Mais pourquoi diable la mayonnaise coûte-t-elle si cher ces temps-ci ?
Si vous avez l’impression que votre sandwich au jambon-beurre du midi vous coûte un bras, vous n’êtes pas seul.
Et si vous vous demandez pourquoi cette petite touche de mayonnaise sur le côté semble grever votre budget, vous êtes au bon endroit.
La réponse courte est oui, la mayonnaise, comme beaucoup d’autres produits de notre épicerie, a vu son prix grimper en flèche.
Mais la question à un million de dollars (ou plutôt à quelques euros de plus) est : pourquoi ? Accrochez-vous, on décortique ça ensemble, avec un peu d’humour, parce qu’il faut bien rire un peu, non ?
L’inflation, cette vieille copine qui s’invite à toutes les sauces (même à la mayo !)
Depuis le début de l’année 2020, les prix des produits alimentaires ont fait un bond spectaculaire de 25 %.
Oui, vous avez bien lu, 25 % !
Avant, pour atteindre une telle augmentation, il fallait attendre 16 longues années.
Alors, forcément, on a un peu l’impression de se faire braquer à chaque passage en caisse, même si l’inflation commence à se calmer.
Figurez-vous que, selon un récent rapport de CoBank, nos cerveaux butent un peu.
On a du mal à intégrer que le chariot de courses à 300 € est devenu la nouvelle norme, alors qu’il y a trois ans, on s’en tirait pour 240 €.
C’est psychologique, paraît-il.
Nos attentes de prix sont « ancrées » sur des niveaux plus bas.
Ces ancrages mettent du temps à bouger.
L’USDA (le ministère américain de l’Agriculture) prévoit une légère baisse des prix d’ici la fin de 2024.
Mais soyons réalistes, ça n’effacera pas les augmentations fulgurantes de ces dernières années.
En gros, on ne reviendra pas au bon vieux temps du pot de mayo à un euro.
Mais pourquoi cette flambée des prix ? Les coupables (désignés)
Plusieurs facteurs expliquent cette envolée des prix, et ils ne sont pas tous très réjouissants.
Imaginez un peu le chemin de la mayonnaise, de l’œuf à votre frigo.
Ça commence par les coûts de production, qui ont explosé.
Déjà, les salaires.
Il faut bien payer les gens qui font tourner les usines, les agriculteurs qui élèvent les poules (pour les œufs, vous suivez ?), et les chauffeurs de camions qui transportent tout ça.
Ensuite, le transport, parlons-en !
Le carburant, les péages, tout ça coûte de plus en plus cher.
Sans parler de l’entreposage, il faut bien stocker tous ces ingrédients et produits finis quelque part, et ça aussi, ça a un coût.
Et puis, il y a les matières premières.
Les œufs, bien sûr, mais aussi l’huile (de tournesol, de colza, etc.), le vinaigre, la moutarde…
Tous ces ingrédients ont vu leurs prix augmenter.
Et pour couronner le tout, les taux d’intérêt ont grimpé.
Ce qui renchérit encore un peu plus la production.
Bref, la mayonnaise, c’est un peu comme un mille-feuilles de coûts qui s’empilent.
Et puis, il y a les fameux problèmes de chaîne d’approvisionnement.
Pendant un temps, il n’y avait tout simplement pas assez de produits disponibles pour répondre à la demande.
Moins de mayo sur les étagères, prix qui montent… C’est la loi de l’offre et de la demande, implacable comme une tache de mayo sur une chemise blanche.
Alors, à quoi faut-il s’attendre pour le futur ? La mayo à prix d’or, c’est pour toujours ?
Bonne nouvelle (enfin, façon de parler) : les prix alimentaires devraient continuer à fluctuer.
Mauvaise nouvelle : il y a de fortes chances qu’on ne revoie pas les prix d’avant.
Pourquoi ?
Parce que les salaires plus élevés sont là pour rester.
Ils sont désormais « intégrés » au prix des produits en rayon, comme on dit dans le jargon.
Donc, même si certains prix baissent (comme les œufs, le poulet et les fruits de mer, c’est déjà ça !), il est probable qu’on assiste à un nouveau « plancher » de prix pour de nombreux produits, y compris, vous l’aurez deviné, la mayonnaise.
Ce qui est sûr, c’est que ces prix élevés vont continuer à impacter nos habitudes de consommation.
On réfléchira peut-être à deux fois avant de vider le pot de mayo dans la salade de pommes de terre.
Peut-être qu’on se tournera vers des alternatives moins chères, ou qu’on apprendra à faire notre mayo maison (bon courage !).
Les experts à la loupe : qui surveille les prix de la mayo ? (et des cornichons, tant qu’on y est)
Pour suivre tout ça de près, il y a des organismes spécialisés.
Le Bureau of Labor Statistics (BLS) aux États-Unis, par exemple, suit l’évolution des prix de produits spécifiques.
Ils utilisent l’indice des prix à la consommation (IPC) pour mesurer l’inflation au niveau du détail, c’est-à-dire les prix que nous, consommateurs, payons en magasin.
Et ils ont aussi l’indice des prix à la production (IPP), qui mesure l’inflation au niveau des grossistes.
Grâce à ces outils, on peut voir comment les prix de la mayonnaise (et de plein d’autres choses) évoluent dans le temps.
C’est un peu comme avoir un thermomètre de l’inflation, mais pour notre panier de courses. ️
En résumé : la mayo chère, c’est la faute à qui ? (Un peu à tout le monde, en fait)
Alors, pourquoi la mayo est-elle devenue si chère ?
C’est un cocktail de facteurs : l’inflation générale, l’augmentation des coûts de production (salaires, transport, matières premières), les problèmes de chaîne d’approvisionnement…
Bref, c’est un peu la faute à pas de chance, et un peu la faute à tout le monde. ♀️
Ce qui est sûr, c’est que la mayonnaise à bas prix, c’est peut-être une espèce en voie de disparition.
Alors, la prochaine fois que vous ouvrirez un pot, ayez une pensée émue pour son prix, et savourez chaque cuillère à café comme si c’était la dernière.
Parce qu’à ce prix-là, c’est presque un produit de luxe, non ?