Comment faire un bouillon avec un os de jambon ? La recette secrète de grand-mère (ou presque !)
Vous avez dévoré un succulent jambon et voilà qu’il vous reste… l’os. Ne le jetez surtout pas ! Ce trésor caché est la clé d’un bouillon maison savoureux et économique. Alors, comment faire un bouillon avec un os de jambon ? C’est simple, suivez le guide et transformez cet os en or liquide culinaire !
1. L’art subtil de la préparation du bouillon
Préparer un bouillon avec un os de jambon, c’est un peu comme de la magie. Avec quelques ingrédients simples et un peu de patience, vous allez créer une base incroyable pour vos soupes, risottos et autres plats mijotés. Voici la recette, étape par étape.
Les ingrédients, ou l’alchimie du goût
- L’ingrédient star : Un os de jambon. Celui qui a trôné fièrement au centre de votre table, celui qui a fait saliver toute la famille. Ne le laissez pas finir à la poubelle, il a encore beaucoup à offrir !
- L’eau, l’élément vital : 6 à 7 tasses d’eau fraîche. De l’eau du robinet fera parfaitement l’affaire, pas besoin d’aller chercher de l’eau de source au fin fond de la forêt (sauf si ça vous amuse).
La procédure, ou comment transformer l’eau en nectar
- Le grand plongeon : Prenez votre plus beau (ou le plus grand, ça marche aussi) chaudron. Déposez-y délicatement l’os de jambon. Si vous avez des restes de la cuisson du jambon (petits morceaux, couenne), n’hésitez pas à les ajouter, c’est tout bénef’ pour le goût !
- L’immersion : Recouvrez l’os d’eau, environ jusqu’à la moitié, avec vos 6 à 7 tasses. Imaginez l’os se prélasser dans son bain, prêt à libérer tous ses arômes.
- L’ébullition timide puis le mijotage paresseux : Portez le tout à ébullition. Oui, ça va bouillir, c’est normal. Puis, réduisez le feu pour un mijotage doux et paisible. Laissez mijoter entre 30 minutes et 1 heure. Le temps que le bouillon devienne « goûteux », comme disent les chefs (et comme vous le sentirez à l’odeur qui embaumera votre cuisine).
- Le grand nettoyage : Filtrez le bouillon. On retire les gros morceaux, les os, tout ça. Si vous êtes perfectionniste (ou si vous voulez un bouillon super limpide), filtrez-le une deuxième fois avec un coton à fromage ou quelques papiers absorbants. Adieu les petites particules, bonjour la clarté !
La conservation, ou comment garder son trésor pour plus tard
- Option congélation : À ce stade, vous avez le choix. Soit vous utilisez votre bouillon tout de suite pour une soupe (la suite au prochain épisode), soit vous le conservez. Bonne nouvelle : le bouillon de jambon se congèle à merveille ! Pratique pour avoir toujours sous la main une base savoureuse. Hop, au congélateur !
2. Soupe aux restes de jambon : le bouillon entre en scène
Maintenant que votre bouillon est prêt, transformons-le en une délicieuse soupe aux restes de jambon. Parce que rien ne se perd, tout se transforme, surtout en cuisine ! Voici comment sublimer votre bouillon.
Les complices du bouillon, ou les ingrédients de la soupe
- L’huile d’olive, pour faire revenir les légumes : 1 cuillère à soupe. L’huile d’olive, c’est un peu la base de la cuisine, non ?
- L’ail, pour relever le goût : 3 gousses hachées (ou 1 1⁄2 cuillère à café d’ail en pot, si vous êtes pressé). L’ail, c’est la petite touche qui fait toute la différence.
- L’oignon, pour la douceur : 1 oignon, coupé en dés. L’oignon, c’est un peu le pilier de la soupe, il apporte de la rondeur.
- Les carottes, pour la couleur et les vitamines : 2 carottes, pelées et coupées en dés. Les carottes, c’est bon pour la vue, paraît-il.
- La pomme de terre, pour l’épaisseur : 1 pomme de terre, pelée et coupée en dés. La pomme de terre, c’est ce qui donne du corps à la soupe.
- Les haricots blancs, pour les protéines : 1 conserve d’haricots blancs, égouttés et rincés. Les haricots blancs, c’est pour les sportifs (et les gourmands).
- Le maïs, pour la gourmandise : 3⁄4 tasse de grains de maïs congelés. Le maïs, c’est la petite touche sucrée qui plaît à tout le monde.
- Le thym, pour le parfum : 1⁄4 cuillère à café de thym séché. Le thym, c’est la Provence dans votre assiette.
- Le sel de céleri, pour l’originalité : 1⁄2 cuillère à café de sel de céleri. Le sel de céleri, c’est la petite touche secrète des chefs.
- Les restes de jambon, évidemment : 1 1⁄2 tasse de restes de jambon, coupés en dés. Le jambon, c’est la star de la soupe, normal, c’est une soupe aux restes de jambon !
- Sel et poivre, pour l’assaisonnement : Au goût. Sel et poivre, les indispensables, à doser selon vos préférences.
La préparation de la soupe, ou la métamorphose du bouillon
- Le début des festivités : Dans votre grand chaudron (oui, encore lui), chauffez l’huile d’olive à feu moyen. Faites revenir l’ail, l’oignon, les carottes et la pomme de terre. Cuire jusqu’à ce que les oignons deviennent translucides, environ 2 à 3 minutes. Ça sent bon, non ?
- L’arrivée du bouillon et des amis : Ajoutez le bouillon de jambon (celui que vous avez préparé avec amour), les haricots blancs, le maïs, le thym et le sel de céleri. Salez et poivrez, au goût. Laissez parler votre instinct de chef !
- Le mijotage doux et attentif : Portez à ébullition, puis réduisez le feu et laissez mijoter environ 10 à 12 minutes. Surveillez les pommes de terre, elles doivent être tendres, mais pas farineuses. Attention à la sur-cuisson, la pomme de terre farineuse, c’est le drame de la soupe !
- L’apothéose du jambon : Ajoutez les dés de jambon et laissez mijoter 1 à 2 minutes, juste le temps de les réchauffer. Inutile de les faire cuire plus longtemps, ils sont déjà cuits, on se souvient ?
- Le service, ou la récompense : Servez la soupe aux restes de jambon immédiatement. C’est prêt, régalez-vous !
3. Jambon, jambon, dis-moi tout sur toi !
Le jambon, c’est un peu comme un ami fidèle. On le connaît bien, mais on ne sait pas toujours tout sur lui. Alors, éclaircissons quelques points importants sur ce pilier de nos assiettes.
Temps de cuisson du jambon, ou l’art de ne pas le rater
- Jambon cru avec os : Pour un demi-jambon de 2,2 à 3,3 kg, comptez 22 à 25 minutes de cuisson à 160 °C par livre. Pour un jambon entier avec os de 4,5 à 6,5 kg, prévoyez 18 à 20 minutes à 160 °C par livre. La température interne doit atteindre 63 °C. Un thermomètre de cuisine, c’est votre meilleur ami !
Congélation du jambon, ou comment le garder pour plus tard (encore !)
- Congélation, oui c’est possible ! Si vous avez acheté des tranches de jambon préemballées, vous pouvez les congeler telles quelles ou les mettre dans un sac de congélation. Pensez juste à noter la date de congélation pour ne pas les oublier au fond du congélateur pendant des mois. On évite le jambon « vintage » !
Conservation du jambon cru entamé, ou comment le chouchouter
- Une fois ouvert, c’est 3 à 4 mois max ! Entourez-le d’un torchon propre et sec (pas humide, on ne veut pas de moisissures surprises), et ne le remettez pas dans son emballage d’origine. Stockez-le au réfrigérateur. Vous pouvez en déguster une fois par semaine sans problème pendant 3 à 4 mois. Le jambon cru, c’est comme le bon vin, ça se savoure avec modération (ou pas, c’est vous qui voyez).
Cuisson du jambon à la poêle, ou l’art de la simplicité
- Deux minutes à la poêle, top chrono ! Pour des tranches de jambon épaisses, faites-les cuire 2 minutes à feu vif, sans ajout de sel ni de matière grasse. Retournez-les à mi-cuisson. C’est rapide, c’est efficace, c’est délicieux.
Accompagnements pour le jambon, ou comment le mettre en valeur
- Le jambon, star polyvalente ! Il se marie à merveille avec la purée de pommes de terre, les asperges bouillies, les courgettes grillées, les champignons persillés, les petits pois, les fèves ou une simple salade verte. Bref, le jambon, c’est facile à vivre, il s’adapte à tous les goûts.
4. Les super-pouvoirs du bouillon d’os (oui, oui, vous avez bien lu !)
Le bouillon d’os, ce n’est pas juste bon, c’est aussi bon pour vous ! On lui prête de nombreux bienfaits pour la santé. Accrochez-vous, ça va vous surprendre.
- Santé intestinale au top : Le bouillon d’os favoriserait la santé intestinale. Un intestin heureux, un corps heureux !
- Inflammation réduite : Il réduirait l’inflammation. Bye bye les petits bobos internes !
- Peau jeune et éclatante : Il atténuerait le vieillissement cutané. Le bouillon d’os, la fontaine de jouvence ? À tester !
5. Divers et variés, ou les petites infos qui font la différence
Quelques infos supplémentaires, parce que le savoir, c’est le pouvoir (et c’est toujours intéressant à savoir pour briller en société).
- Moelle osseuse, c’est bon et c’est permis ! Tant que la viande atteint une température sécuritaire, vous pouvez manger la moelle à l’intérieur des os sans problème. La moelle osseuse, c’est un peu le caviar du pauvre (enfin, façon de parler).
- Trop cuire, c’est gâcher ! Une cuisson à plus de 135 degrés altère le goût et la tendreté de la viande. Recuire ou prolonger la cuisson rendra la viande dure, et dans le cas du jambon, elle deviendra friable. On évite la semelle de chaussure au dîner !
- Bouillon pas gélatineux ? Pas de panique ! Si votre bouillon d’os de poulet (ou de jambon) n’est pas gélatineux, c’est peut-être que vous n’avez pas mis assez de morceaux de viande avec os dans la casserole. Laissez mijoter plus longtemps pour réduire, utilisez plus de viande ou moins d’eau la prochaine fois. La gélatine, c’est le secret d’un bon bouillon.
Voilà, vous savez tout (ou presque) sur la façon de faire un bouillon avec un os de jambon ! Alors, la prochaine fois que vous dégusterez un jambon, ne jetez pas l’os ! Transformez-le en un délicieux bouillon maison et épatez vos convives (et votre porte-monnaie) ! À vos chaudrons !