Quel est le pays des Tartares ? Plongée hilarante au cœur d’une énigme géographique !
Ah, les Tartares ! Cette question chatouille les méninges, n’est-ce pas ? Si vous imaginez une contrée secrète peuplée de guerriers moustachus à cheval, préparez-vous à être légèrement désorienté. Le pays des Tartares, à proprement parler, ça n’existe pas vraiment comme on l’entend pour la France ou l’Espagne. Accrochez-vous, on part explorer cette terra incognita… ou plutôt, cette terra historica !
Alors, c’est quoi cette histoire de « Tartares » ? Figurez-vous que c’est un peu comme le mot « Viking » : ça évoque plein de choses, mais c’est un brin flou. « Tartares », c’est un terme occidental, un peu fourre-tout, pour désigner un joyeux mélange de peuples d’Eurasie. Imaginez un buffet à volonté géant, avec des Tatars, des Mongols, et tout un tas d’autres populations d’Asie centrale ! C’est un peu ça, la Tartarie, ou l’ensemble des régions d’Asie centrale où ces peuples ont galopé à travers l’histoire.
Pour être plus précis, cette vaste étendue s’étale comme une nappe sur la Sibérie, le Turkestan, la Mongolie, la Mandchourie, et parfois même le Tibet. C’est grand, très grand ! Si on utilisait une carte façon « Game of Thrones », la Tartarie s’étendrait « du Dniepr jusqu’au Pacifique », rien que ça ! Autant dire que pour trouver une adresse précise, bon courage.
Mais d’où sortent ces Tartares, au juste ? Remontons le temps jusqu’au XIe et XIIe siècles. À l’origine, les « Tatars » étaient un ancien peuple turco-mongol. Imaginez-les nomadisant tranquillement à l’est de la Mongolie, près de lacs aux noms poétiques comme Hulun et Buir. C’était leur dolce vita à eux, avant que l’histoire ne s’emballe.
L’ancien peuple tatar tel quel, disons-le, a disparu. C’est un peu comme les dinosaures, enfin, moins complètement disparu, disons « fondu dans la masse ». Les descendants se sont joyeusement mélangés aux populations de l’Empire mongol, un peu comme on mélange des yaourts pour faire un smoothie. Résultat ? Les Tatars de Kazan ou de la Volga, par exemple, descendent des Bulgares de la Volga et de tribus finno-ougriennes. Les Tatars de Crimée, eux, sont un cocktail de Goths, de Khazars, de Coumans, de Karaïm… Bref, un joyeux melting-pot !
Avec ce mélange séculaire avec des Mongols et des Slaves, les Tatars ont développé un look un peu particulier. Contrairement aux Turcs ottomans (les Anatoliens, pour situer), ils ont un phénotype plus asiatique. Imaginez des yeux bridés (parfois), des pommettes saillantes (souvent), et une chevelure noire ébène (la plupart du temps). C’est un peu comme si l’Asie avait laissé sa signature sur leur visage.
Aujourd’hui, où trouve-t-on ces Tartares ? Ils sont surtout implantés au centre et au sud de la Russie, en Ukraine, au Kazakhstan, en Turquie et en Ouzbékistan. Leur diaspora s’étend jusqu’en Pologne, Biélorussie, Lituanie… Bref, ils ont essaimé un peu partout, comme des graines au vent. C’est un peu comme chercher des Trèfles à quatre feuilles, ils sont là, mais il faut savoir où regarder.
Côté caractéristiques, les Tatars parlent le tatar (logique !) et le russe. Et côté religion, c’est l’islam sunnite qui domine, à 94%. Contrairement aux Mongols, ces peuples parlaient une langue turque. Imaginez la confusion pour les historiens de l’époque ! C’était peut-être des cousins des Coumans ou des Kipchaks, mais l’histoire est pleine de « peut-être » et de « il semblerait ». C’est ça aussi, le charme de la recherche historique.
L’histoire des Tartares, parlons-en ! Les Mongols, soudain, deviennent les « Tartari » dans les bouquins d’histoire occidentaux au XIIIe siècle. C’est un peu comme changer de nom de scène pour devenir une superstar. La bataille de la Kalka, près de la mer d’Azov, marque le début des invasions mongoles et tatares en Rus’ de Kiev et en Europe. Imaginez le choc pour l’époque !
De 1239 à 1243, les Tatars ravagent l’Europe orientale. Ils mettent fin à l’empire couman, ils battent des coalitions à Kiev, Chmielnik, Legnica, Ebene Mohi… Des noms qui claquent comme des coups de tambour ! Ils vassalisent les principautés de la Rus’ de Kiev et valaques. Bref, ils ne sont pas venus pour enfiler des perles.
Ils s’installent dans les steppes au nord de la mer Noire et de la Caspienne. Là, ils fondent le khanat de la Horde d’or. Un nom qui sonne comme un titre de film d’aventure ! La capitale ? Saraï, sur la Volga, près de l’actuelle Volgograd. Imaginez la vie à Saraï au XIIIe siècle… probablement moins de livraisons Amazon Prime qu’aujourd’hui.
Mais tout empire finit par se morceler. En 1430, la Horde d’Or commence à se désagréger. Hop ! Création du Khanat de Crimée par Hadji Girey Ier. Puis le khanat de Kazan en 1438. Et le khanat d’Astrakhan en 1466. C’est un peu comme un gâteau qui se coupe en parts. Les Tatars de Kazan, d’Astrakhan, et ceux du Khanat de Sibir sont vaincus et soumis par les Russes de Moscou au XVIe siècle. Seuls les Tatars de Crimée sauvegardent leur khanat jusqu’en 1783, en devenant les alliés (et vassaux) de l’Empire ottoman. Une histoire à rebondissements digne d’une série Netflix !
Et la Tartarie dans tout ça ? « Tartary » ou « Tartaria », c’est un nom historique pour l’Asie centrale et la Sibérie. Imaginez une carte ancienne, avec des dragons et des « terra incognita »… c’est un peu l’ambiance. Des théories du complot farfelues affirment que la Tartarie était une civilisation perdue avec une technologie et une culture avancées. Oui, oui, comme dans les films de science-fiction. Sauf que… ça ignore complètement l’histoire bien documentée de l’Asie. La Tartarie, c’est juste un terme historique, pas un continent perdu ou une société secrète de génies technologiques.
Alors, pour répondre à la question initiale : « Quel est le pays des Tartares ? » La réponse est… il n’y en a pas un seul ! La Tartarie, c’est une région historique, un concept géographique flou, pas un État-nation avec des frontières définies. Les Tartares, eux, sont un ensemble de peuples dispersés dans plusieurs pays. C’est un peu comme demander « Quel est le pays des nomades ? » C’est plus une question d’identité et d’histoire que de frontières sur une carte. Et c’est beaucoup plus passionnant que n’importe quel pays « normal », non ?