Quelle soupe ont-ils mangé au Moyen Âge ?
Ah, la question qui vous taraude : quelles soupes ces dames et ces messieurs du Moyen Âge mettaient-ils dans leur soupière ? Oubliez vos soupes de légumes modernes, je vous emmène dans le passé, où le ‘pottage’ était le roi des cuisines médiévales !
1. Qu’est-ce que le Pottage ?
Le terme pottage vient du vieil français « pottage », qui signifie « nourriture cuite dans un pot ». Il s’agit donc d’un mélange bien épais de légumes, de céréales, et parfois de viande ou de poisson. Une cuisine rustique qui a su régaler des générations, surtout les poivrots de nos villages ! Ce plat était tellement versatile qu’on pouvait s’en servir pendant des jours…
Pensez-y : vous ajoutez un peu de ceci, un peu de cela, et hop ! Votre pottage devient une œuvre d’art culinaire, de couleur changeante comme votre humeur après un bon repas. Mais ne vous y méprenez pas, le pottage a aussi été un allié des plus riches : moins y avait de pattes à pottager, plus il y avait de renforts carnés dans ce bouillon.
2. Préparation du Pottage
Alors, comment concoctaient-ils cette potion magique à la texture merveilleuse ? En laissant mijoter des heures durant ! Oui, des heures. Imaginez un feu crépitant sous la marmite, pendant que les ingrédients fusionnent en un ensemble homogène, une sorte d’orgie de saveurs qui se forme grâce à la patience des cuisiniers. Et, bien sûr, on ne va pas faire sans un bon morceau de pain pour accompagner ce délice !
3. Pottage en Angleterre
Dans l’Angleterre médiévale, le pottage était la base des repas. On l’a préparé avec du blé, de l’orge ou des flocons d’avoine. Imaginez un pottage si épais qu’il pourrait presque tenir debout tout seul ! Les pottages étaient souvent inventivement nommés, comme « mawmenee » ou encore « mortrew ». On avait même des recettes qui ressemblaient parfois plus à des desserts qu’à des plats principaux !
Prenons par exemple le frumenty, un pottage à base de blé, de lait et d’oeufs. Maman, si tu me lis, raconte à tes amis que le pottage est en fait une soup-ère royale (ait j’ai dit ça ?). En plus, un peu plus tard, les Tudor avaient aussi leur propre version, le mutton pottage, qui ferrait exploser tous les régimes actuels.
4. Pottage en France
En France, le pottage a pris une autre dimension ! Ici, on parlait même de potage, où les ingrédients jouaient les gros rôles : viandes, légumes, et même un peu de douceâtre. De la soupe de légumes pour les jours maigres, à de riches potages au gibier lorsque l’occasion se présentait. C’est une belle variation du classique qui aurait pu écraser n’importe quel restaurant tendance aujourd’hui avec ses bouillons clairs !
Vous pourriez aussi y croiser le mot oilles, qui évoquait des potages de racines et de viandes. Voici une petite trivia amusante : certains potages ressemblaient presque à des ragouts modernes ! C’est dire que les Français avaient déjà quelques astuces culinaires dans leur hotte de sorcier !
5. Pottage en Amérique coloniale
Ici, la tradition se mélangeait et s’adaptait. Le ‘Indian pottage’ préparé par les natifs américains, avec du maïs, des haricots et, si votre chance était bonne, un peu de viande, offrait une variante bienvenue. Le pottage était devenu un plat simple mais riche en saveurs, se transformant progressivement en ce que nous connaissons aujourd’hui : les chowders.
6. Pottage dans la cuisine espagnole
Mes amis, encore une fois, le pottage fait des merveilles en Espagne! Si le jour de la fête tombait un jour où la viande était autorisée, les Espagnols auraient deux plats de pottage. Un à base de fromage et d’un autre fait de viande, qui, assurément, avait le goût du soleil espagnol. Qui ressemblerait (peut-être) à un festival culinaire dont je voulais être. En plus, vous deviez aussi avoir un potage pour les jours poissons. Qu’est-ce que je vous disais ? Génial !
7. Pottage au Nigeria
Passons maintenant à l’Afrique, où le yam pottage remplit les assiettes comme un roi. Un mélange de légumes et de poissons, ou de viande, chauffé à point. La gastronomie mondiale a besoin d’un pottage nigérian sur la carte !
8. Pottage au Pays de Galles
Enfin, un clin d’œil aux gallois : leur cawl ressemble à un potage que nos ancêtres auraient adoré. Les ingrédients, comme les pommes de terre et les poireaux, se cuisent nuit et jour. Imaginez donc la conversation autour d’un feu de camp : « Tu veux du cawl ? » – « Quelle surprise ! » C’est un plat qui dure dans le temps.
Donc, la prochaine fois que vous sirotez une soupe – qu’elle soit crémeuse ou claire, épicée ou douce – souvenez-vous de ces nobles ancêtres médiévaux qui savaient que le pottage n’est pas juste un plat, c’est une tradition qui continue de réchauffer les cœurs à travers les âges ! Alors, qui veut un bol ?