Qu’est-ce qu’il y a dans le goulasch allemand ? La réponse pourrait bien vous surprendre (ou pas)
Alors, vous vous demandez ce qu’il y a dans le goulasch allemand ? C’est une excellente question, car le mot « goulasch » peut évoquer différentes images selon l’endroit où vous vous trouvez. En Allemagne, préparez-vous à un plat réconfortant à base de bœuf, mijoté lentement jusqu’à la perfection.
Le Rindergulasch, c’est son nom savant en allemand, est un plat emblématique. Imaginez des morceaux de bœuf tendres et fondants. Ils sont enrobés d’une sauce riche et savoureuse. Cette sauce est parfumée au paprika, à l’ail et au vin. C’est ça, le goulasch allemand !
Le Rindergulasch : Un plat réconfortant allemand par excellence
Si vous cherchez le summum du « comfort food » à l’allemande, ne cherchez pas plus loin. Le Rindergulasch, c’est un peu comme un câlin chaleureux dans une assiette. C’est le genre de plat que votre Oma (grand-mère) préparerait pour vous réconforter après une journée difficile. Ou simplement pour le plaisir, parce que c’est délicieux !
Vous le trouverez absolument partout en Allemagne. Des restaurants les plus chics aux Biergarten traditionnels, le goulasch est une star. C’est un incontournable de la cuisine allemande. Si vous visitez le pays, il faut absolument y goûter !
Les ingrédients magiques du Goulasch allemand
Maintenant, entrons dans le vif du sujet : qu’est-ce qui rend ce plat si spécial ? Voici la liste des ingrédients clés, pour que vous puissiez impressionner vos amis (et votre estomac) :
- Du bœuf, et pas n’importe lequel ! Optez pour du bœuf à ragoût ou de la macreuse. Environ 700 grammes, coupés en morceaux de 2 à 3 cm. Plus c’est mijoté, plus c’est tendre, c’est le secret.
- Des oignons, en quantité industrielle. Un gros oignon jaune (environ 400g), haché finement. Oui, ça fait pleurer, mais ça vaut le coup, croyez-moi. Ils fondent dans la sauce et apportent une douceur incroyable.
- De l’ail, parce que la vie est trop courte pour manger fade. Deux gousses d’ail, pressées ou hachées menu. L’ail, c’est la petite touche qui réveille les saveurs.
- Du vin rouge, pour la profondeur et l’élégance. Une tasse de vin rouge sec. Un Cabernet Sauvignon ou un Pinot Noir feront parfaitement l’affaire. Le vin rouge, c’est comme la cerise sur le gâteau, mais en version salée. Et parfois, on utilise de la bière en Bavière, pour une touche locale !
- De la pâte de tomate, pour intensifier la couleur et le goût. Trois cuillères à soupe de pâte de tomate concentrée. Ça donne une belle couleur rouge foncé au plat, et un petit goût acidulé qui équilibre le tout.
- Du paprika hongrois, l’ingrédient star ! Trois cuillères à soupe de paprika hongrois. Et attention, pas n’importe quel paprika ! Privilégiez le paprika hongrois importé, c’est lui qui fait toute la différence. C’est l’âme du goulasch, ne le négligez pas !
- De la marjolaine séchée, pour une note herbacée subtile. Une demi-cuillère à café de marjolaine séchée. C’est une épice un peu discrète, mais elle apporte une complexité aromatique intéressante.
- Du sel et du poivre, les bases, on ne les oublie pas ! Une cuillère à café de sel et une demi-cuillère à café de poivre noir fraîchement moulu. On ajuste à la fin, bien sûr.
- Du bouillon de bœuf, pour la richesse et l’humidité. Deux tasses de bouillon de bœuf. Ça mijote, ça mijote, et ça devient de plus en plus savoureux.
- Une feuille de laurier, pour la touche parfumée mystérieuse. Une feuille de laurier. On la retire à la fin, elle a fait son travail. C’est un peu comme une fée qui parfume discrètement le plat.
- De la fécule de maïs, pour épaissir la sauce (si besoin). Deux cuillères à café de fécule de maïs diluées dans deux cuillères à soupe d’eau. Pour une sauce bien nappante, c’est l’astuce. Mais on peut aussi laisser mijoter plus longtemps pour épaissir naturellement.
- De l’huile, pour faire dorer la viande, évidemment. Une cuillère à soupe d’huile. Huile végétale, huile d’olive, à vous de choisir.
La préparation étape par étape (ou comment transformer ces ingrédients en magie)
Passons à la partie amusante : la préparation ! C’est plus simple qu’il n’y paraît, promis. Suivez le guide :
- On dore le bœuf, comme des pros. Faites chauffer l’huile dans une cocotte ou une grande poêle à fond épais. Faites dorer le bœuf sur toutes les faces. Ça prend quelques minutes, mais c’est crucial pour développer les saveurs.
- On fait fondre les oignons, sans pleurer (enfin, on essaie). Ajoutez les oignons et faites-les cuire jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés, environ 6 à 8 minutes. Ils doivent être tendres et légèrement caramélisés.
- On ajoute l’ail, pour le parfum divin. Ajoutez l’ail et faites cuire encore une minute. Attention à ne pas le brûler, ça deviendrait amer.
- On déglace au vin rouge, comme des chefs. Versez le vin rouge, portez à ébullition, puis réduisez le feu et laissez mijoter doucement jusqu’à ce que le vin ait réduit de moitié, environ 3 à 4 minutes. C’est là que les saveurs commencent à se concentrer.
- On ajoute les épices et la pâte de tomate, pour la couleur et le goût. Ajoutez le paprika, la marjolaine, le sel, le poivre et la pâte de tomate. Mélangez bien pour enrober le tout.
- On mijote dans le bouillon, jusqu’à tendreté absolue. Remettez le bœuf dans la cocotte et versez le bouillon de bœuf. Portez à ébullition, puis réduisez le feu au minimum, couvrez et laissez mijoter pendant environ une heure, ou jusqu’à ce que le bœuf soit ultra-tendre. La patience est la clé !
- On épaissit la sauce, si on veut. Si vous voulez une sauce plus épaisse, ajoutez le mélange fécule de maïs/eau, en remuant constamment pour éviter les grumeaux. Laissez mijoter encore une minute ou deux, jusqu’à ce que la sauce épaississe.
Variations gourmandes : Pimentez votre Goulasch !
Envie de personnaliser votre goulasch ? Voici quelques variations délicieuses :
- Rindergulasch mit Paprika : La version aux poivrons. Ajoutez des poivrons en dés (rouges ou jaunes) après avoir fait revenir les oignons. Faites-les cuire quelques minutes jusqu’à ce qu’ils soient tendres, puis continuez la recette. Ça apporte une touche de fraîcheur et de couleur.
- Bière à la place du vin rouge : La touche bavaroise. En Bavière, on utilise parfois de la bière à la place du vin rouge. Essayez, c’est différent et tout aussi savoureux !
- Graines de carvi : Pour les aventuriers du goût. Certains aiment ajouter une pincée de graines de carvi concassées. C’est optionnel, mais ça peut apporter une note anisée intéressante.
Avec quoi servir ce délice ? Suggestions d’accompagnements
Le goulasch allemand, c’est un plat complet, mais il adore être accompagné. Voici quelques suggestions :
- Spätzle : Les pâtes allemandes par excellence. C’est l’accompagnement classique, surtout dans le sud de l’Allemagne.
- Kartoffelknödel : Les boulettes de pommes de terre allemandes. Moelleuses et réconfortantes, parfaites pour saucer.
- Semmelknödel : Les boulettes de pain allemandes. Plus légères que les Kartoffelknödel, mais tout aussi délicieuses.
- Pommes de terre bouillies : Simples et efficaces. Un classique qui fonctionne toujours.
- Nouilles aux œufs : Pour un côté plus léger. Des nouilles fraîches ou sèches, c’est parfait.
- Rotkohl, Gurkensalat : Les accompagnements typiques. Chou rouge braisé (Rotkohl), salade de concombre (Gurkensalat) ou salade de concombre crémeuse. Pour une expérience 100% allemande !
Conservation : Pour profiter plus longtemps de votre Goulasch
Bonne nouvelle : le goulasch se conserve très bien !
- Au réfrigérateur : Jusqu’à 3 jours. Dans un récipient hermétique, au frigo. Il sera encore meilleur réchauffé, les saveurs auront eu le temps de se développer.
- Au congélateur : Jusqu’à 3 mois. Laissez-le refroidir complètement, puis transférez-le dans un récipient adapté à la congélation. Décongelez-le lentement au réfrigérateur avant de le réchauffer.
Goulasch allemand vs. Goulasch hongrois : Le match des titans
Attention, scoop : le goulasch allemand et le goulasch hongrois, ce n’est pas tout à fait la même chose ! Voici les différences clés :
- Goulasch allemand : Sauce riche et viande fondante. C’est un plat en sauce, servi comme accompagnement avec des féculents.
- Goulasch hongrois : Soupe consistante aux légumes. C’est une soupe, avec des légumes comme des pommes de terre, des carottes et des poivrons.
- Vin/Bière : Allemand souvent avec vin rouge (ou bière), Hongrois traditionnellement sans. Le goulasch allemand aime le vin rouge (ou la bière en Bavière), tandis que le goulasch hongrois traditionnel n’en contient pas.
Gulaschsuppe : Le cousin allemand du Goulasch hongrois
Et pour compliquer un peu les choses, l’Allemagne a aussi une version soupe : la Gulaschsuppe ! C’est un peu comme le goulasch hongrois, mais avec une consistance plus épaisse, plus proche d’un ragoût. De quoi ravir tous les amateurs de goulasch, sous toutes ses formes !
Alors, convaincus ? Le goulasch allemand, c’est bien plus qu’un simple plat de viande. C’est un voyage gustatif, un concentré de saveurs et de traditions. À vous de jouer maintenant, et bon appétit ! (ou « Guten Appetit! », comme on dit en Allemagne).