, vous voyez, le monde des poissons sans (trop) d’arêtes est vaste et accueillant. Vous avez l’embarras du choix pour vous régaler sans angoisse.
Le Cabillaud : Bon pour la Santé et pour la Sérénité (Arêtesque)
En plus d’être délicieux et plutôt cool côté arêtes, le cabillaud a aussi des atouts santé à faire valoir. C’est une mine de bonnes choses pour notre corps. Riche en oligo-éléments comme le fluor, le sélénium et l’iode, il booste notre métabolisme et notre système immunitaire. De quoi affronter l’hiver (ou l’été, ou le printemps, bref, toutes les saisons) en pleine forme ! Alors, la prochaine fois que vous hésiterez devant l’étal du poissonnier, n’ayez plus peur du cabillaud ! Optez pour un beau filet, préparez-le avec amour (et une petite pince à arêtes, si le cœur vous en dit), et savourez chaque bouchée en toute sérénité. Les arêtes ? Quels arêtes ? Avec le cabillaud, c’est (presque) toujours une histoire sans épines !