Quel est l’ancien mot français pour le vert ? La réponse va vous surprendre (ou pas !)
Alors, vous vous demandez quel est l’ancien mot français pour vert ? La réponse courte, celle que vous attendiez peut-être impatiemment, est… roulement de tambour… vert ! Oui, oui, vous avez bien lu. Parfois, les choses sont plus simples qu’on ne le pense, n’est-ce pas ? Mais ne partez pas tout de suite en pensant que c’est tout ce qu’il y a à dire. Loin de là ! Accrochez-vous, car l’histoire de ce mot est plus verte que vous ne l’imaginez !
Bon, d’accord, « vert » aujourd’hui, « vert » hier… Mais creusons un peu, voulez-vous ? Parce que même si le mot n’a pas fondamentalement changé, son histoire et ses cousins linguistiques sont absolument fascinants. Et puis, avouons-le, c’est toujours plus intéressant de connaître les coulisses, les petits secrets, les potins des mots, non ?
Vert : Un mot, une histoire, enfin… plutôt une couleur !
Commençons par le commencement. Vert, ce mot que l’on prononce vɛʁ (oui, oui, comme l’herbe fraîchement coupée, ou presque!), est bien plus qu’une simple couleur. C’est un voyage à travers le temps, un héritage linguistique qui nous vient de loin. Très loin même. Imaginez-vous au 14ème siècle. Déjà à cette époque, en Anglo-Français et en Vieux Français, on utilisait « vert » ou « verte » pour parler du feuillage, de la verdure, et même des tissus verts. La classe, non ?
Et d’où vient ce mot, me direz-vous, les yeux brillants de curiosité ? Eh bien, il nous arrive tout droit du latin « viridis », qui signifie… accrochez-vous… « vert » ! Incroyable, n’est-ce pas ? Presque aussi incroyable que de découvrir que l’eau mouille ! Mais l’important ici, c’est de comprendre que ce mot a traversé les âges, presque inchangé, comme un bon vin qui se bonifie avec le temps. Enfin, sans le côté « qui se bonifie avec le temps » pour le mot, mais vous voyez l’idée.
Alors, en résumé, « vert » en français, c’est tout simplement… « green » en anglais. Facile, non ? C’est l’adjectif parfait pour décrire la couleur des arbres, des prairies, des grenouilles (certaines, pas toutes, il y a aussi des grenouilles roses, mais c’est une autre histoire pour un autre jour). Bref, tout ce qui évoque cette couleur rafraîchissante et pleine de vie.
Esmeralde : Un cousin précieux du vert
Mais attendez, l’histoire ne s’arrête pas là ! Parce qu’il y a un autre mot, un peu plus mystérieux, qui gravite autour de notre fameux « vert » : esmeralde. Ce mot, qui évoque instantanément la pierre précieuse, l’émeraude, est lui aussi lié à la couleur verte. Logique, vous me direz. Mais son parcours linguistique est un peu plus sinueux.
Figurez-vous qu' »esmeralde » a voyagé à travers les langues comme un globe-trotteur chevronné. Il a commencé son périple en Perse, avant de se retrouver en grec ancien sous la forme de « smaragdos ». De là, il a fait un détour par le latin médiéval en devenant « assmaralda », puis a traversé la Manche pour devenir « esmeralde » en vieux français. Enfin, il a traversé à nouveau la Manche, mais dans l’autre sens cette fois, pour atterrir en anglais. Un vrai voyageur, ce mot !
Alors, quel est le rapport avec le vert, me demanderez-vous, impatients de relier les points ? Eh bien, l’émeraude, cette pierre d’un vert profond et éclatant, a tout simplement donné son nom à une nuance particulière de vert. « Esmeralde » en vieux français pouvait donc désigner une couleur verte, mais avec cette connotation précieuse et raffinée, évoquant la beauté des émeraudes. C’est un peu comme dire « vert émeraude » aujourd’hui, mais en un seul mot, et avec un accent d’époque.
Verdant : L’héritage verdoyant de « vert »
Et pour finir en beauté, parlons d’un autre mot qui est directement issu de notre « vert » français : verdant. Ce mot anglais, que l’on utilise pour décrire quelque chose de luxuriant, de vert et florissant, comme un paysage printanier ou une forêt luxuriante, est un pur produit d’exportation linguistique française. La preuve que notre « vert » a voyagé, et qu’il a laissé une empreinte verdoyante un peu partout !
Alors, la prochaine fois que vous croiserez le mot « verdant », pensez à son ancêtre français, ce bon vieux « vert » qui n’a pas pris une ride depuis le Moyen Âge. Et souvenez-vous que derrière un mot apparemment simple, se cache souvent une histoire riche et colorée. Comme quoi, même le vert peut être surprenant, n’est-ce pas ?
Voilà, vous savez maintenant tout (ou presque) sur l’ancien mot français pour vert. Alors, la prochaine fois que quelqu’un vous posera cette question, vous pourrez répondre avec assurance : « C’est vert, pardi ! Mais laissez-moi vous raconter toute l’histoire… » Succès garanti auprès de vos amis et de vos dîners en société ! Et si jamais on vous demande quel est l’ancien mot français pour bleu, je vous conseille de consulter un autre de mes articles… suspense !