Mais Dis-moi, Quel Goût a Vraiment la Trouspinette ? On Dirait un Secret d’État !
Ah, la trouspinette ! Cette boisson mystérieuse au nom chantant, on dirait presque une comptine pour enfants sages, sauf que… il y a de l’alcool dedans ! Alors, forcément, la question brûle les lèvres : mais diable, quel goût ça a, cette fameuse trouspinette ? Accrochez-vous bien, car la réponse est aussi surprenante que le nom de la boisson : la trouspinette a un goût… de trouspinette ! Oui, je sais, je sais, ça ne vous avance pas des masses, n’est-ce pas ? Mais laissez-moi vous éclairer, parce que derrière cette réponse un peu facile se cache un univers de saveurs inattendues. Imaginez un mélange subtil, un mariage heureux entre l’amertume délicate et la douceur sucrée. C’est un peu comme si la nature avait décidé de jouer les mixologues, en mélangeant des herbes sauvages avec une touche de gourmandise. Les connaisseurs parlent de notes herbacées, un peu comme une promenade dans la campagne vendéenne, là où la trouspinette est née et a grandi. Mais attention, il y a trouspinette et trouspinette ! Tout dépend du moment où l’on récolte les jeunes pousses de prunellier, la star de cette boisson. Si on attend trop longtemps, si les pousses ont eu le temps de se prendre pour des arbres adultes, alors le goût devient plus amer, moins charmeur, disons-le franchement, moins trouspinette ! Et puis, il y a ce petit côté « amande » qui se faufile dans le goût, un peu comme un clin d’œil discret. C’est le prunellier sauvage qui apporte cette touche particulière, un peu comme un secret bien gardé. On dit même que certains y décèlent des notes de noyau, voire même de cerise ou de kirsch. Alors, la trouspinette, boisson aux mille visages ? C’est bien possible ! Ce goût unique, il vient de la macération des jeunes pousses de prunelliers. Imaginez-les, ces petites pousses, qui libèrent lentement leurs arômes dans le vin et l’eau-de-vie. C’est une alchimie douce, un peu magique, qui donne à la trouspinette son caractère si particulier. Et ces fameuses épines noires, alors ? Elles ne piquent pas que les doigts, figurez-vous ! Elles apportent aussi une touche sucrée, comme une caresse sur le palais. Alors, convaincu par ce portrait gustatif un peu abstrait ? Le mieux, bien sûr, c’est de goûter ! Et pour apprécier pleinement la trouspinette, il y a quelques règles à suivre, des petits secrets de dégustation, si vous voulez. Oubliez les grands verres à vin, la trouspinette se savoure fraîche, dans de petits verres, comme un apéritif précieux. Légèrement sucrée, elle se boit fraîche, surtout en été, quand le soleil tape et qu’on a envie de fraîcheur et de légèreté. Mais au fait, la trouspinette, c’est quoi exactement ? Au-delà du goût, il y a l’histoire, la tradition. C’est une boisson alcoolisée, oui, mais pas n’importe laquelle ! C’est un vermouth régional, un apéritif typique de la Vendée, classé parmi les trésors de nos régions. Elle fait partie de cette grande famille des vins d’épines, ces boissons artisanales et authentiques qui sentent bon le terroir. Et la fabrication, dans tout ça ? Comment on transforme ces pousses de prunellier en nectar doré ? C’est simple, enfin, simple en apparence ! On fait macérer les jeunes pousses dans du vin, de l’eau-de-vie et du sucre. Après quelques temps, on filtre, et hop ! La trouspinette est prête à être dégustée. Certains utilisent même des feuilles d’épine noire, pour renforcer le goût et la couleur. Côté budget, pas de panique ! La trouspinette reste une boisson accessible, avec un prix qui oscille entre 5 et 10 € la bouteille. Un petit plaisir abordable, en somme. Et attention au degré d’alcool, tout de même ! Avec ses 16°, la trouspinette se boit avec modération, même si son goût léger et fruité pourrait nous faire oublier qu’il y a de l’alcool dedans. Une fois ouverte, comme tout bon produit frais, la trouspinette se conserve au frais. L’idéal est de la garder au réfrigérateur, pour qu’elle garde toute sa fraîcheur et ses arômes. Et pour éviter toute confusion, parlons un peu de la bière d’épinette. Rien à voir avec notre trouspinette vendéenne ! La bière d’épinette, c’est une boisson pétillante, souvent sans alcool, au goût de sapin. Attention à ne pas se tromper ! Et l’épine, au fait, c’est quoi exactement ? Botaniquement parlant, c’est un piquant qui vient de la transformation d’organes végétaux. Rien à voir avec les aiguilles de pin, par exemple. Et l’épinette, alors ? On lui prête des vertus pour la santé ! Riche en vitamine C et en antioxydants, elle serait tonifiante, purifiante et apaisante. De quoi se donner bonne conscience en dégustant sa trouspinette ? Peut-être bien ! Dernière petite leçon de botanique, la différence entre le sapin et l’épinette. Facile à retenir : les aiguilles d’épinette sont carrées, elles roulent entre les doigts. Celles du sapin sont plates, elles ne roulent pas. Voilà, vous êtes maintenant incollable sur les épineux ! Et si l’envie vous prend de faire votre propre trouspinette maison, sachez que la recette traditionnelle est assez simple. Il faut compter environ 4 à 5 litres de vin pour 1 litre d’eau-de-vie, avec 700 g de sucre et une bonne poignée de pousses d’épine, entre 30 et 200 g par litre de vin, selon l’intensité du goût souhaité. La macération dure de 48 heures à un mois, selon les recettes et les traditions familiales. Alors, prêt à partir à la découverte du goût unique de la trouspinette ? C’est une boisson surprenante, rafraîchissante, avec un petit côté sauvage et authentique qui ne laisse pas indifférent. Un vrai voyage gustatif au cœur de la Vendée !