Gambas ou Camarones : Quelle est la Différence ? Le Guide Ultime pour Ne Plus Jamais les Confondre !
Alors, vous êtes devant le rayon des fruits de mer, prêt à impressionner vos convives avec une paella royale ou des crevettes flambées au pastis, mais un doute vous assaille : gambas ou camarones, quelle est la différence exactement ? Ne paniquez pas, vous n’êtes pas seul ! Ces petites bêtes de mer, délicieuses et polyvalentes, ont de quoi dérouter même les chefs les plus aguerris. Accrochez-vous, on plonge dans le grand bain des crustacés pour éclaircir ce mystère avec une bonne dose d’humour et quelques faits croustillants (comme la carapace d’une crevette bien grillée !).
Commençons par le commencement. En espagnol, « gambas » et « camarones » désignent tous deux ces charmantes créatures marines que l’on adore déguster. Simple, non ? Eh bien, pas tout à fait ! Car si vous demandez à un Espagnol la différence, il y a de fortes chances qu’il vous réponde avec un air entendu : « Les gambas sont plus grosses, voyons ! ». Et il n’aura pas tort, enfin, pas complètement.
En Espagne, en effet, l’usage veut que l’on réserve le terme « gambas » aux crevettes de plus belle taille, celles qui font leur effet dans un plat et que l’on aime griller à la plancha avec un filet d’huile d’olive. Les « camarones », quant à eux, désignent plutôt les petites crevettes, plus discrètes mais tout aussi savoureuses, parfaites pour agrémenter une soupe de poisson ou une salade fraîcheur. Imaginez un peu, c’est un peu comme la différence entre une grosse berline et une citadine, toutes deux des voitures, mais pas vraiment faites pour les mêmes usages !
Traversons l’Atlantique, direction le Mexique. Là-bas, surprise ! Le mot « camarones » est roi. Oubliez les gambas, à Mexico, on ne jure que par les camarones, qu’ils soient petits, grands, tigrés ou roses. C’est un peu leur terme générique pour désigner toutes les crevettes. Imaginez la scène : vous commandez des « gambas à l’ail » dans un restaurant à Cancun, le serveur risque de vous regarder avec des yeux ronds. Mieux vaut opter pour des « camarones al ajillo » pour éviter tout malentendu culinaire !
Et nos amis anglophones dans tout ça ? Ah, eux, ils ont choisi la simplicité, ou plutôt, l’interchangeabilité ! Dans le Royaume-Uni et les pays du Commonwealth, le mot « prawn » est un peu le couteau suisse des crustacés. Il sert à désigner à la fois les petites crevettes et les grosses crevettes, sans distinction. C’est pratique, certes, mais un peu moins précis pour les puristes. Imaginez dire « poisson » pour désigner à la fois une sardine et un thon rouge, c’est un peu ça l’approche britannique du « prawn » !
Maintenant, creusons un peu plus loin que la simple question de taille et de vocabulaire. Car, mine de rien, derrière ces noms se cachent de véritables différences biologiques. Oui, mesdames et messieurs, les crevettes et les gambas, bien que cousines éloignées et se ressemblant comme deux gouttes d’eau salée, ne sont pas exactement les mêmes bestioles.
D’un point de vue purement scientifique (et rassurez-vous, on va éviter le jargon indigeste), les gambas, ou plutôt les crevettes dites « prawns » pour les intimes de la langue de Shakespeare, appartiennent au sous-ordre des Dendrobranchiata. Retenez bien ce nom, il impressionnera vos amis lors de votre prochain dîner mondain ! Les crevettes « shrimp », quant à elles, sont classées dans le sous-ordre des Pleocyemata. Voilà, vous savez l’essentiel. Bon, d’accord, ça ne vous dit pas grand-chose comme ça. Mais concrètement, ça se traduit par quoi ces histoires de sous-ordres ?
Eh bien, principalement par deux petites différences anatomiques, mais qui ont leur importance pour les biologistes en herbe. La première, c’est la forme du corps. Les crevettes « shrimp » ont tendance à avoir le corps plus courbé, voire carrément enroulé sur lui-même, un peu comme un escargot de mer pressé de rentrer dans sa coquille. Les gambas, ou « prawns », affichent une silhouette plus rectiligne, plus fière, moins « tortilla chips » et plus « bâtonnet de surimi », si vous voyez l’image.
La deuxième différence, et là, il faut vraiment avoir l’œil de lynx ou une loupe de Sherlock Holmes, concerne les branchies. Oui, les branchies, ces organes respiratoires qui permettent à nos amis crustacés de respirer sous l’eau. Chez les gambas, les branchies sont dites « dendrobranchiales », ce qui signifie, en langage savant, qu’elles ont une forme arborescente, un peu comme les branches d’un arbre miniature. Chez les crevettes « shrimp », les branchies sont « lamellaires », c’est-à-dire qu’elles ressemblent davantage à des petites plaques superposées. Avouez que c’est passionnant ! Bon, en pratique, à moins d’être un biologiste marin équipé d’un microscope, il y a peu de chances que vous puissiez distinguer ces subtilités à l’œil nu. Mais au moins, vous pourrez briller en société avec cette anecdote lors de votre prochain apéritif « fruits de mer » !
Alors, au final, quelle importance pour nous, simples mortels, de connaître toutes ces distinctions entre gambas et camarones, shrimps et prawns ? Eh bien, en réalité, pas grand-chose ! Car, et c’est là le plus beau, ces petites bêtes marines sont merveilleusement interchangeables en cuisine. Que vous ayez sous la main des gambas, des camarones, des shrimps ou des prawns, peu importe ! Dans la plupart des recettes, elles feront parfaitement l’affaire les unes pour les autres. Vous pouvez remplacer des gambas par des camarones dans une paella, utiliser des shrimps à la place de prawns dans un curry, le résultat sera tout aussi délicieux.
Alors, la prochaine fois que vous vous retrouverez face à un étal de fruits de mer, ne vous prenez plus la tête avec ces histoires de gambas et de camarones. Choisissez celles qui vous font le plus envie, celles qui ont l’air les plus fraîches et les plus appétissantes. Et surtout, amusez-vous en cuisine et régalez-vous ! Après tout, c’est bien ça l’essentiel, non ? Et si jamais quelqu’un vous pose la question fatidique : « Alors, gambas ou camarones ? », vous pourrez toujours répondre avec un sourire entendu : « C’est une longue histoire… mais en gros, c’est un peu comme choisir entre une Peugeot et une Citroën, au final, ça reste une voiture ! ». Effet garanti !