Ah, le « Viagra de l’Himalaya » ! Intriguant, n’est-ce pas ? Imaginez un peu, un aphrodisiaque qui pousse sur les toits du monde, à plus de 4000 mètres d’altitude. On dirait presque une légende sortie d’un conte tibétain.
Qu’est-ce que le « Viagra de l’Himalaya » exactement ?
Accrochez-vous, car on entre dans le vif du sujet. Le « Viagra de l’Himalaya », mesdames et messieurs, ce n’est pas une pilule bleue sortie d’une éprouvette. C’est bien plus exotique et… surprenant. On parle ici d’un truc qu’on appelle le yarsagumba.
Un nom qui sonne comme une incantation magique, pas vrai ? En tibétain, ça veut dire « plante estivale, insecte hivernal ». Déjà là, on sent qu’il y a anguille sous roche, ou plutôt, champignon sous chenille.
Son nom scientifique, pour ceux qui aiment les étiquettes, c’est Cordyceps sinensis. Mais concrètement, c’est quoi ce yarsagumba ? Eh bien, figurez-vous que c’est un mélange improbable entre un champignon et une chenille. Oui, oui, vous avez bien lu.
L’histoire est un peu glauque, je vous préviens. Au départ, c’est une larve de chenille qui mène sa petite vie dans le sol, à grignoter des racines. Puis, patatras ! Un champignon la contamine.
Ce champignon, un peu envahissant sur les bords, dévore la chenille de l’intérieur. Imaginez le tableau, la chenille transformée en momie végétale. Charmant, n’est-ce pas ? Mais attendez, c’est là que ça devient intéressant.
Où trouve-t-on cette curiosité naturelle ?
Pour dénicher ce « Viagra de l’Himalaya », il faut prendre de la hauteur. Direction les hauts plateaux de l’Himalaya. On parle de pays comme l’Inde, le Bhoutan, le Népal, la Chine, et bien sûr, le Tibet.
Accrochez-vous à votre bonnet péruvien, car ça pousse à plus de 4000 mètres d’altitude. L’air y est rare, mais apparemment, le yarsagumba s’y plaît comme un poisson dans l’eau, enfin, comme un champignon dans une chenille.
Mais alors, quelles sont ses vertus secrètes ?
Ah, les fameuses propriétés aphrodisiaques ! La légende raconte que ce sont des bergers, en observant leurs troupeaux un peu trop entreprenants après avoir brouté ces champignons bizarres, qui ont découvert le pot aux roses, ou plutôt, le champignon aux galipettes.
Ni une, ni deux, les bergers ont décidé de tester la chose sur eux-mêmes. Et apparemment, ça a fait son petit effet. Depuis, le yarsagumba traîne une réputation sulfureuse de stimulant sexuel naturel.
Mais ce n’est pas tout ! Plusieurs études, très sérieuses, ont planché sur la question. Résultat ? Il semblerait que le Cordyceps sinensis pourrait améliorer la quantité et la mobilité des spermatozoïdes, et même booster le taux de testostérone.
De quoi donner un coup de jeune à votre vie amoureuse, si on en croit les rumeurs. Mais attention, ce n’est pas une potion magique non plus.
On lui prête aussi d’autres talents cachés. Vertus anti-inflammatoires, antivirales, antioxydantes… Il paraîtrait même qu’il serait bon pour le cœur et les reins. Un vrai couteau suisse, ce champignon-chenille !
Certains vont même jusqu’à dire que c’est un remède miracle contre le cancer. Bon, là, on calme le jeu. S’il stimule peut-être le système immunitaire, ne vous attendez pas à ce qu’il vous guérisse d’un cancer en claquant des doigts. Restons sérieux deux minutes.
Comment consomme-t-on cette « Viagra » version nature ?
Alors, comment nos bergers himalayens se sont-ils approprié cette merveille ? Eh bien, ils ont fait simple. Ils ont mis le yarsagumba à bouillir et l’ont ajouté à leur thé ou à leur soupe. Rustique, mais efficace, apparemment.
Aujourd’hui, on le trouve un peu partout, souvent réduit en poudre ou en gélules. Plus pratique pour les citadins pressés, mais peut-être moins folklorique.
Le prix de l’amour… ou du yarsagumba
Accrochez-vous à votre porte-monnaie, car ça pique un peu. Le « Viagra de l’Himalaya » a la réputation d’être le produit naturel médicinal le plus cher du monde. Rien que ça !
Sur les marchés de Pékin, on parle de plus de 100 000 euros le kilo. Oui, vous avez bien entendu, 100 000 euros le kilo. De quoi vous faire avaler de travers votre tasse de thé au yarsagumba.
En Chine, le prix de vente peut même atteindre 110 000 euros le kilo. Autant dire qu’il vaut mieux ne pas en renverser une miette. À ce prix-là, c’est presque de l’or en barre, version champignon-chenille.
Où se procurer cette fortune naturelle ?
Pas besoin de réserver un billet pour Pékin ou Katmandou. Internet est votre ami. Vous trouverez des gélules de yarsagumba à des prix défiant toute concurrence.
Attention quand même, car à ce prix-là, l’efficacité n’est absolument pas garantie. On peut se demander si ce ne sont pas juste des gélules remplies de poudre de perlimpinpin.
Mais bon, si vous avez envie de tenter l’expérience… Après tout, qui ne tente rien n’a rien, surtout quand il s’agit de pimenter sa vie amoureuse.
Viagra, le vrai, et alternatives naturelles
Parlons un peu du Viagra, le vrai de vrai, celui qui sort des laboratoires pharmaceutiques. En France, pas question de l’avoir sans ordonnance. C’est un médicament, avec ses règles et ses précautions.
Mais surprise ! Au Royaume-Uni, c’est une petite révolution. On peut désormais se procurer du Viagra sans ordonnance. Une première mondiale ! De quoi faire traverser la Manche à certains…
Si vous êtes plutôt branché nature, il existe des alternatives au « Viagra de l’Himalaya » et au Viagra classique.
Le ginseng, par exemple, est réputé pour ses effets sur la fonction érectile. Vous pouvez le boire en thé, le prendre en comprimés, ou même le cuisiner. À vous de choisir votre potion magique.
La maca du Pérou, elle, est carrément surnommée le « viagra péruvien ». Autant dire qu’elle ne fait pas les choses à moitié.
Et la pastèque, vous y croyez ? Et oui, la pastèque ! C’est une sorte de viagra naturel sans effets secondaires. Grâce à la citrulline qu’elle contient, elle optimise le flux sanguin. De quoi voir la vie en rose, ou plutôt, en rouge pastèque.
Alors, « Viagra de l’Himalaya », ginseng, maca, pastèque… À vous de faire votre marché, et de choisir votre arme de séduction massive. Mais n’oubliez pas, le plus important, c’est quand même de s’amuser, non ?