Quand est-ce qu’il faut cueillir les baies de sureau ? Le guide (presque) complet pour ne pas les louper !
Ah, les baies de sureau ! Ces petites merveilles de la nature qui pointent le bout de leur nez à la fin de l’été. Mais attention, il ne faut pas se précipiter comme un enfant devant un gâteau au chocolat ! La question fatidique que tout le monde se pose (et c’est bien normal) est : mais alors, quand est-ce qu’on les cueille, ces fameuses baies ? Accrochez-vous, on vous dit tout, et même plus encore !
Le sureau noir : mais qu’est-ce que c’est au juste ?
Avant de parler cueillette, faisons les présentations, si vous le voulez bien. Le sureau noir, c’est un peu la star discrète de nos campagnes. Son nom savant ? Sambucus nigra, pour les intimes ou ceux qui veulent impressionner leur voisin. Ce petit arbuste, il est plutôt sympa, il fleurit au printemps et nous offre de jolies fleurs blanches, hyper parfumées. D’ailleurs, si vous vous promenez fin mai, début juin, et que vous sentez un parfum un peu capiteux, un peu envahissant, c’est lui ! Et c’est le moment idéal pour récolter ses fleurs et faire de la délicieuse gelée ou un pétillant maison, pour épater la galerie lors des apéros d’été. Vous voyez, le sureau, c’est déjà un bon copain dès le printemps !
Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à nos baies. Après les fleurs, vers fin juin, début juillet, les baies vertes font leur apparition. Au début, elles sont timides, presque cachées. Puis, petit à petit, elles grossissent, elles prennent de l’ampleur, un peu comme nous après les fêtes de fin d’année. Et c’est là qu’il faut être patient, très patient. Car la cueillette des baies, ce n’est pas pour tout de suite !
Alors, le moment fatidique : quand cueillir ces baies de sureau ?
Suspense… Roulement de tambour… Le moment idéal pour cueillir les baies de sureau, c’est entre fin août et fin septembre. Voilà, le secret est dévoilé ! Pourquoi cette période précisément ? Tout simplement parce que c’est à ce moment-là que les baies sont à pleine maturité. Elles sont bien noires, bien juteuses, et gorgées de soleil (enfin, si le soleil a bien voulu pointer le bout de son nez, parce qu’on ne va pas se mentir, parfois, il joue à cache-cache un peu trop longtemps).
Imaginez-vous, fin août, petite balade dans la nature, et là, miracle ! Des grappes de baies noires, bien dodues, qui vous font de l’œil. C’est le signal, foncez ! Mais attention, pas n’importe comment. La cueillette, c’est un art, ça se respecte. On prend un panier, on coupe délicatement les grappes avec un sécateur (pas besoin de jouer les Rambo de la cueillette), et on remplit son panier. Et surtout, surtout, on ne traîne pas ! Car pour une qualité optimale, il faut transformer ces petites merveilles en jus le jour même. Fraîcheur et goût maximum garantis ! C’est un peu comme les légumes du jardin, plus c’est frais, meilleur c’est !
Le sureau noir : un faux ami toxique ? Faisons le point !
Alors, il y a une rumeur qui court, comme quoi le sureau noir serait toxique. Mythe ou réalité ? Eh bien, il y a du vrai et du faux. Le sureau noir, cru, il faut le dire, il n’est pas super copain avec notre estomac. Il peut être un peu… comment dire… laxatif, voire vomitif. Charmant, n’est-ce pas ? Mais pas de panique ! Il suffit de le cuire, et hop ! Magie ! Il devient parfaitement inoffensif, et même délicieux. C’est un peu comme certains humains, il faut apprendre à les connaître avant de les juger, non ?
Par contre, attention, il existe une autre variété de sureau, le sureau yèble (Sambucus ebulus). Lui, c’est le mauvais élève de la famille. Il est vraiment toxique, et il vaut mieux éviter de le croiser. Comment le reconnaître ? Déjà, c’est une plante herbacée, qui disparaît en hiver. Alors que le sureau noir, c’est un arbuste, avec du bois, tout ça. Et puis, si vous avez un doute, abstenez-vous ! Mieux vaut être prudent que malade, comme dirait votre grand-mère.
Le sureau noir : un don de la nature, rien que ça !
Le sureau noir, c’est bien plus qu’un simple arbuste à baies. C’est une véritable mine d’or de la nature, et ça depuis des millénaires ! Figurez-vous que même nos ancêtres du néolithique connaissaient déjà les vertus thérapeutiques de ses baies. C’est dire si ça ne date pas d’hier ! Les Celtes, eux, utilisaient le sureau pour teindre les tissus et même pour fabriquer des instruments de musique, des flûtes, rien que ça ! On imagine bien les druides ambiancer les forêts gauloises avec leurs flûtes en sureau, ambiance garantie !
Et puis, les Romains, ces fins gourmets, ils consommaient déjà les baies de sureau, surtout les familles les plus modestes. C’était un peu le plat du pauvre de l’époque, mais un plat plein de vitamines et de saveurs, mine de rien. Les Grecs et les Romains, d’ailleurs, ils étaient déjà au courant des propriétés curatives des fleurs et des baies. Hippocrate, Dioscoride, Pline l’Ancien, tous ces grands noms de l’Antiquité en parlaient déjà dans leurs écrits. C’est pas rien, quand même !
Au Moyen-Âge, on continue de s’intéresser au sureau. Bernard de Cordon, Ettmueller, Martin Blockwich, des noms qui ne vous disent peut-être rien, mais à l’époque, c’étaient des pointures ! Ils ont écrit des livres entiers sur le sureau et ses bienfaits. C’est dire si la plante avait la cote !
Et aujourd’hui, alors ? Eh bien, le sureau est toujours là, toujours aussi apprécié. On en fait des confitures, des gelées, le fameux pétillant de fleurs de sureau, pour se rafraîchir l’été. Le secteur pharmaceutique s’y intéresse de près, pour les compléments alimentaires. Et l’agro-alimentaire utilise les fleurs comme arôme et les baies comme colorant. Bref, le sureau, il est partout ! C’est un peu le couteau suisse de la nature, polyvalent et toujours utile.
En résumé : la date fatidique pour la cueillette des baies de sureau
Alors, pour récapituler, si vous voulez profiter des bienfaits et des saveurs des baies de sureau, repérez bien la période entre fin août et fin septembre. C’est le moment idéal pour partir à la cueillette, panier à la main, et faire le plein de ces petites bombes de vitamines. N’oubliez pas de les cuire avant de les consommer, pour éviter les petits désagréments digestifs. Et surtout, amusez-vous ! La cueillette, c’est une activité sympa à faire en famille, pour profiter de la nature et se reconnecter avec les bonnes choses de la vie. Alors, prêts à partir à l’aventure sureau ?