Comment faire pourrir un figuier (et autres souches) ?
Ah, le figuier ! Cet arbre magnifique qui porte des fruits sucrés et qui a l’audace de s’incruster dans votre jardin. Mais voilà, parfois, il faut faire de la place, et ce figuier là où il ne devrait pas être peut devenir votre pire cauchemar. Alors, comment faire pourrir un figuier sans se transformer en sorcier maléfique ? Suivez le guide !
I. Méthodes naturelles de dévitalisation d’une souche
- A. Salpêtre (ou nitrate de potasse)
- B. Dévitalisation chimique
- C. Sel de gemme
- D. Technique d’Alain Pontoppidan (pour les rejets)
C’est là que le vrai fun commence. On va percer des trous dans la souche. Pas n’importe où, hein, mais sur tout leur pourtour. Prenez la plus grosse mèche que vous avez. Ne vous en faites pas, ça ne fait pas si mal. Les trous doivent faire entre 10 et 20 centimètres de profondeur. Attention, ne pas trop creuser car c’est pas une séance de pêche au fond de la mer ! Sinon, le salpêtre va se tirer avant que vous ayez même eu le temps de lui faire un câlin.
Une fois que vos trous sont en place, remplissez-les de salpêtre. Puis, couvrez cette belle souche avec un film plastique, ou rebouchez avec tout ce qui vous passe par la tête : pâte à bois, cire ou cicatrisant. C’est presque comme si vous donniez à votre figuier une belle petite couverture douillette, juste pour qu’il s’endorme. Si votre souche est robuste, remettez un peu de salpêtre dans trois mois. Laissez tout ça se balader pendant cinq à six mois. Le grand moment arrive ! Rassemblez quelques brindilles, du bois mort, et allez-y, mettez le feu. Attention, vérifiez d’abord dans votre commune si c’est permis, sinon, vous risquez de recevoir une visite surprise des pompiers !
Vous avez les amateurs de sciences ici ? Si vous préférez la chimie, deux produits peuvent faire des merveilles: le chlorate de soude ou le sulfamate d’ammonium. On vous conseille le chlorate de soude parce qu’il est moins cher et plus efficace. Pas besoin de débourser une fortune pour faire disparaître cette souche ! Vous allez procéder comme avec le salpêtre. En automne ou en hiver, quand la sève descend, c’est le moment d’agir. 1 g par centimètre de diamètre de souche, attention à ne pas en abuser ! Et n’oubliez pas de bien couvrir la souche après l’ajout du produit. En gros, on essaie pas de donner un bronzage à la souche, d’accord ?
Si vous êtes du genre à vouloir faire simple, le sel de gemme pourrait être votre meilleur ami. Il agit de la même façon que le salpêtre. Oui, ce gros bloc de sel que vous avez récupéré pour vos animaux, il pourrait faire des merveilles. Mais ne pas en abuser, sinon, vous allez rendre votre jardin une vraie plage !
Des rejets même après tous ces traitements ? Ça sent l’acharnement ! Respirez calmement, la méthode d’Alain Pontoppidan est à votre secours ! Coupez la souche à 30 cm du sol, et coiffez-la d’un pot opaque ou d’un seau, comme si vous lui faisiez porter un chapeau chic. Deux mois plus tard, coupez encore 10 cm plus bas et recommencez, toujours avec un seau au-dessus. C’est un peu comme un jeu de coupes, et peut-être que votre figuier va finir par être fatigué de cette comédie !
II. Gestion des rejets
- D’un côté, un figuier, c’est beau, mais de l’autre, les rejets peuvent continuer à sortir pendant des années. Soyez patient, armé d’une bonne paire de ciseaux, et coupez-les à la base chaque fois qu’il pointera le bout de son nez. Il faut un peu de cruauté pour sauver la beauté, n’est-ce pas ?
En résumé, faire pourrir un figuier est un projet qui demande patience, un peu de créativité et peut-être une pincée d’humour. Que vous préfériez les méthodes naturelles ou chimiques, rappelez-vous, il faut bon entretien et un brin de lâcher-prise pour que ce figuier ne soit plus qu’un lointain souvenir dans votre jardin. Alors, à vos outils, et que la dévitalisation commence !