Est-ce que la crête du poulet, cette chose rouge sur sa tête, se mange vraiment ? La réponse va vous surprendre !
Alors, parlons franchement. Vous vous êtes déjà demandé en regardant un poulet, « Mais qu’est-ce que c’est que ça, sur sa tête ? » Et, soyons honnêtes, la question qui brûle toutes les lèvres : est-ce que cette crête de poulet, cette excroissance un peu bizarre, est comestible ?
Eh bien, accrochez-vous, car la réponse est oui ! Oui, vous avez bien lu. La crête du poulet, cette fameuse crête rouge, est bel et bien comestible. Et attention, on ne parle pas ici d’un truc qu’on mange par désespoir en temps de famine. Non, non, non ! On parle d’une partie du poulet qui, tenez-vous bien, fut autrefois considérée comme un mets des plus raffinés. Incroyable, n’est-ce pas ?
La crête de poulet : Star oubliée de la gastronomie française et chouchou de l’Asie
Figurez-vous que la crête de poulet a ses lettres de noblesse. Dans notre douce France, pays de la gastronomie (et des coqs bien sûr !), la crête a eu son heure de gloire. Oui, mesdames et messieurs, autrefois, la crête de coq trônait fièrement dans les assiettes gastronomiques. On la considérait comme un élément central, un peu comme la cerise sur le gâteau… enfin, la crête sur le poulet, vous voyez l’idée !
Et ce n’est pas tout ! Si en Occident, on a un peu oublié nos amies les crêtes, en Asie, c’est une autre histoire. Là-bas, la crête de poulet, tout comme les pattes (oui, les pattes !), est une véritable star. Les Asiatiques raffolent de ces parties du gallinacé que nous, Occidentaux, avons parfois tendance à négliger. Comme quoi, les goûts et les couleurs… et les morceaux de poulet !
Texture et goût : Accrochez-vous, ça surprend !
Alors, maintenant que vous savez que ça se mange, la question cruciale : ça a quel goût et quelle texture, cette affaire ? Soyons honnêtes, la première bouchée peut surprendre. Certains décrivent la texture comme « caoutchouteuse », « gélatineuse ». Imaginez un peu… un bonbon gélifié, mais… de poulet. Bon appétit !
Et le goût, alors ? Eh bien, accrochez-vous car là aussi, c’est… surprenant. Certains disent que c’est « fade ». Oui, fade. Pas de goût de poulet prononcé, pas d’explosion de saveurs en bouche. Alors, pourquoi diable manger ça, me direz-vous ? C’est là que la préparation entre en jeu, mes amis !
Comment transformer une crête de poulet fade en délice (ou presque)
Car oui, la crête de poulet, ça se travaille ! On ne la jette pas simplement à la poêle en espérant un miracle gustatif. Non, non, non. Pour sublimer (ou au moins rendre acceptable) ce morceau un peu particulier, il faut un peu de technique et quelques astuces de chef.
La base, c’est de dégorger les crêtes. Comme pour les abats, on les laisse tremper dans de l’eau fraîche salée pendant au moins une demi-heure. Ça permet d’enlever les impuretés et de les préparer pour la suite des opérations. Ensuite, plusieurs options s’offrent à vous.
Vous pouvez opter pour la version « frites ». Oui, comme des frites, mais… de crêtes. Après les avoir égouttées et séchées, on les plonge dans un bain de friture bien chaud jusqu’à ce qu’elles soient dorées et croustillantes. Et là, attention, moment de vérité : on les déguste avec une sauce tartare. Pourquoi une sauce tartare ? Mystère et boule de gomme. Peut-être pour masquer le goût « fade » ? Peut-être pour ajouter une touche de fraîcheur ? En tout cas, c’est la tradition.
Autre option, plus sophistiquée : la fricassée. Là, on entre dans le monde de la gastronomie, celle avec un grand « G ». La crête de poulet en fricassée, c’est un plat qui peut paraître un peu désuet, mais qui revient en force dans certains restaurants, notamment dans les fameux « bouchons » lyonnais et autres établissements d’Auvergne-Rhône-Alpes. Même des chefs étoilés, comme le grand Alain Ducasse en personne, se sont amusés à concocter des recettes à base de crêtes. Imaginez un peu : crêtes et rognons de coq en accompagnement d’un ris de veau ou d’abattis de poulet. La grande classe, non ?
La crête, plus qu’un simple ornement : un thermomètre naturel pour poulet
Mais au-delà de l’aspect culinaire, saviez-vous que la crête a une fonction bien précise pour nos amis les poulets ? Figurez-vous que cette excroissance rouge est un organe important qui permet de réguler la température interne de la volaille. Oui, la crête, c’est un peu le thermostat du poulet !
Et ce n’est pas tout ! L’aspect de la crête peut même donner des indications sur la santé de l’animal. Une crête molle qui tombe sur le côté ? Attention, ça peut être le signe que votre poulet ne se sent pas très bien. Alors, la prochaine fois que vous croiserez un poulet, jetez un coup d’œil à sa crête. Ça peut vous en dire long sur son état de forme !
Alors, crête ou pas crête ? Le mot de la fin
Voilà, vous savez tout (ou presque) sur la crête de poulet. Oui, c’est comestible. Oui, ça a une texture et un goût… disons… particuliers. Oui, ça peut être préparé de différentes manières, de la simple friture à la fricassée gastronomique. Et oui, ça a même une utilité pour le poulet lui-même.
Alors, oserez-vous goûter la crête de poulet ? Si vous êtes aventureux et que vous avez l’occasion d’en trouver chez votre boucher (oui, il faut souvent commander !), pourquoi ne pas tenter l’expérience ? Après tout, c’est un morceau qui a une histoire, une tradition, et qui mérite peut-être d’être redécouvert. Et puis, au moins, vous pourrez raconter à vos amis que vous avez mangé de la crête de poulet. Effet garanti !
Sur ce, bon appétit… et bonne dégustation de crête ! Mais n’oubliez pas la sauce tartare, on ne sait jamais, ça peut toujours aider !